Satanae Tenebris Infinita

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14/20
Nom du groupe Imprecation (USA)
Nom de l'album Satanae Tenebris Infinita
Type Album
Date de parution 28 Mai 2013
Style MusicalBlack Death
Membres possèdant cet album9

Tracklist

1. Blood Dominion 04:22
2. From Beyond the Fiery Temples 04:55
3. Hosanna Ex Inferis 04:57
4. Angel of Salvation's Doom 03:54
5. The Coils of Eden 04:38
6. Chapel of Rotting Flesh 05:18
7. Rancid Blood on Blackened Thorns 04:21
8. Of the Black Earth 05:43
9. Carrion Winds of Golgotha 02:01
Total playing time 40:09

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Imprecation (USA)


Chronique @ tonio

23 Juin 2013

Petit album pour un petit comeback…

Les comebacks, c’est toujours un poil excitant. Il se pose toujours la question de savoir comment des vieux brisquards qui ont été portés disparus pendant pas mal d’années vont remettre le pied à l’étrier. Grosse gamelle ou renaissance bluffante ? Il y’a parfois de bonnes surprises rafraichissantes (au pif Entrails) ou de sévères déceptions (au pif Pestilence), mais il est à chaque fois intéressant de voir un peu comment les zicos ont évolué et ce qu’ils vont apporter de neuf à leur musique…

Imprecation, combo texan formé en 1991, n’est pas vraiment un cador du death des années 90, à peine un troisième couteau qui n’a à son actif qu’une poignée de démos rassemblées en une compilation, « Theurgia Goetia Summa », sortie en 1995. Ces enregistrements, même s’il est de bon ton de les citer dans les débats black/death de fins de soirées, ne sont pas vraiment mémorables, loin de là, un death métal aux ambiances black assez bien torché mais terriblement terre à terre. Du bourrin ricain underground comme on dit, mais qui mine de rien possède son petit lot de fan. Imprecation renait donc de ses cendres en 2009 et publie dans la volée une démo (Jehovah Denied) dont on retrouve trois morceaux sur ce nouveau disque.

N’y allons pas par quatre chemins, je me suis quand même relativement bien emmerdé dès la première écoute de ce disque. J’ai attendu morceaux après morceaux le petit truc, le riff qui tue, la trouvaille quoi, qui me ferrait dire que merde, ça valait la peine de l’attendre cet album. Mais non, c’est plat, linéaire et sans surprise du début à la fin. Alors je l’ai réécouté plusieurs fois en me disant que souvent certains albums ne dévoilent leurs secrets qu’après plusieurs écoutes, jusqu’à devenir parfois terriblement accrocheurs, mais non, du tout du tout. Pourtant l’esprit old school tapageur est bien présent, d’ailleurs la prod un poil cradingue lui rend parfaitement justice, le groupe semble avoir foi en ce qu’il joue, l’ambiance « je bouffe du curé à toutes les sauces » est respectée et en prime on a droit à une pochette signée Chris Moyen (qui pour le coup l’est assez, moyen). Seulement voila, l’inspiration au niveau instrumental frôle le néant tant les compos sont prévisibles et banales.
Les riffs sont sans saveur, sans mordant, la plupart du temps monocordes, les solos sont inutiles et fouillis, le batteur fait son job sans aucune recherche et la basse, heuuu, y’en a une ?

Il y’a de tout niveau rythmes, du rapide (mais pas trop, jamais de blast), du mid tempo et des intermèdes plombés chiants qui me font penser à ce que Unleashed a fait de pire durant sa sombre période, un espèce de death sous prozac réduit à son strict minimum et déprimant au possible. Mais malgré ces changements de rythme fréquents, et souvent sans finesse, la lassitude gagne inévitablement l’auditeur, la faute à ce fichu manque d’inspiration et de recherche qui plombe quasiment toutes les compos. Et le chant tient ? Ben là non plus c’est pas très folichon. Grimlord, malgré un gutural rocailleux assez personnel, manque souvent de coffre et ses vociférations se révèlent passablement monotones, tant au niveau du débit que de la puissance. Ouille !

Bien entendu, on peut toujours dénicher ça et là un riff un poil accrocheur, une ambiance un peu plus consistante grâce à l’utilisation de quelque lignes de clavier très simples, mais dans un désert une goutte d’eau prend tout de suite l’allure d’un océan. En étant indulgent, trois ou quatre morceaux comme par exemple « Hosanna Ex Inferis », avec ses harmoniques à la Obituary, finissent tout de même par être entrainants. La cavalcade épique (tout est relatif) finale de ce titre est bien torchée. On ne peut pas reprocher au groupe de renier ses origines, l’esprit purement old school et son identité sont préservés (et c‘est à mon sens un très gros bon point), mais il manque à la recette un ingrédient indispensable : l’inspiration.

Petit album pour un petit comeback…

12 Commentaires

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tonio - 23 Juin 2013: Non ce n'est pas une daube monumentale, tout n'est pas négatif, mais venant de musiciens présents sur la scène métal depuis tellement d'années, cet album n'est vraiment pas folichon. Ca sonne limite amateur parfois. Ca fait 2 semaines que je l'ai dans les pattes ce disque, j'ai largement eu le temps de le cerner...
Eaque - 24 Juin 2013: Je comprend bien, mais dans ce style il n'est pas rare de voir des riffs ou des arrangements très convenus...ça peut rebuter quand on connais l'experience qu'a ce groupe c'est vrai.
sijj - 24 Juin 2013: En même temps le line-up actuel n'a rien à voir avec celui d'origine, donc c'est quasiment pas du tout le même groupe. Tout tournait à l'époque autour de Wes Weaver, comme tous les groupes qu'il a fait après; Infernal Dominion et Blaspherian en tête.
Eaque - 25 Juin 2013: Je ne connais pas suffisament ce groupe pour la ramener mais j'adhère assez bien à cet album...
@ Sijj: Oui je vois bien ce que tu veux dire,même topo pour Asphyx entre l'eponyme et gode cries, aucun membres ne faisait la liaison entre. Cest p't etre une équipe vas savoir^^
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