Je l’avais annoncé dans ma chronique de leur EP live, il me tardait d’avoir la nouvelle production d’
Alcohsonic. Une galette avec un gros son bien gras qui ferait trembler les murs de chez moi et qui ferait flipper mes voisins. Mon souhait est donc exaucé en ce début d’année 2009, je viens de trouver ce
Songs from the Delirium Tremens World dans ma boîte aux lettres et ça envoie. Juste pour le fun je pourrais lancer le débat de ce qu’est la définition du
Delirium Tremens pour
Alcohsonic. Est-cela maladie (pour ceux qui ne le savent pas c’est la conséquence neurologique la plus sévère du syndrome de sevrage d'alcool) ou la bière ? Bref on ne va pas s’aventurer dans un pays ou l’on ne boit que de l’eau….
Dès que la galette se lance nous sommes plongés dans un univers délirant ou je vois des petits lutins la choppe à la main. Chacun ira de sa propre interprétation de cette intro mais je me verrais bien en Ireland en train de picoler avec des lutins. Bien sur ils auraient des chopines bien trop grandes pour eux car il me faudra plus qu’un dé a coudre pour étancher ma soif. Mais je m’égare, revenons a nos moutons car si l’intro et l’outro sont délirantes, la musique est quand a elle fichtrement bien foutue. On notera pour commencer le bon gigantesque de la production. Le son est titanesque et pour un disque de rock/stoner ça fait très mal. Le son des guitares est bien épais, la basse très ronflante et la batterie sonne très bien. Un mot a ajouté mes petits lutins, « non tu as tout a fait raison).
L’excellent « Follow Me, I’ll Flee For From You » ouvre la marche en avant du groupe. D’emblé ce titre nous ouvre toutes les perspectives du groupe. Punchy quand il le faut, félin par moment, l’on se régale et ça ne fait qu’un titre. Cette constante sera bien là tout au long de l’album. Comme si les années 70 s’étaient données rendez vous dans notre monde de lutin, un gros son à la main.
Alcohsonic digne héritier du Zeppelin de Plomb ? Sans doute. On retrouve au cours de l’écoute tous ces éléments qui font la force du tant jadis. Les riffs sont très bien enchaînés avec un consonance désertique supplémentaire qui fait mouche. Mi zeppelinien, mi kyussien 100% excellent. L’on se complait autant dans les parties endiablées que dans les parties plus planantes, le mélange étant fait avec justesse. Les breaks plus cool sont aux antipodes de certains passages plus enlevés (même parfois funky).
Comme souvent il y a un grand gagnant et c’est (roulement de tambour de lutins) : Sébastien. Déjà a son avantage sur le live (surtout la partie acoustique, et ce malgré un son bof bof), il démontre que le grain de sa voie sait faire du rock. Enveloppante et remplis d’un grain très appréciable, il sait se moduler pour mettre en avant l’excellence des compos. Ce garçon est fait pour faire du rock’n roll c’est tout. Mais on parlera quand même des trois autres lascars car sans eux rien ne serait possible non plus. La section rythmique allie à merveille le groove et le puissance et les leads de guitare sont millimétrés.
Afin de promouvoir son album de groupe sera en concert jusqu’au mois de juin et plus si affinité donc courrez vois alcohsonic en concert car c’est encore mieux en vrai. Une vraie réussite que je l’espère ne passera pas inaperçu. Alors si les symptômes du
Delirium tremens sont aussi bons, je vais peut être arrêter le
Jack Da moi…..
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