Starchild

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Nom du groupe Starchild (GER)
Nom de l'album Starchild
Type Album
Date de parution 17 Avril 2014
Style MusicalPower Mélodique
Membres possèdant cet album3

Tracklist

1. Starchild
2. Black and White Forever
3. It's My Race
4. Morning Star
5. Visions
6. Thief of the Crown
7. Still my Planet
8. Atalya
9. Reaching the Land
10. Runner
11. Underwaterworld
12. Forever
13. Eyes of History

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Starchild (GER)


Chronique @ dark_omens

31 Octobre 2014

Dans un sillage très "Kiskien"...

Dans les années 30, quelque part au Mexique, dans la galerie d'une ancienne mine du Copper Canyon pour être plus précis, une jeune américaine déterre les ossements de plusieurs hominidés et notamment ceux d'un enfant au crâne étrangement déformé. Cette découverte restera ignoré jusqu'en 1999 alors que l'auteur et chercheur Lloyd Pye récupère une partie de ces restes. Persuadé de tenir là une preuve irréfutable de l'existence d'une vie extra-terrestre, et non désintéressé, aussi, par la renommé qu'une telle annonce pourrait lui apporter, il crée la fondation Project Starchild et dévoile au monde ce qu'il prétend être la dépouille d'un être venu d'ailleurs. Ainsi naît la formidable légende de l'enfant des étoiles. Le Starchild.

S'en suivra, bien évidemment, une bataille d'experts qui, à coup d'analyses, défendra ses thèses. Une histoire qui trouvera, en partie, son épilogue en 2003 lorsqu'un énième examen effectué par un labo spécialisé dans l'ADN déterminera qu'il s'agit du crâne non seulement d'un enfant né d'une mère humaine mais probablement atteint d'une maladie congénitale de type hydrocéphalie, syndrome de Crouzon, ou encore, peut-être, holoprosencéphalie.

Une théorie que, bien évidemment, les adeptes du projet Starchild n'auront de cesse de réfuter.

Voilà la légende dans laquelle le groupe allemand Starchild aura décidé de puiser sa substance créative.

A dire vrai, parler ici de groupe est très exagéré puisqu'on ressentira davantage ce collectif comme étant celui du chanteur et guitariste Sandro Giampietro, essentiellement connu pour être un des acolytes de Michael Kiske, auquel seront venus s'ajouter quelques vétérans de la scène Heavy Speed Metal saxonne tels que Michael Ehre à la batterie (Gamma Ray, Love.Might.Kill, Nitewalk, ex-Metalium), Jens Becker à la basse (Grave Digger, ex-Running Wild, ex-X-Wild) ainsi qu'une violoniste virtuose d'origine russe Esmeralda (Lina Dobrynina de son véritable nom). Voilà quelles sont les acteurs principaux que l'on peut retrouver sur ce premier effort éponyme de cette formation qui sort en cette année 2014.

Que dire encore si ce n'est qu'il y a aura dans cette expression de nombreux accents qui ne seront pas sans nous évoquer le Helloween de ces temps jadis où Michael Kiske tentait de le dévoyer de ses velléités lyriques et mélodiques. Pas tant dans une propension affichée à l'exercice d'une rapidité très présente mais, justement, dans l'emploi de cette musicalité toute particulière dont le chanteur allemands était le plus fervent défenseur. Il y a également dans les travaux de cette formation quelques inflexions proches d'Iron Maiden et d'Edguy. Des intonations mises en exergue, principalement, par la voix d'un Sandro Giampietro au timbre parfois très similaires à celui d'un Bruce Dickinson (Eyes of History...) ou d'un Tobias Sammet (It's my Race...).

Quoi qu'il en soit l'ensemble est très plaisant et nous propose même quelques moments très réussis (l'excellent Starchild, le très bon It's My Race, Eyes of the History, Morningstar ou encore, par exemple, Visions et son refrain typiquement allemand...).

Bien évidemment fort d'une parenté aussi marquée avec l'univers du chanteur d'Unisonic et des accointances aussi flagrantes, il eut été dommage que ce plaidoyer ne puisse se targuer de la présence du vocaliste germain. Black and White Forever nous propose donc un duo entre les deux chanteurs. Le titre est intéressant dans sa construction puisque après un démarrage très intimiste et doux, sous la forme d'une ballade donc, il s'emballe pour devenir quelque chose de plus dynamique et énergique. Encore une réussite en somme.

Le premier effort éponyme de Starchild est donc un opus très sympathique qui, selon votre humble serviteur, ne saurait véritablement décevoir les adeptes de la créativité de Michael Kiske, d'Unisonic et, plus généralement, des gens ouverts à ce genre de musicalité particulière.

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