Spiritual Sickness

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16/20
Nom du groupe Zealot Cult
Nom de l'album Spiritual Sickness
Type Album
Date de parution 26 Octobre 2018
Labels Blood Harvest
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album4

Tracklist

1.
 Spiritual Sickness
 05:07
2.
 Sea of Suffering
 05:44
3.
 Repent in Flames
 04:00
4.
 Left to Rot
 04:21
5.
 Blades of Jihad
 05:34
6.
 Servi ad deum
 04:33
7.
 Thy Will Be Done
 04:06
8.
 In the Shadow of the Beast
 07:42

Durée totale : 41:07

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Zealot Cult


Chronique @ Darksaucisse

21 Décembre 2018

Une galette 100% old school faite avec passion et destinée aux aficionados du genre...

Direction l’île d’Émeraude pour cette chronique avec un groupe formé il y a de cela une dizaine d'année, en 2008, et qui a su prendre son temps pour sortir son premier album. Zealot Cult, donc, formation ayant fait allégeance au Death Metal des Anciens avant la sortie de son album, nous aura confectionné une démo éponyme et un EP Karmenian Crypt, sorti en 2016 et passé relativement inaperçu car pas particulièrement mémorable. Alors quid de ce premier album Spiritual Sickness sorti en cette fin d'année 2018 sur le label Blood Harvest Records ?
Avant toute chose, notons que le groupe bénéficie d'une superbe illustration signée par l'incontournable Paolo Girardi (qui ferait bien tout de même de renouveler sa palette de couleurs) sur laquelle figure une ville en ruine, des cadavres à gogos, pendus, empalés, et, au centre, la silhouette d'un médecin de peste circulant au milieu de ce charnier. Tout un programme donc...

Zealot Cult démarre son album avec le titre éponyme "Spiritual Sickness" qui, d'emblée, pose la barre très haute avec un riffing old school vicieux qui nous rappellera rapidement le Death des premiers albums. Mais outre l'influence de la bande à Schuldiner, un gros morceau du Morbid Angel de la période Covenant/Domination poindra à l'écoute notamment de morceaux comme le redoutable et écrasant "Sea of Suffering" (qui n'est d'ailleurs pas sans faire penser à un certain "Where the Slime Live"), absolument dévastateur et tout en lourdeur, ou de l'assassin "Blades of Jihad" au riffing bien incisif. Et puisqu'on est dans la comparaison, on pensera également un peu à Obituary dans la composition de morceaux 100% floridiens comme les efficaces "Left to Rot" et "Servi ad Deum". Les comparaisons sus-citées ne s’arrêtent pas là puisque le chant éraillé apparaît comme un mélange entre ceux de Tardy et Schuldiner. Vous ne pourrez pas dire qu'on ne vous avait pas prévenu ! Et puis les influences sont quand même loin d’être dégueulasses, avouons-le...

Les morceaux sont tous plus ou moins sortis du même moule, assez énergiques, exception faite du pachydermique "Sea of Suffering". Le tout se voit, qui plus est, épicé de nombreux solos tranchants et bien ficelés ainsi que de quelques leads justement dosés et apportant une réelle plus-value à l'album. Le titre final "In the Shadow of the Beast" nous étonnerait presque avec son démarrage aux saveurs Boltthroweresques, oscillant entre lourdeur martiale et subtilité pour finir en apothéose à grands renforts de leads.

Côté production, on pensera à une version plus moderne de celle du Domination de Morbid Angel avec la saveur old school de la production et la clarté ainsi que la puissance de productions plus modernes mettant en valeur chaque instrument, sans que l'un ne supplante l'autre, et octroyant à l'album la puissance nécessaire à ses morceaux.

Si l'originalité n'est absolument pas de mise sur ce Spiritual Sickness (ce que lui reprocheront certains), aux influences Death floridienne fortement marquées, le résultat est toutefois au rendez-vous avec une galette 100% old school faite avec passion et clairement destinée aux aficionados du genre. Moi le premier puisque ce premier opus de Zealot Cult pourrait bien finir dans mon top de fin d'année. On espérera toutefois que le groupe saura pour son prochain effort digérer quelque peu ses influences pour en faire véritablement ressortir sa propre identité et parfaire le travail entamé ici.

1 Commentaire

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VENOM59 - 25 Décembre 2018:

Une bonne surprise cet album, il m'a subjugué dès la première écoute.

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