Seed of Sadness

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14/20
Nom du groupe Seed Of Sadness
Nom de l'album Seed of Sadness
Type EP
Date de parution 07 Septembre 2012
Style MusicalMetal Mélodique
Membres possèdant cet album4

Tracklist

1.
 Remnant of a Dying Smile
Ecouter05:08
2.
 King of Loss
Ecouter04:19
3.
 The Final Dance
Ecouter06:17
4.
 Is This the Way?
Ecouter05:18
5.
 One Man's Dream
Ecouter04:35

Durée totale : 25:37

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Seed Of Sadness



Chronique @ Eternalis

08 Novembre 2012

Il est encore trop tôt pour véritablement se faire une idée [...]

Les groupes naissent et disparaissent. Ainsi va la vie et son cycle imperturbable. Certains sont condamnés à l’obscurité pendant que la lumière reste rivée sur les mêmes personnalités. Ainsi va la vie.

Malgré tout, chaque naissance offre à chaque fois son lot d’espoir de voir les rayons de la célébrité, un jour ou l’autre, embraser sa propre personne. Il ne va pas sans dire que, depuis une dizaine d’années, les groupes à chanteuses ont pullulé à tel point que la scène est très (trop ?) rapidement arrivée à saturation et seuls les meilleurs se sont logiquement imposés sur la durée.
Dans ce contexte, on pourrait presque penser que Seed of Sadness, jeune groupe grec, arrive trop tard pour réellement que l’on s’intéresse à lui. Mais ce serait alors cataloguer cette scène à un phénomène de mode et ce n’est en aucun cas la vérité, tant il existe de variantes dans ce style qui aura eu le mérite d’évoluer dans énormément de directions en quelques années.

La voie prise par ce nouveau combo s’apparente plutôt à l’orientation choisie par Delain sur son dernier opus, "We Are the Others", c’est-à-dire un metal/rock mélodique, avec un clavier présent mais finalement peu symphonique, et des riffs durs mais ne misant ni sur la véritable puissance, ni sur la vitesse. On pense donc logiquement aux hollandais (Delain ou Within Temptation, à ne pas oublier), surtout que le timbre de Stellaria n’est pas très éloigné de celui de Charlotte Wessels, même si la justesse lui fait encore bien souvent défaut, notamment lorsqu’il faut dégager un semblant de puissance ou partir dans des parties vocales un tant soit peu exigeantes.
Le premier titre, "Remnant of a Dying Smile", pose relativement bien le décor de ce que sera ce premier ep éponyme. La production est honnête et puissante, même si vraiment clinique et froide pour ce type de musique. Le son de batterie notamment, se veut aseptisé au possible et les claviers sonnent « cheap » mais globalement, pour un premier travail d’autoproduction, le résultat est plus qu’honorable, rendant chaque instrument clairement identifiable et audible.

D’ailleurs, lorsque l’on évoque Delain, cela devient presque un euphémisme à l’écoute de "King of Loss", reprenant la même mélodie au clavier que le titre éponyme du dernier opus des hollandais. Certes, le riff et la ligne vocale diffèrent mais cela démontre une forte inspiration dont il faudra, à l’avenir, se défaire pour réellement avancer dans une identité propre et personnelle. Le refrain se retient facilement et se veut entêtant, malgré le fait que l’on regrettera que Stellaria tente d’évoluer dans un registre qui ne lui sied guère (en medium), à l’instar d’une Doro qui aurait perdu son charisme légendaire. Les arrangements prennent une dimension symphonique appréciable, même si cela reste du domaine du « déjà-vu » maintes et maintes fois.
Il est encore trop tôt pour véritablement se faire une idée sur le futur du groupe, en sachant que Seed of Sadness n’a qu’une petite année d’existence au compteur et que les membres sont encore très jeunes. Il leur faudra travailler encore dur et d’arrache-pied pour se défaire de leurs (logiques) influences et ainsi se créer une personnalité individuelle. Seul le temps nous dira s’ils en sont capables. En attendant, vous pouvez vous faire une petite idée à l’écoute de cet ep, de plus disponible sur les réseaux sociaux gratuitement. Le meilleur moyen de diffuser leur musique largement afin de prendre confiance et de revenir plus fort avec un premier album que l’on espérera plus mature et une ambition réellement digne de ce nom.

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Hellsheimer - 10 Novembre 2012: Y'a des fautes...
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Chronique @ ericb4

27 Août 2016

Il faudra d'urgence rectifier le tir si le combo hellénique entend tracer une longue route...

