Après avoir visité maintes fois la page Myspace de
Veil pour écouter les morceaux mis en ligne, j’ai décidé de me procurer l’album pour pouvoir découvrir réellement le groupe. J'ai été surpris de trouver le dernier disque de
Veil sur l’iTunes Store et je l’ai donc acheté en version mp3.
La pochette de l’album travaillée dans des nuances vermeilles à l’effigie d’un loup affrontant le vent sous un arbre mort représente bien cet album convaincant, mais un peu décevant par l’absence de batterie acoustique, remplacée par une batterie logicielle.
Dépressif à souhait, le deuxième CD du duo américain anéantit nos espoirs, détruit notre bonheur et nous plonge dans un monde de guerre, d’isolation et de solitude et nous transporte dans l’univers du Black
Metal dépressif sans autres préambules.
Le CD ouvre sur la pièce To
Die Alone, une pièce d’une simplicité appréciée, lourde, où les guitares crues laissent à peine ressortir l’ambiance du clavier et de la basse qui appuie la six cordes à la distorsion crasseuse et pointue. À travers la musique de Stolzträger, caractéristique du genre, les hurlements de
Thurisaz ressortent à merveille.
Suit
Resilience, une pièce plus intense par la voix, la guitare et les percussions synthétiques (très malheureusement !) à la gloire des Celtes. Ce morceau un peu plus complexe, mais tout de même simple, soyons honnêtes, est un bel amalgame de riffs bien choisis, en particulier la finale.
Vient finalement mon coup de cœur (meurtri) de l’album, Mater Maternis. Une pièce qui est vite devenue ma préférée, tant par la musicalité que par les paroles portant sur la nature comme étant une entité bien réelle, colérique mais maternelle. La pièce ouvre sur un riff de guitare bien «clean» et bien simple se laissant engloutir merveilleusement par la distortion inévitable des guitares. Les cris de
Thurisaz sont encore une fois horriblement beaux. La «batterie informatique» passe mieux que dans les autres titres de l’albums et me laisse moins amer dans ce régal dépressif.
Renewal vient ensuite nous remettre sur un sentier plus rocailleux et abrupt. C’est le morceau le plus rapide de l’album et le plus énergique, avec
Hope, pour mettre en musique des paroles plus agressives plus haineuses que les autres textes. Les traditions, la guerre et la mort sont au menu dans ce morceau.
La conclusion se fait, ironiquement pour un groupe de ce style, avec
Hope (Espoir). C’est un morceau qui ne se démarque pas vraiment de l’album et qui ressemble à Renewal dans sa musicalité et sa construction.
C’est un album que je ne regrette pas d’avoir acheté mais qui ne sera probablement pas longtemps dans ma liste de lecture, car je dois l’admettre, on se lasse vite, mis à part Mater Maternis qui est un morceau exceptionnel et que je recommande à tout les amateurs de Black
Metal dépressif.
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