Light Pupil Dilate est un trio heavy-rock-power en provenance d’Atlanta en Géorgie, formé en 2002 et n’ayant à son actif jusqu’alors qu’un «
Cascades » autoproduit en 2003. Quelques tournées en 2004 et 2005 avec
Mastodon et
All That Remains, une signature chez Lifeforce records, et le combo nous distille ce «
Snake Wine » qu’il coproduit en compagnie de Matt Washburn (Norma jean, et
Mastodon encore).
Le cover (dont l’artwork laisse sincèrement sceptique pour ne pas dire plus…) affiche fièrement au verso que nos trois ricains nous offre « une messe de sons et de furie » d’une part. Et d’autre part un mélange de genres allant du métal classique (
Slayer,
Sepultura), au progressif (
King crimson, Yes), au hardcore (
Converge) et au punk. Tout un programme en effet semblerait-il !!!
Ce qui est certain en fait, est que cette galette est un patchwork de styles sourcés rock et métal dans lequel on se perd et s’égare allégrement. Pour schématiser un peu cependant, l’inspiration majoritaire tient plutôt du Stoner/prog à la
Mastodon (décidément !!!) ou High on fire adoubée à du métal after punk. La qualité de la production, stonérisée à fond, laisse une impression étrange de lignes de basse trop en avant et confère à l’ensemble un coté touffu et brouillon. Les compositions originales et aventureuses suintent ainsi le talent mais restent à l’état de friches. Et ce d’autant plus que le jeu du batteur, Michael Green, au groove alambiqué et appréciable, est truffé de descentes de toms, de roulements de caisse claire et de breaks ; ce qui renforce encore le manque de limpidité et ajoute à la confusion…
Parallèlement et paradoxalement, le résultat de ce métissage musical accouche d’une finalité surprenante. La voix d’Eric Searle, aux intonations de Robert Smith, et de récurrentes touches Rock psychédélique des années 70’s engendrent des plages à l’instar de « Twinckly ou Selfless » sonnant comme du « The Cure » en live. Ce qui ne devait pas être le dessein initial souhaité par Light Pupil Dilate…
En définitive, et même si « Big open » et sa ligne de guitare aérienne et fixatrice se démarque un peu, l’ensemble de la tracklist tend à l’apposition assez rébarbative de plans stylistiques métal divers. Cela reste confus et peu abouti (voir fouillis) à mon sens, quand bien même le potentiel sous jacent du trident parait intéressant
METALPSYCHOKILLER
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