Sons of Thunder

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17/20
Nom du groupe Driver (USA)
Nom de l'album Sons of Thunder
Type Album
Date de parution 26 Septembre 2008
Labels Metal Heaven
Style MusicalHeavy Metal
Membres possèdant cet album21

Tracklist

1. Titans of Speed 02:31
2. I'm a Warrior 04:23
3. Fly Away 03:56
4. Heart's on Fire 03:17
5. Sons of Thunder 03:12
6. Never Give Up 04:04
7. Change of Heart 05:15
8. Dark World 03:13
9. Winds of March 03:12
10. Only Love Can Save Me Now 02:59
11. Tears That I Cry 03:36
12. I Believe in Love 04:08
Total playing time 43:46

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Driver (USA)


Chronique @ Hellsheimer

23 Septembre 2008
Driver. Un nom qui ne dira sûrement rien aux plus jeunes d'entre vous mais qui rappellera quelques souvenirs aux vieux croutons qui hantent le milieu du Hard Rock depuis quelques décennies (dont moi).

En 1987 est sorti le seul et unique album de ce que l'on appelait déjà un super groupe, MARS. Ce "Project Driver" comprenait en son sein Rob Rock, jeune chanteur à la voix prometteuse… et cette Dream Team se composait aussi de McAlpine, Sarzo et Aldridge, qui ont écumés la plupart de ce que la terre porte en groupe de Hard Rock racé.
Après une très courte carrière, Rob Rock continua sous le simple nom de Driver s'entourant de Roy Z (devenu, depuis, un producteur renommé), du batteur Reynold "Butch" Carlson et de quelques autres qui ne sont pas associés à cette reformation. Le décor étant maintenant planté, qu'en est-il de la musique ?

Tout simplement, ce "Sons of Thunder" reprend les choses là où "Project Driver" les avait laissées. On a toujours affaire à un Hard Rock de grande classe, limpide, aux envolées de claviers et aux refrains entrainants, à ranger du coté des meilleurs albums de Rainbow. Le son n'est pas resté ancré dans les années 80 et se veut très actuel. Les compositions tiennent la route, et les instrumentistes de ce cru 2008 n'ont rien à envier à leurs glorieux ainés. C'est bourré de solis enlevés, de rythmiques qui arrachent et la voix de Rock est parfaite dans ce style de musique, aigüe… mais juste comme il faut pour ne pas trop casser les oreilles.

Le titre éponyme est trés enlevé au niveau rythmique tout comme "Dark World", "Winds of March" ainsi que l'intro de l'album. On touche du doigt le progressif avec des titres comme "Never give up" ou "Fly Away", prédominence du clavier aidant.
"Chance of Heart", ballade mielleuse à souhait, fera chavirer plus d'un coeur (même si on est loin de certains chef d'oeuvres du genre, composés entre autres par Journey ou Toto). On lui préfèrera d'ailleurs "Only Love Can Save Me Now", qui se rapproche plus des standards du genre avec un refrain plus enlevé ou "I Believe in Love" et ses parties de piano.

Comme dans la plupart des sorties actuelles, cet album n'apporte vraiment rien de neuf, mais reste fort agréable à écouter, Rob Rock s'avèrant etre l'un des meilleurs vocalistes du style (au coté des Joe Lynn Turner ou Jorn Lande).

9 Commentaires

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metalpsychokiller - 24 Septembre 2008: Alors on comprend mieux et on est sur la meme longueur d'ondes!!! lol
LiegeLord - 24 Septembre 2008: Je sais déjà quel cd je vais me procurer fin de semaine!
powerfil - 05 Novembre 2008: cet album m' a donne envie d'aller voir la disco de rob rock car je le trouve super comme chanteur: le guitariste solo est super doue et les chansons super melodiques! que du super partout en fait !!!!!!!
metalpsychokiller - 11 Novembre 2008: rob rock et ZZZZZZZZZZZZZ !!!! que des tueries, fonces!!!
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Chronique @ Chacal

03 Mars 2009
Pour beaucoup cet album sera certainement considéré comme le premier essai d'un nouveau combo ricain mené par les 2 pointures que sont Rob Rock et Roy Z. Pourtant il n'en est rien. Revenons en cette bonne vieille année 1987 : un ovni nommé étrangement « M.A.R.S.: Project: Driver » atterri sur notre planète. A son bord, un équipage plutôt gâté côté talent : imaginez Rob Rock accompagné de Tony MacAlpine, Tommy Aldrige et Rudy Sarzo... La première pierre de l'édifice est jetée mais il aura fallut patienter plus de 20 ans pour voir surgir à nouveau ce projet toujours mené par le très chevelu Rob (mais dont la consonance a été réduite, certainement par l'érosion).

