State of Mind

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12/20
Nom du groupe Psycho Motel
Nom de l'album State of Mind
Type Album
Date de parution 1995
Labels Raw Power
Style MusicalHeavy Rock
Membres possèdant cet album17

Tracklist

1. Sins of Your Father
2. World's on Fire
3. Psycho Motel
4. Western Shore
5. Rage
6. Killing Time
7. Time Is a Hunter
8. Money to Brurn
9. City of Light
10. Excuse Me
Bonustracks (Japanese Release)
11. Last Goodbye
12. (Can't) Wait

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Psycho Motel


Chronique @ dark_omens

17 Juin 2013

State of Mind aura surtout su éveiller notre curiosité par les liens familiaux et les rumeurs qui l'entourent...

Les petites histoires en écrivent parfois de plus grandes. Parfois non. Et lorsqu'elles se contentent de rester dans cette ombre grisâtre d'un anonymat informe, elles sont la source inépuisable des rumeurs les plus insensées. Elles finissent alors par alimenter une légende altérée par ce maudit temps qui dénature sans cesse nos souvenirs.

Remémorons-nous en cet instant ces temps troubles, froids et effrayants, où certaines de nos idoles les plus adulés furent décapitées. Souvenons-nous, en effet, de l'emblématique Iron Maiden qui perdit son illustre chanteur, Bruce Dickinson, lassé, semble-t-il, par l'immobilisme d'un Steve Harris peu enclin à laisser sa créature se disperser en d'autres terres que celles d'un Heavy Metal dont il accepte les déclinaisons seulement si elles ne s'éloignent pas trop des bases fondatrices de son style de prédilection. Bien évidemment nul, si ce n'est les acteurs même de ce drame, ne sauraient dire aujourd'hui dans quelle mesure le contexte défavorables au genre défendu par la Vierge de Fer fut, ou non, coupable de ce départ. Ni même si le choix de Dickinson ne fut pas déterminé à l'aune d'autres critères plus obscurs encore. Certains détails concernant cette séparation resteront sans doute méconnus.

Quoi qu'il en soit, ainsi étêté, la formation britannique se mit en quête d'une nouvelle voix. Une quête dantesque qui vit le management du groupe assaillit par les candidatures émanant de tout pays, de toutes cultures. Aussi fantaisistes qu'improbables. Aussi sérieuses que professionnelles. Spécialistes ou anonymes voulurent caresser ce rêve. Des noms circulèrent en dépit, parfois, du bon sens le plus élémentaire. On parla, encore, de Michael Kiske (ex-Helloween, Unisonic).

Et alors que le corps encore chaud de Bruce ornant le trident d'Eddie (sur le single Hallowed Be thy Name (1993)) assassinait les espoirs de nombres d'adeptes, il faisait naître ceux de nombreux autres dont les vocations larvées s'affirmaient. Etre le nouveau chanteur d'Iron Maiden, quelle formidable opportunité, en effet. Une opportunité qui, officiellement, n'était entravée par aucun critère éliminatoire. Mais qui, officieusement, on l'apprendra bien plus tard, était restreinte par la langue de cette nouvelle recru qui devait obligatoirement être anglophone.

Parmi cette foule immense de candidat déclaré, ou pas d'ailleurs, le nom de Solli fut aussi évoqué. Mais qui est Solli, me direz-vous? Solli est le chanteur de Psycho Motel. Qui est Psycho Motel, ajouterez-vous? Un groupe né sous le nom de The Untouchable et scellant la rencontre artistique du bassiste Jamie Stewart (ex-The Cult) et du guitariste Adrian Smith (ex-Iron Maiden). Le lien entre Adrian et l'évocation du nom de Solli prétendant à rejoindre les forces vives de Dave Murray et de ses complices est trop évidentes pour ne pas donner crédit à la candidature de Solli. Voilà autant d'élément intrigants suffisant pour s'intéresser à ce State of Mind, premier album de Psycho Motel.

Concernant ce disque, il nous faudra immédiatement dire que musicalement il nous offre un univers différent des sphères dans lesquelles évoluent son illustre homologue puisqu'il nous propose, principalement, un Hard Rock dense aux accents Heavy prononcé.

A ce stade, il est important de noter qu'Adrian Smith s'épanouis, à l'évidence, davantage ici que dans l'implacable machine de Steve dans laquelle il était quelque peu entravé. Cette liberté nouvelle exprimée au cœur de cette musique séduisante qui, sans marquer nos esprits de manière inaltérable, nous offre quelques sympathiques moments (Psycho Motel, Western Shore, Excuse Me).

Néanmoins, alourdissant considérablement ces titres, il y a ces guitares lourdes aux sonorités très en phase avec une modernité très en vogue alors (Neo, Grunge, Power US...). Certains morceaux sombrent même totalement dans cette pesanteur étouffante (World's On Fire, Rage, Killing Time...). Des aspirations rendant indiscutablement cet album difficile d'accès. Le contraste saisissant qu'elles offrent avec le travail mélodique effectué en parallèle ici est, en effet, déconcertant.

State of Mind aura donc su éveiller notre curiosité par les liens familiaux et les rumeurs qui l'entourent, mais n'aura, malheureusement, pas su nous convaincre fort de son expression trop incohérente.

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