Dans un registre metal déjà fort investi par une féroce concurrence, le quartet grec, originaire de Xanthi, s'élance lui aussi, et sans complexes, dans l'arène. Cofondé en 2011, le groupe a pu compter sur une expérience musicale significative de chacun de ses membres pour la mettre à profit de leur premier et vitaminé EP éponyme, inspiré par les vibes de Delain, Gwyllion, Elysion ou encore Jaded Star. C'est sur un parcours auditif de 25 minutes sur lesquelles ne se succèdent pas plus de 5 pistes énergisantes estampées metal mélodico-symphonique que nous entraînent Stellaria (chant), Jimmy Nore (guitare), Mike G (basse) et Johny K (batterie), assistés de Bob Katsionis (Firewind ; Outloud) aux claviers, ce dernier ayant assuré le mixage de l'opus (au Sound Symmetry Studio à Athènes (Grèce)), pour un rendu acceptable à défaut d'être irréprochable.

Parmi les moments forts de ce périple, on en retiendra surtout un, bien habité et d'une énergie éminemment communicative. Ainsi, de belles rampes aux claviers nous parviennent du magmatique « Is This the Way? », dans la veine de Gwyllion, pour nous offrir un joli ballet mélodico-symphonique, conjuguant quelques subtilités harmoniques à une dévorante section rythmique. Un break bien amené nous offre une saisissante synergie instrumentale, avec un petit solo de guitare à la clé. Dans une mouvance atmosphérique placée sous le signe d'une belle inspiration, ce morceau laisse entrevoir de belles armes de séduction, dont de captatrices et incandescentes volutes oratoires de la maîtresse de cérémonie. Assurément la pièce maîtresse de la menue rondelle. Dans une moindre mesure, on pourra néanmoins évoquer l'entraînant « Remnant of a Dying Smile ». Ce brûlot lâche prestement la cavalerie percussive, un tantinet noyée par des nappes synthétiques envahissantes, pour nous conduire en des espaces mélodiques et techniques sécurisants. Ce faisant, de gênants aigus liés à une qualité d'enregistrement approximative ternissent une piste pourtant avenante, à mi-chemin entre Gwyllion et Jaded Star, avec un zeste d'Elysion. Mise en habits de lumière par une sirène au timbre chatoyant et bien inspirée mais dont la ligne vocale peine à se dégager de l'emprise d'une massive et emphatique orchestration, cette joyeuse ritournelle, malgré ses refrains ô combien efficaces, ne nous fera par quitter le plancher des vaches.

Dans un deuxième mouvement, certains passages pourront retenir l'attention, à condition de passer outre les carences qui les desservent. D'une part, inspiré par Delain sur le plan des harmoniques, le mid tempo « King of Loss » nous agrippe le tympan par des riffs écorchés vif et son ondoyant serpent synthétique. Si couplets et refrains, au demeurant agréables, sont relayés par des liaisons de bon aloi, la répétibilité du schéma mélodique rend le plat un tantinet indigeste. De plus, les puissantes impulsions de la belle pourtant bien ajustées se mêlent dans une indissociable nuée instrumentale, et manquent de ce supplément d'âme qui nous ferait y adhérer plus que de raison. Si l'on peut être attiré par la tourmente, on ne ressort pas foncièrement séduit par cette plage, in fine. Qui plus est, elle apparaît de toutes parts inondée de troubles eaux organiques, bien trop visqueuses pour nous y replonger tout de go. D'autre part, avec de faux-airs d'un Nightwish de la première fournée, le vrombissant et synthétisant « The Final Dance » lance ses obus riffeux avec l'indicible espoir de nous toucher de plein fouet. Tout serait allé pour le mieux si les séries d'accords avaient été plus finement ajustées et les inflexions de la belle plus nuancées. On retiendra néanmoins un joli solo de guitare et une infiltrante dynamique d'ensemble, même si l'originalité de ses arpèges n'est pas de mise. Plus en retrait encore, des lignes de claviers surannées lancent « One Man's Dream », plantureux acte à la plombante rythmique étreinte par des riffs acérés. Par moments, on craint de s'égarer en d'inutiles conjectures technicistes, et ce, au risque de perdre un invitant tracé mélodique. Un manque de relief acoustique se fait sentir aplatissant d'autant une ligne de chant qui, en d'autres circonstances, aurait pu tirer son épingle du jeu.

On comprend qu'il en faudra plus, bien plus, pour rallier un auditorat déjà sensibilisé au metal symphonique à chant féminin à la cause du collectif hellénique. Une qualité de production en proie à de nombreuses notes parasites et des finitions passées sous silence auront raison des meilleures volontés, en dépit des méritoires prestations des instrumentistes et de celles de l'interprète. En outre, peu de diversité atmosphérique, rythmique, et peu d'originalité transpirent de cette frêle galette. On pourra conseiller de s'y pencher pour une écoute ou deux, pour le plaisir de la découverte, puis on passera à autre chose. A moins que le combo décide de rectifier le tir, en nous concoctant un album full length plus impactant et surtout moins lacunaire dans son principe d'émission...

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