20 ans c'est long. L'avantage, c'est que durant cette période là, les musiciens ont pu rouler leur bosse et acquérir une expérience hors norme. Rob Rock, aussi surnommé « The voice of mélodic metal », a arpenté grand nombre de scènes avec des groupes que l'on peut considérer comme des pointures : Axel Rudi Pell, Impellitori ou autre Joshua pour ne citer que les plus grands. Roy Z, en plus de maitriser la 6 cordes comme personne, endosse le rôle de producteur et prête main forte à Bruce Dickinson, Rob Halford, Glenn Hugues ou encore W.A.S.P.
Pour éviter d'y passer la nuit, je ne vais même pas parler des autres membres de Driver : rien qu'avec le chanteur et le guitariste, tout nous laisse croire que l'on va se ramasser une bonne dose de heavy mélodique dans les choux fleurs et que ce « Sons of Thunder » va nous laisser la joue rouge au vu de la gifle qui nous attend. Et pourtant …

Dés les premières notes l'effet « déjà entendu » nous assaille et reste présent derrière chaque riff. Aucun doute sur la présence du chanteur aux sein des groupes suscités : on a même franchement l'impression d'écouter des titres d'Axel Rudi Pell ou d'Impellitori : même conception, même voix, mêmes riffs, … bref, si je défend souvent les groupes très inspirés des dinosaures des années 80, là je m'aventurerais jusqu'à dire que c'est vraiment proche du plagia pur et simple : l'intro très « Zombie Stompienne » laisse place à un « I'm a warrior » qui semble tout droit issu de l'album « Nasty réputation », avec, au passage, quelques idées empruntées à Jack E Lee (époque Bark at the moon) ; « Fly Away » sonne comme un classique de Malmsteen ; « Dark world » à repris purement et simplement l'introduction de « Waiting for darkness » du madman … Bref arrive un moment où ça fait beaucoup.
Pourtant, on est d'accord, Rob Rock possède toujours cette voix reconnaissable entre 1000 et maitrise parfaitement les refrains mélodiques entêtants ; Roy Z ne lésine pas et envoi du bois : gros riffs bétons, solos démoniaques au phrasé rapide indiquant clairement que maitre Malmsteen à fait partie de ses influences chères. Et pourtant, malgré tout leur talent, on a l'impression d'écouter des morceaux écris en 1988, comme si cet album avait été composé juste après « M.A.R.S.: Project: Driver ».

Je ne dis pas pour autant que c'est mauvais, mais « classique » n'est même pas assez fort pour qualifier le contenu de « Sons of Thunder ». Ceux qui écoutent du métal depuis peu de temps trouveront en cet album un très bon résumé du style pratiqué au début des années 90, mais pour les autres, qui comme moi y ont baigné dedans, cela ne sent pas le réchauffé mais carrément le cramé, ce que je trouve vraiment limite quand on a à faire à des musiciens de ce gabarit !

Malgré une bonne production, des musiciens talentueux possédant une technique et une expérience irréprochable, la magie n'a pas opérée comme je m'y attendais. Plutôt que de se dire « Waouh, quelle pêche ces vieux », on serait plutôt censé à dire « Alzheimer, n'est pas loin, ils ne se rappellent pas qu'ils l'ont déjà faite celle là ? ».
A ne conseiller qu'aux nouveaux venus dans le monde magique et extraordinaire du hard rock, pour les autres, réécoutez plutôt les originaux.

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Chronique @ metalpsychokiller

09 Décembre 2008
Fondé en 1989 par le chanteur Power à la notoriété planétaire Rob Rock et le non moins connu Roy.Z Ramirez, Driver délivra en 1990, une K7/Ep démo 5 titres plus que prometteuse avant que ses membres ne partent en tous sens à la recherche d’horizons musicaux plus personnels et expérimentaux.

