Shockwave

ajouter les paroles de l'album
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
17/20
Nom du groupe Dead City Ruins
Nom de l'album Shockwave
Type Album
Date de parution 19 Août 2022
Labels AFM Records
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album7

Tracklist

1.
 Preacher
 03:57
2.
 Vision
 02:38
3.
 Madness
 03:43
4.
 Speed Machine
 03:27
5.
 Rain
 03:39
6.
 Dog on a Leash
 03:44
7.
 This Side of the Dirt
 02:58
8.
 Drifter
 04:37
9.
 Spiders
 03:29
10.
 End of the Line
 02:41
11.
 Blood Moon
 03:39
12.
 The Sorcerer
 03:50

Durée totale : 42:22

Acheter cet album

 $15.09  28,73 €  5,57 €  £8.12  $19.84  42,13 €  11,36 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Dead City Ruins


Chronique @ Kingeddie

18 Avril 2024

Onde de choc australienne

Au pays des kangourous, des koalas, des kiwis, des krocodiles (et de tous les animaux commençant par k!) et accessoirement du plus connu des groupes de rock du monde (oui oui, AC-DC, bien sûr !), ce combo australien répondant au nom de Dead City Ruins (ruines de la ville morte en french !) a retenu toute mon attention (comme on dit dans les lettres de motivation). Après un "Never Say Die" sorti en 2018, très orienté Black Sabbath (tiens donc ?), avec un chant très influencé par Ozzy (logique !), le changement de producteur et l'arrivée d'un nouveau chanteur nommé Steve Welsh vont remettre les compteurs (électriques) à zéro..

Le groupe de Melbourne, dont les influences naviguent entre les Guns, Deep Purple, Led Zep et Monster Truck, nous sert une galette de haute intensité boostée par une nouvelle production plus dynamique et nerveuse, au son très affûté, avec un gros effort sur la section rythmique !
"Shockwave" , puisque c'est le titre de l'album, porte très bien son nom : son écoute provoque bien une onde de choc, salutaire je vous rassure, ce genre de frisson qui vous parcourt l'échine et vous laisse abasourdi !

Dès le départ, les deux guitares annoncent la couleur : le premier riff de "Preacher "déboule et dès les premières paroles du chanteur, on devine que "c'est pas l'heure de la sieste", comme son titre l'indique, c'est l'heure de "prêcher" le bon gros hard à vous décrasser les cages à miel !
Un peu dans l'esprit de D-A-D, le quintet ne cherche pas midi à quatorze heures (vieille expression qui signifie "en plein dans ta face !") et réussit le tour de force de torcher des brûlots en moins de 3 minutes chrono : "Vision", "This Side of the Dirt" et "End of the Line", l'efficacité dans l'urgence, une recette qui a déjà fait ses preuves !

Il faut croire que depuis les années 70, les groupes australiens tels les Rose Tattoo, the Poor, Angel City, Airbourne pour les plus connus, se sont transmis cette recette miraculeuse du hard rock qui cartonne, qui vous prend aux tripes, celui qui vient directement court-circuiter toute résistance... L' énergie débordante et communicative du groupe impulsée par le nouveau producteur est leur principal atout, comme si les jacks des grattes étaient branchées directement sur les prises électriques...

Avec les moteurs qui rugissent sur "Speed Machine" et son riff virevoltant, le mid-tempo qui accélère au milieu du nerveux "Spiders" et les refrains fédérateurs avec les "Wo Ho Ho wo-oh oh" de "Dog on the leash", pas le temps de souffler, ici on fait du rock, on tient pas un stand de crêpes !
Si tous les titres se valent dans cette avalanche de watts, j'ai une préférence pour "Drifter" avec son intro apaisée et ses guitares en duo sur un mid-tempo accrocheur, "Blood Moon" et son duo basse-batterie façon "rouleau compresseur", la fausse ballade avec les belles guitares de "Rain" ainsi que "The Sorcerer" emmené par un riff bien graisseux comme je les aime...

En activité depuis 2012, DCR en est déjà à son quatrième album et, comme on vient de le comprendre, il est grand temps d'y jeter une oreille (en stéréo c'est encore mieux !). Bref, une véritable petite pépite australienne qui fait un bien fou, sans prise de tête, aussi sauvage et brutale qu'un Diable de Tasmanie affamé...

0 Commentaire

1 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Autres productions de Dead City Ruins