Octobre 2014: le groupe britannique
Vega sort son troisième album studio qui, de prime abord, se trouve être très convaincant et plus inspiré que le médiocre "What the
Hell" paru 1 ans plus tôt. En 2010 le groupe nous avait déjà conquis avec l'excellent et jouissif "
Kiss of Life" et ses compositions fortes et dignes de grandes productions actuelles du genre
Hard rock à tendance FM.
Vega nous sert donc, en guise d'offrande, le très réussi
Stereo Messiah. En effet, suite au résultat catastrophique des ventes de l'album "What the
Hell", le groupe décide de retourner en studio afin de nous offrir un album à la hauteur de nos espérances, pour un résultat sonore encore plus percutant et convaincant.
Pour cela, le groupe au line-up inchangé depuis 2010 s'adjoindra les services d'un deuxième guitariste: Marcus Thurstone, au jeu incisif et répondant à merveille à celui, fluide et tout en finesse, de Tom Martin.
La production quant à elle n'est pas exempte de défauts. Au niveau du mix, les guitares ne sont pas assez mises en avant. Quant au chant, n'en parlons pas. Il semble relégué en arrière-plan et noyé par un son de batterie qui, je trouve, sonne assez bizarre voire pop électro. Un son, par ailleurs, assez inapproprié pour un groupe de
Hard Rock lorgnant sur le FM.
L'artwork et la pochette de l'album sont superbes et tout à fait dans le concept de l'album. Nous voyons un ange coiffé d'un casque audio sur un fond bleuté avec en arrière-plan des hauts-parleurs et des machines, le logo
Vega surplombant l'ensemble.
Commençons sans plus attendre la lecture de cette galette! Celle-ci démarre d'une bien belle façon, avec l'éponyme et entraînant "
Stereo Messiah" où les chœurs nous rappellent souvent le groupe
Def Leppard dans sa période la plus FM. Normal me direz-vous puisque Joe Elliott lui-même est venu donner un coup de main au groupe en leur offrant le titre "10 X Bigger Than Love" pour un duo dans le style qui fit la renommée du Léopard Sourd.
Il serait donc réducteur de penser que le groupe
Vega n'est qu'une pâle copie de
Def Leppard! Ecoutez donc les titres "
Ballad of the Broken Hearted" et "The
Fall", mid tempo au son très actuel, pour vous en convaincre.
Bien sûr, d'autres excellents morceaux parsèment l'opus comme les très Rock "All or
Nothing" et "Gonna
Need Some Love Tonight". N'oublions pas non plus le très technique et moderne "My Anarchy" avec son intro de claviers mélodiques et aériens et, en son centre, un court et superbe solo de guitare inspiré.
Vega c'est aussi du
Hard Rock, comme l'attestent les brûlots que sont "The
Wild, the Weird, the Wonderful" et "Wherever we Are" mis en valeur par des guitares percutantes au son puissant. "10 X Bigger Than Love" (encore) est pas mal non plus, avec son intro rappelant le son d'une cithare et ses chœurs fédérateurs taillés pour la scène. J'oubliais la très belle et émouvante ballade "Tears
Never Dry" avec son piano accompagné par le chant mélodieux et éraillé de Nick Workman.
Vous l'aurez compris:
Vega, avec cet album, se positionne dans le peloton de tête des formations
Hard Rock mélodique et FM de cette nouvelle génération, avec des influences bien intégrées tout en gardant sa propre personnalité. Le seul point noir de cet album est une production maladroite et manquant de puissance, mais aussi un son lorgnant du côté de l'électro/techno, occultant les guitares et pas vraiment adapté au genre Rock et
Hard Rock.
En conclusion: si vous aimez le genre
Hard FM, mélodique et moderne aux chœurs hyper léchés et digne des meilleures œuvres du genre, surtout du groupe
Def Leppard de la période
Hysteria, Adrenalize, cet album pourrait vous intéresser.
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