Stories from an Old Empire

Liste des groupes Black Mélodique Sawlegen Stories from an Old Empire
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16/20
Nom du groupe Sawlegen
Nom de l'album Stories from an Old Empire
Type Album
Date de parution 2007
Style MusicalBlack Mélodique
Membres possèdant cet album5

Tracklist

Re-issue in July by Haarbn Productions with a new artwork.
1.
 Intro / Mustears
 02:35
2.
 Darkness Be My Bride
 06:39
3.
 Melancophoria
 04:52
4.
 Tortured Souls
 04:30
5.
 Troyan Licorn
 05:13
6.
 Streets of Agrabah
 04:33
7.
 Saracen Knights
 06:29
8.
 De Profundis Clamavi
 07:54

Bonus
9.
 Streets of Agrabah (Acoustic Version)
 03:37
10.
 Melancophoria (Acoustic Version)
 03:47

Durée totale : 50:09

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Sawlegen


Chronique @ Matai

05 Octobre 2014

Beaucoup de charme, mais aussi beaucoup de défauts

Si je vous dis « Sawlegen », je suis certaine que ça ne vous parle pas. Et pour cause. Ce groupe marocain fondé en 2004 n’a pas eu le succès escompté. Pire encore, il a eu du mal à distribuer et faire connaître son unique album « Stories from an Old Empire », sorti en 2007. Faut dire qu’au Moyen-Orient et au Maghreb, il faut s’accrocher lorsque l’on se lance dans le metal, en particulier dans le metal extrême. Sawlegen s’est lancé dans le black mélodique, et il a fait de son mieux. Ca, le label russe Haarbn Productions l’a bien vu et donne en cette année une nouvelle chance à cet album passé complètement inaperçu, soit 7 ans après sa sortie initiale.

« Stories from an Old Empire » tourne autour d’un concept sur les vieilles histoires et légendes méditerranéennes à l’aide d’un black metal mélodique saupoudré d’éléments symphoniques, gothiques et orientales. La production n’est pas homogène puisqu’on ressent une forte différence dans la qualité du son de chacun des instruments. Le chant clair, les claviers et la batterie sont relativement bien mixés mais le chant black et les guitares sont pour le coup assez crus. Peut-être est-ce un choix, histoire de faire un contraste entre deux atmosphères, ou alors s’agit-il simplement du reflet d’un manque de budget, ce qui est certainement la raison la plus probable. Ceci dit, ce fameux contraste ne sonne pas si mal et apporte pas mal de charme aux compos de ce « Stories from an Old Empire ».

On commence l’opus avec une intro « Mustears » instrumental mélodique ambiante, nappes atmosphériques et piano en tête, avant d’enchaîner avec sa suite logique, « Darkness Be My Bride », à l’accent très gothique. L’ambiance est mélancolique, la guitare parfois romantique, le rythme lancinant et le chant clair assez androgyne, impossible de dire s’il est féminin ou masculin, ce qui renforce l’ambigüité. D’ailleurs, il n’y a rien de black sur ce morceau donc ne cherchez pas un peu d’extrême. C’est romantique et froid.

Il faudra alors attendre « Melancophoria » pour découvrir le contraste entre les différents instruments. Le chant black manque cruellement de charisme et de force, le chant clair remet le couvert avec son côté androgyne et envoutant, les riffs plutôt raw manquent de puissance et semblent s’appuyer sur les claviers, symphoniques et omniprésents. Le côté oriental finit par pointer le bout de son nez, sans être poussé à son paroxysme, toutefois.

C’est dans « Troyan Licorn » que le côté arabisant se fait sacrément sentir, que ce soit dans les riffs, le rythme ou même les instruments traditionnels. C’est aussi dans ce titre que le côté black symphonique est mieux mis en valeur, avec une mélodie caractéristique et des notes de piano qui s’envolent. On croirait parfois entendre du Skyfire très mal produit.

Plus on avance dans l’album, et plus on ressent plus d’agressivité dans les compos, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Pour le moment c’était plutôt calme et gentillet, et avec « Tortured Souls », le tranchant apparaît, avec une basse plus incisive. Ce n’est pas du Emperor ou du Marduk pour autant, puisque les côtés mélodiques et atmosphériques sont souvent bien présents, et l’agressivité finit toujours par s’estomper.

On peut tomber sur des compos très intéressantes comme « Streets of Agrabah », très oriental, mais aussi du ridicule comme « Saracen Knights », plutôt cool du point de vue symphonique et dépaysant, mais lamentable au niveau du chant extrême, au point qu’on a l’impression que les chanteurs se forcent, et ça rend très mal. Idem sur « De Profundis Clamavi », très bizarre.

Difficile donc de donner un avis tranché sur ce « Stories from an Old Empire ». Cet opus possède beaucoup de charme mais aussi beaucoup de défauts, ce qui le rend au final pas très attractif. Il y a de bonnes choses malgré tout, notamment les touches orientales, le travail certain dans les arrangements symphoniques et le côté ambigu du chant clair. Ce n’est pas une catastrophe pour autant mais certains éléments rendent mal et la production n’arrange en rien les choses. En définitive, l’album est à écouter pour certains morceaux, mais si on veut quelque chose de bien racé et professionnel, il faudra aller voir ailleurs…

2 Commentaires

6 J'aime

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growler - 06 Octobre 2014: Je suis curieux, je vais écouter ça ;), Super chro' comme d'habitude.
MrDamage57 - 09 Octobre 2014: Je pense que je vais aller faire un tour sur youtube pour écouter ce groupe.
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