Sonic Scapes & Weedy Grooves

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17/20
Nom du groupe Belzebong
Nom de l'album Sonic Scapes & Weedy Grooves
Type Album
Date de parution 20 Avril 2011
Style MusicalStoner
Membres possèdant cet album9

Tracklist

1.
 Bong Thrower
 08:18
2.
 Names of the Devil
 04:41
3.
 Witch Rider
 05:21
4.
 Acid Funeral
 11:40

Durée totale : 30:00

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Belzebong


Chronique @ hemistes

02 Décembre 2012

Avec seulement quatre titres, le groupe arrive à sortir un album de très bonne qualité ...

J'ai toujours détesté les groupes pratiquant de la musique uniquement instrumentale. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai toujours trouvé le temps long à l'écoute de ce style de groupe. C'est donc avec un fort mauvais état d'esprit que j'ai abordé la première écoute de ce premier album des polonais de BELZEBONG.
Après une première démo sortie en 2009, le groupe décide de sortir l'année dernière (2011) son tout premier album "Sonic Scapes & Weedy Grooves".

Déjà pour commencer, j'ai tout de suite aimé la pochette avec cette couleur verte bien flash rappelant la couleur d'une plante aux forts effets psychotropes. Durant l'observation de la pochette on voit que l'on doit se trouver dans une tombe fraichement creusée et participant contre notre gré à une cérémonie des plus occultes. La présence de trois prêtres zombies et du bouc ne fait que renforcer cette idée.
On va donc sombrer dans un tréfonds musical aux relents putrides et psychotropes.

C'est donc légèrement rassuré que je me lance à l'écoute de ce premier opus. Je ne vais pas vous raconter l'évolution de mon état d'esprit au fur et à mesure de ma première écoute, mais j'ai vais plutôt vous résumer ce que je pense de ce premier effort après plus d'une vingtaine d'écoutes (là je vous donne un indice...)

Basse bien grasse et suintante, riffs groovy, ambiance lourde voilà en gros comment résumer la musique du groupe.
On plonge complètement dans l'univers du groupe, la lourdeur de leur musique n'est pas sans me rappeler un mélange de doom stoner à la ELECTRIC WIZARD et un côté plus gras et dégoulinant à la BONGZILLA. Voilà en gros à quoi je rapprocherai le groupe.
La musique du groupe est suffisamment riche en riffs pour que l'on ne trouve pas le temps trop long à l'écoute de cette demie heure de musique.
C'est là où se trouve le point fort de cet opus, il est très varié et immersif pour pas que l'on s'ennuie car comme je vous l'ai dit en début de chronique, un groupe d'instrumental peut très vite m'ennuyer.
Bien entendu le groupe ne se contente pas de copier ces ainés, il tente de proposer quelque chose de plus personnel, mais là c'est un peu plus difficile car on ne peut s'empêcher de penser aux références que j'ai cité plus haut. Mais je ne leur en tiendrai pas rigueur cette fois là car BELZEBONG a vraiment réussi à me réconcilier avec ce genre musical que je trouvais très chiant.

Avec seulement quatre titres, le groupe arrive à sortir un album de très bonne qualité qui peut très facilement inquiéter les spécialistes du genre comme KARMA TO BURN ou BONGRIPPER. Car là où se dernier m'ennuie assez vite, BELZEBONG arrive à capter mon attention et à me garder dans un état constant de dévotion à leur musique putride.
Bref vous l'aurez compris, je ne peux que vous conseiller ce groupe qui réussi un bon premier album.
Allez à vous de jouer chers lecteurs.

1 Commentaire

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rikkit - 10 Mai 2013: C'est du Electric Wizard instrumental en peut être plus déconneur, et ça déchire.
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Commentaire @ Trndblck

13 Juin 2012

Tout est dans le titre

Si la Pologne n’est pas en reste niveau metal, on est assez peu habitué à voir émerger de cette contrée des groupes de stoner doom. Il fallait bien remédier à cela, et c’est Belzebong qui s’est proposé pour expliciter au monde que le pays n’était pas à la traîne en matière de musique enfumée.

N’y allons pas par quatre chemins, il est inutile de s’éterniser : cet album est une tuerie.

Que ce soit le nom du groupe, le titre ou la pochette, d’emblée tout est dit et l’on sait à quoi s’attendre : de la fumette et autres chimies rigolotes, de la référence spatialo-zombiesque, du satan, et puis des groovy riffs qui n’ont d’égal que leur puissant fuzz.

Déjà vu me direz-vous, et je comprendrais très bien que vous préféreriez vous retourner vers votre discographie complète de Sleep, en double, une pour la collection, l’autre pour l’écoute journalière rituelle. Oui mais voilà, nos Polonais ont décidé de nous décoller de notre rituel en s’imposant sur la platine. Et quelle claque ! Si la référence à Sleep semble évidente (cf. le premier riff de l’album), elle a au moins le mérite d’être tout à fait digérée et intégrée à un propos personnel, qui n’est pas sans s’influencer d’autres références du genre (Bongzilla ne semble effectivement pas si loin).

Le fuzz est brûlant, les riffs sont riches et inspirés, ils creusent leurs sillons dans nos crânes ravagés, le groupe parvient à se montrer novateur en imposant ses compos aussi heavy que psychédéliques. En gros, tu prends ta bouteille de whisky et tu ne te poses pas de question, tu te l’enfiles à mesure que les riffs te prennent, tu headbangues à t’en dénuquer la gueule, et puis tu profites du son bien crade qui t’es offert.

Faut-il vraiment rajouter quelque chose ? Ça groove, ça fuzz, ça arrache, alors qu’est-ce que tu fais encore là ?

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