Shinrabansho

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18/20
Nom du groupe Bliss-Illusion
Nom de l'album Shinrabansho
Type Album
Date de parution 28 Mai 2018
Style MusicalBlack Atmosphérique
Membres possèdant cet album7

Tracklist

1.
 7.23 Eve
 
2.
 Sunyata
 
3.
 Recovery of All Things
 
4.
 Prajnā
 
5.
 Pass Away
 
6.
 NARAKU
 
7.
 The Age of the Last Ddharma
 
8.
 Impermanence
 

Bonus
9.
 Prajnā (Re-Recorded)
 
10.
 We
 
11.
 Phantom
 

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Bliss-Illusion

  • The age of the last dharma


  • Chronique @ GrindKiller

    16 Juillet 2020

    A l'image de sa cover, Bliss-Illusion nous gratifie d'un or quasi-pur sur fond de musique obscure

    Bien que mes connaissances de la scène extrême asiatique restent faiblardes, j'ai tout de même mes petits chouchous. J'avais déjà vanté les mérites de Bloody Tyrant et je pourrais également citer le haut du panier avec Black Kirin et leur excellent National Trauma, les barrés de Sigh ou encore l'hypnotisant Black semi-dépressif de Zuriaake. Dans la famille Black Metal Asiatique, il me manquait le fameux Post-Black, et c'est là qu'intervient le groupe du jour : Bliss-Illusion, ou LE groupe de post-black chinois.

    Né en Chine autour de 6 membres, le groupe se présente comme jouant le genre sus-cité agrémenté de thématiques bien de chez eux, à savoir le bouddhisme.

    Une pochette sur fond noir, ornée d'un phœnix d'or, très typée Harakiri For The Sky, enveloppe alors de quoi vous faire planer pendant trois bons quarts d'heure, hors bonus. Alors asseyez-vous, le voyage commence.

    Alors que la nature s'éveille doucement, le premier morceau « 7.23 Eve » vous proposera d'entamer la découverte d'un chant hautement varié, passant du clean, à l'écho porté par la brume, jusqu'à la voix éraillée telle qu'on la retrouve typiquement dans le black metal classique. Mais Dryad, l'homme derrière le micro, ne s'arrête nullement là, proposant dès le morceau suivant « Sunyata » ou encore sur le vigoureux « Naraku » une démonstration de chant diphonique digne du combo The Hu. Notons également la présence de growls plus profonds voire même d'inspirations presque Heavy metal comparables à un chœur d'Iron Maiden.

    Supportant l'organe de Dryad, on retrouve Liu Zhen à la batterie avec majoritairement du mid tempo. Si vous souhaitiez du blast et compagnie, c'est par ici la sortie. Une ambiance très DSBM règne à travers les percussions dès « Recovery of All Things » ou, plus frappant encore, sur l'introduction de « Pass Away », saupoudrée d'une ride et d'un charleston particulièrement dominants, le tout couronné par les râles grinçants de Dryad. On appréciera le jeu presque tribal sur « The Age of the Last Dharma », offrant alors un peu de variété.

    Les deux guitaristes ne sont pas en reste, offrant bon nombre de passages acoustiques tout au long de l'album, et soutenus par un effet d'écho digne d'un rock psychédélique qui s'impose entre autres sur « Prajnā ». Au final, hors des passages clean, les six cordes se feront plutôt discrètes, apportant une rythmique simple mais efficace, mais permettant surtout de laisser une place non négligeable à la basse qui aura l'honneur de se faire entendre, en particulier sur « Prajnā », « Pass Away » ou encore « Naraku ».

    Au sommet du temple, elle gazouille tout au long de l'album : c'est cette sacro-sainte flûte. Accompagnée des sons de nature tels que des pépiements, et aux sonorités parfois très Saoriennes, c'est à elle que revient la lourde tâche de porter la mélodie principale en symbiose avec le chant. Li Que s'en sort haut la main, en particulier encore sur la sublime introduction de « Prajnā ». Si vous êtes là pour la flûte, c'est directement piste 4.

    A l'image de sa cover, Bliss-Illusion nous gratifie d'un or quasi-pur sur fond de musique obscure. Pinailleur que je suis, et même si les instruments sont en parfaite cohésion les uns avec les autres, une batterie un peu plus vigoureuse par moments n'aurait pas été de refus, de même pour la paire de guitare qui se fait parfois relativement petite face à la flûte. Mais malgré tout, fort d'une imagerie très prenante et d'une philosophie intrigante au sein du Black Metal via le bouddhisme, Bliss-Illusion sortait en 2018 alors, un premier album plus qu'honnête et extrêmement prometteur, le hissant sans peine dans les perles de l'Est en matière de Metal extrême.

    2 Commentaires

    2 J'aime

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    ScholomanceWebzine - 17 Juillet 2020:

    @Arioch91 : Il faut cet album est absolument magnifique et tu as raison il propose bien plus que juste du Black ou du Post-Black ! 

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