De nos jours on ne connait
Ace Frehley que pour son travail dans le groupe
Kiss ou son projet éponyme. Pourtant il y a bien eu quelque chose entre From The
Elder (
Kiss) et
Trouble Walkin' (
Ace Frehley). Ce quelque chose se nomme
Frehley's Comet. Après un premier album éponyme en 1987 la comète de Frehley revient moins d'un an plus tard avec une Deuxième Vision.
Frehley's Comet impressionna en grande partie grâce à "Rock Soldiers" on peut dire que
Second Sighting est remplis de "Rock Soldiers".
C'est même encore mieux que cela. Les morceaux de ce disque sont encore meilleurs que "Rock Soldiers". On retrouve le son de la guitare qui fit une grande partie de l'identité musicale de
Kiss dans les seventies. De même que cette voix reconnaissable entre mille. Il n'y en a pas d'eux comme celle de l'ex Space
Ace. En parlant du chant, on remarque qu'
Ace Frehley réutilise la formule que pratique
Kiss avec
Paul Stanley et
Gene Simmons à savoir que les titres sont équitablement partagés entre lui et
Tod Howarth, le second guitariste. D'ailleurs cette dualité se trouve être de bonne augure. Que ce soit avec
Ace Frehley ou avec
Tod Howarth on prend un plaisir dingue a enchainer les titres de ce disque. Les deux voix alterne donc de la même manière que
Kiss soit un titre sur deux. Sans compter le titre central du disque où l'on retrouve les deux compères. Mais là où ce disque va se démarquer de
Kiss c'est que lorsque
Paul Stanley interprète un titre, le feeling général du morceau tend plus vers le style de
Paul Stanley. Il en va de même pour
Gene Simmons. Alors que sur
Second Sighting non. Même les morceaux chantés par
Tod Howarth sentent le
Ace Frehley à plein nez. Pour son projet solo
Ace Frehley est seul maître à bord.
Tout y est dans cet album. Des riffs entrainants, deux voix extraordinaires, une batterie intense, des soli pleins de feeling, une ballade qui réussit à ne pas être un gros cliché et un instrumental final qui clôture l'album de manière magistrale. Vraiment rien à redire. Rien ne vient troubler l'écoute de ce disque.
Ace Frehley a assuré comme une bête et monte définitivement au sommet du Rock
And Roll Hall of Fame. On comprend à l'écoute de ce disque pourquoi
Ace Frehley est surnommé le "Keith Richards américain".
Ace Frehley est enfin totalement libre et va encore plus loin que son disque solo en 1978. Il n'a plus de compte à rendre à personne et se permet de faire du Frehley 100% pur jus de bout en bout.
Frehley's Comet marqua un joli coup d'essai et ce
Second Sighting vient frapper un coup énorme dans le monde du
Hard Rock.
42 minutes qui paraissent en durer 25. Le temps passe trop vite lorsqu'on passe du bon temps. Mais il ne faudrait pas que ce disque dure plus longtemps car comme le chocolat, c'est très bon mais si on en mange trop on finit par se lasser et avoir envie de vomir. Sa durée est parfaitement calibrée. Aucune longueur ne vient perturber l'harmonie de cette pièce maîtresse du
Hard Rock des eighties.
Et si ce disque est si bon, c'est aussi grâce à sa production impeccable. Chaque instrument est clair et mis en avant au moment propice mettant encore plus en relief la finesse des compositions.. Aucune partie ne fut étouffée au mixage. Le tout ressort nickel et se retrouve face à un vrai travail très professionnel.
Tout les titres sont aussi bons les uns que les autres. il n'y a pas de titres moyens dans ce disque. Il n'y a que des brûlots, des tubes, des bombes etc...
L'année suivante
Ace Frehley abandonnera le nom de
Frehley's Comet pour tout simplement appeler son groupe par son nom. A partir de là il sortira
Trouble Walkin' (1989) et une petite ribambelle de compilations pour faire attendre ses fans jusqu'à Anomaly (2009).
Ace Frehley n'a encore fait aucun faux pas dans sa carrière.
19/20 La perfection n'existe pas donc le défaut de ce disque doit exister. En attendant trouver un défaut dans ce disque est bien plus dur que de retrouver Charlie.
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