Deadborn se forme en 2002 autour du guitariste chanteur Mario Petrovic et du batteur Slavek Foltyn, ayant évolué tout deux au sein de
Necrophagist entre 2000 & 2001, sans avoir toutefois participer à l’enregistrement d’un seul un album avec la formation prestigieuse de Muhammed Suicmez. Après la sortie de son EP
Decades of Decapitation, le groupe décroche un contrat avec l’écurie
Massacre Records, débouchant sur les sessions de
Stigma Eternal aux Iguana Studios, et sur sa commercialisation en octobre 2007.
Dès l’efficace
Pain Is God, la machine
Deadborn se met en place, sur le pilonnage rythmique impressionnant du couple basse batterie de Morath & Slavek, soutenant les riffs de Mario & Jo d’une précision et d’une maîtrise formidables. Renforcé par un guttural pur et une brillance remarquable dès son premier solo,
Stigma Eternal donne ainsi une bonne impression dès son premier titre. La suite des morceaux, d’une technique toujours aussi appréciable, réserve ainsi son lot de surprise, mais manque malheureusement de variété dans ses structures, donnant ainsi cette fâcheuse impression d’entendre souvent le même titre.
Par ailleurs, l’empreinte de
Necrophagist reste décidément trop marquée, les plans des morceaux, l’attaque des riffs, le guttural de Mario, l’invitation de C.Munzner sur un solo, ou encore le choix du même ingénieur du son en la personne de Christoph Brandes, sont autant d’éléments contribuant aux similitudes flagrantes entre
Deadborn et son ainé, sans posséder parallèlement son excellence musicale et son talent éclatant.
D’une efficacité et d’une précision irréprochables,
Stigma Eternal s’adresse bien sûr aux deathsters en phase avec l’excellence de la scène brutal death technique actuelle, manquant toutefois du petit plus, qui lui permettrait de se transformer d’un premier effort notable en un disque remarquable. Au delà de ces considérations purement techniques, la ressemblance frappante avec son leader
Necrophagist prive
Deadborn de toute identité, et donc d'une certaine crédibilité, devant nécessairement s’affranchir de son influence pour assurer son plein épanouissement et sa pérennité.
Fabien.
j'ai l'impression que c'est toujours le même riff qui tourne, et le pilonnage intensif de la batterie ainsi que cette voix monocorde et sans variation m'ennuient profondément au bout de 3-4 morceaux.
Foncièrement pas mauvais, mais juste terriblement répétitif, et pas original et créatif pour 2 sous.
Dans tous les cas Stigma Eternal propose un Death technique endiablé et percutant, et même si il est vrai qu'on décèle parfois une certaine redondance, tant que ça reste efficace ça me va.
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