La vie est faite de paradoxe. De l'apparition de l'œuf ou de la poule, le paradoxe du gruyère, le paradoxe de
Satrap. Quoi ?! Ce dernier ne vous dit rien ? Alors à moi de vous le présenter :
Satrap (qui signifie 'gardiens de la Terre' en ancien perse) est le premier LP du 'groupe' norvégien
Gaia Epicus. Groupe entre guillemet car le guitariste / chanteur / leader Thomas C. Hansen a bien du mal à garder ses membres entre chaque album. Après une floppée d'essais Punk non transformés, le 'groupe' ('Groupe' qui veut dire en norvégien 'Thomas C Hansen') s'attelle donc à un album Heavy
Power. Alors, Quid de paradoxe
Satrap ?
Et bien le voici :
Cet album possède 11 compos originales, ou bien 1 modèle de composition décliné 11 fois. En effet que ce soit
Heavens Gate ou
Fire&Ice (par exemple) nous avons toujours le même schéma :
Intro - Couplet - Refrain - Couplet - Pont - Solo - Refrain.
Grossièrement c'est ça 11 fois sur 11 dans
Satrap (nigaud). Alors parfois on alterne : intro au piano (
Keepers of Time) à la batterie et à la basse (
Die for your
King) à la guitare (
Fire&Ice) histoire de varier les déplaisirs. On passera les solos qui cherchent plus à éblouir et à montrer la rapidité de masturbation guitaristique de Thomas C Hansen (ou du Groupe) qu'à vraiment apporter quelque chose aux morceaux. Ils sont vraiment insipides, absolument pas mélodiques ni inspirés. On notera la présence du clavier sur certains morceaux (Star Wars, Innovation) qui sera bien distillé et apporte un plus à l'écoute : il évite la lassitude de l'auditeur !
Finissons sur la production. Malheureusement pour le groupe elle n'est pas vraiment à la hauteur comparée à un
Edguy de la même époque (
Hellfire Club). Enfin, niveau parole, le groupe (pardon, Thomas C Hansen) ne fait pas fort non plus : "Bien loin se trouve un endroit/Où tu peux aller/Pour avoir la force de continuer" (
Heavens Gate) ou encore "Il y a bien longtemps/Dans une galaxie très lointaine/un empire démoniaque élevait une force/détruisant tout sur son passage" (Star Wars) Si,si, ce sont bien les paroles ...
Oui mais voilà. Cet album possède une aura. Les refrains sont tellement entêtants (car simples), fédérateurs ... Je donnerais cher pour voir cet album joué en live dans un stade. Car cet album est vraiment capable de faire chanter un stade sur des refrains comme
Keepers of Time,
Fire&Ice ... Et puis certains riffs sont vraiment très très bons :
Cyber Future,
Fire &Ice ... La production, bien que mauvaise est vraiment en cohérence avec l'album. Cela lui donne vraiment une touche sympathique. Vraiment. De même que la voix, qui sonne faux quelques fois (
Inside the Storm).
En conclusion, si vous voulez vraiment connaître le paradoxe de
Satrap de Thomas C. Hansen (alias
Gaia Epicus) jetez une oreille sur cet album particulier. Certains feraient bien de s'en inspirer, Thomas Hansen lui-même tant les futurs albums seront décevants.
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