Voilà le genre de disque que je pensais ne jamais avoir à chroniquer. J’aurais ri au nez de celui qui m’aurait dit « tiens tu va chroniquer un disque sans disto, ni même de guitare ». C’est pourtant ce que je vais tenter de faire avec ce second opus du groupe
Ashram.
Après quelques recherches je me rends compte que le groupe n’est pas le premier venu et que le premier album éponyme avait plutôt fait une forte sensation à sa sortie en 2002. J’ai omis une petite chose assez importante, vous décrire le style. Nous sommes en plein néo-classique. Je vais faire mon benêt mais pour moi qui dit néo-classique dit Malmsteen (on a les référence que l’on peut), mais ici c’est plutôt piano et violon.
Mais quelle délicatesse dans l’interprétation, quelle mélancolie. C’est simple, je me suis senti tout chose après l’écoute de ce disque aux allures très cinématographiques. On se croirait dans un monde ou l’horreur est belle ou la beauté est horrible. Une chose est sur ce disque ne peut que vous toucher ou laisser un indifférent. Aucune demi-mesure n’est possible, c’est du tout ou rien. Le chant très chaude, très pénétrant de Sergio Panarella colle a merveille avec les ambiances mélodramatiques du groupe.
L’utilisation de deux types de violon (violon et violoncelle) donne une âme sans fond à ce disque ensorcellent. Le son est doux et voluptueux telle une douce brise en été.
Shining Silver Skies est un moment musical à part. Certes ce disque s’adresse à un public averti mais le rendu final est somptueux.
Une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie !!!!!
5/5
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