Shock

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11/20
Nom du groupe Andromeda (ITA)
Nom de l'album Shock
Type Album
Date de parution 18 Avril 2014
Style MusicalHeavy Metal
Membres possèdant cet album1

Tracklist

1. Anime Dannate 04:25
2. Wonderland 03:14
3. Carillon 04:22
4. Senza Macchia 04:00
5. A Testa Bassa 03:49
6. Rock Shock 04:31
7. Sangue e Male 05:54
8. 2012 05:51
9. Vola su Andromeda 03:43
Total playing time 39:49

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Andromeda (ITA)


Chronique @ dark_omens

05 Juillet 2014

Le choc escompté n'aura pas lieu...

Pour le néophyte qui n'a que faire de détails embarrassants concernant les spécificités spécifiques de genres parfois complexes à définir, le terme Heavy Metal peut revêtir de nombreux aspects aussi divers que contradictoires. Comment, en effet, ne pas être déconcertés alors même que les plus aguerris finissent par en perdre leur latin dès lors qu'il s'agira de définir avec exactitude des mouvances aux frontières parfois floues ? Comment expliquer à qui veut l'entendre que cette scène regroupe en son sein des formations telles Judas Priest, Black Sabbath, le Def Leppard des débuts, Europe et ses premiers travaux, Hell, Motorhead ou Manowar ? Autant de collectifs aux points communs pas toujours évidents à dresser.

Les terres de ce royaume sont donc vastes et en dessiner les contours confus apparaît parfois comme une tâche insurmontable.

Andromeda, quintette italien formé en 2003, fait donc parti de cette grande famille réunis sous la bannière informelle et opaque de Heavy Metal. Néanmoins, comme nous allons le voir plus loin, il n'est pas vraiment de ceux qui pratiquent son art dans le classicisme de ceux évoqués plus haut (si tant est qu'on puisse parler de classicisme pour ces illustres susnommés). Après une première demo baptisé Stage One sortie en 2007, il nous propose, en cette année 2014, de découvrir son premier véritable album Shock.

Soyons indulgents et oublions d'emblée la pochette hideuse aux couleurs criardes, et à la représentation grotesque, de ce manifeste et concentrons-nous sur son principal défaut qui n'est pas tant musical, et ce même si l'on sent parfois ces musiciens empruntés et incapables d'insuffler une saine créativité en des morceaux moyennement intéressants (les piètres Anime Dannate et Wonderland par exemple). Il ne s'agira pas non plus de ces idées subrepticement étranges donnant lieu à des instants qu'en un euphémisme bienveillant on qualifierait de "particuliers" (l'horrible préambule Electro-Techno-Trance d'un A Testa Bassa ou les méandres synthético-futuriste d'un Sangue e Male). Non, la tare la plus problématique et redoutable de ce disque réside bel et bien en ces chants qui en dehors d'être d'une banalité affligeante offre à cet opus un contraste consternant, pour ne pas dire rédhibitoire. Avoir choisi l'Italien pour habiller les soubresauts de ce Heavy Metal d'obédience américaine aux riffs gras, épais, et groovy, et, qui de surcroît prend parfois des allures que ne renierait pas Suicidal Tendencies (Wonderland), est assurément une erreur. Entendons-nous bien il ne s'agit pas ici de critiquer une décision louable et compréhensible mais simplement de souligner que cette expression n'est pas adapté dans le cas présent. Cela dit ce constat n'est qu'un point de vue très personnel et il appartiendra à chacun de se faire sa propre opinion.

L'aspect commun de ces chants, l'entrave que constitue cette langue, mais aussi cet aspect quelques peu hétéroclites du propos d'un groupe ne parvenant pas totalement à maîtriser ses envies créatives est d'autant plus regrettable que dès lors qu'il se concentre sur une direction claire, il n'est pas totalement maladroit et même plutôt séduisant. Citons Carillon, Rock Shock, Sangue e Male qui, au-delà de ces passages synthétiques dérisoires nous propose un joli break final au parfum atmosphérique et planant qui n'est pas sans nous évoquer le Prog Rock de ces années 70, ou encore l'instrumental 2012. Vola au Andromeda est même, quant à lui, l'exemple parfait de ce que pourraient nous offrir nos cinq musiciens à leur meilleur.

Malheureusement ces instants agréables seront bien trop rares et ne parviendront pas à nous faire oublier la désillusion engendrée par le reste de ce méfait.

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