Rob Rock officia sur divers projets avec des combos comme Impelliteri, Joshua, Warrior, Avantasia, ou encore Axel Rudi Pell et devint l’un des chanteurs Métal les plus appréciés et reconnus. Roy Z pour sa part acquis une dimension énorme en tant que producteur avec en autres ses travaux pour Judas Priest, Bruce Dickinson, Rob Halford ou encore Helloween. Le duo d’Orlando, sous la mention «Rob Rock», délivra aussi 4 opus appréciables de heavy métal depuis 2000 et décida finalement de pondre une offrande de l’originel Driver.
Entre temps les membres initiaux s’étaient eux aussi un tant soi peu aguerris… Jugez en vous-mêmes: Le batteur Reynold «Butch» Carlson était derrière les futs de Tribe After Tribe (le side project de l’écolo humaniste sud africain Robbie Rob que je vous invite à découvrir) et Kollarbone. Le claviériste Ed Roth œuvra pour Glenn Hugues, Ronnie Montrose, Rob Halford ou encore Impelliteri. Et enfin le bassiste Aaron Samson assurait pour George Lynch, Rowan Robertson ou John 5.

Que du beau monde donc; et l’on et l’on ne peut qu’avoir un préconçu favorable quand à la reformation du quinton et la sortie de ce «Sons of Thunder» dont 5 titres datant de la genèse ont été réenregistrés et complétés par 7 nouvelles compositions.
Et le résultat est à la hauteur du vécu et de l’expérience des musiciens, c’est le moins que l’on puisse dire…
De l’excellent Heavy métal mélodique Us, bien couillu et pêchu sur des lignes musicales très accrocheuses et vous conquérant dès la première écoute. Dès l’intro «Titans of speed», l’impression que les chevaux vont être lâchés s’ancre en vous à juste titre et le «I’m a warrior» suivant vous donne immédiatement raison. Un petit arrière gout de Jon Bon Jovi, agrémenté d’un refrain hymnique quasi power à la Manowar, une ligne organique futuriste, un solo qui déchire, et le timbre de voix clair montant sans efforts dans les aigus et les décibels (sans atteindre les castras rébarbatifs!!!) et l affaire est déjà gagnée pour le Band. Les trois titres suivants, appliquant la même recette feront aussi mouche sans coups férir et vous vous surprendrez à entonner les refrains à tue tête.
Jusqu’à ce -Put…- de «Never give up» qui ne me lâche pas depuis quinze jours…Une intro démoniaque composée juste d’une ligne musicale guitaristiques mais revenant tout au long du morceau et s’ancrant inexorablement dans vos neurones. Une puissance contrôlée et délivrée à bon escient sur une atmosphère envoutante, un chant qui dès le «every day, another war» inaugural vous séduit, des harmonies exceptionnelles comme sur les dégoulinés des six cordes et enfin un refrain velouté. En trois mots, du grand Art!!!
Après un tel morceau qui tue, nos ricains nous proposent une plage plus calme pour se remettre. Et la encore une franche réussite, «Change of heart» a une consonance à la Thin Lizzy (époque black rose) et aurait très bien pu être composée par Phil Lynnott dont la suavité du timbre de voix aurait sur ce morceau été un régal.
Le restant de la galette sera de la même qualité et du même acabit; quoiqu’un peu plus prog. Les deux titres «Only love can save me now» débutant comme une semi ballade, et le «I believe in love» de clôture -Dont l’intro piano suinte celle de «Dream on» d’Aérosmith- étant pour leur part concoctés sur des tempos plus lents et donnant un rendu plus soft.

Pour en finir avec ce «Sons of Thunder» particulièrement réussi et qui contentera tous les amateurs de ce genre, on ne peut que reprocher à ses membres de nous avoir sevrer de leurs talents pour batifoler sur la planète métal durant toutes ces années. Imaginez donc toutes les offrandes dont ils auraient pu nous gâter durant ces 18 années…
Frustrant!!!

18/20 METALPSYCHOKILLER

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