Sacred Fire

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16/20
Nom du groupe The Storyteller
Nom de l'album Sacred Fire
Type Album
Date de parution 28 Novembre 2014
Enregistré à Studio Claustrophobic
Style MusicalPower Metal
Membres possèdant cet album5

Tracklist

1.
 As I Die
 04:15
2.
 One Last Stand
 04:04
3.
 Sacred Fire
 04:26
4.
 Ferryman
 03:29
5.
 Serpent Eyes
 04:10
6.
 Sons of the North
 05:43
7.
 In Search for Treasure, Stones and Gold
 04:02
8.
 Coming Home
 04:15
9.
 The Army of Southerfell
 03:59
10.
 Curse of the Seventh Seas
 03:55
11.
 Let Your Spirit Fly
 04:06
12.
 God of War
 04:08

Durée totale : 50:32

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The Storyteller


Chronique @ Hellsheimer

04 Janvier 2015

Le nombre de sorties du genre fait qu’il restera malheureusement noyé dans la masse

Petit tour en Suède avec un groupe relativement méconnu malgré prés de 20 ans d’existence et donc maintenant 6 albums au compteur, j’ai nommé The Storyteller. Sacred Fire fait donc suite à Dark Legacy sorti en 2013 et est dispo via le label...Dark Legacy.

La première grande réussite du groupe est l’artwork de Sacred Fire. Le dessin de Maria Laura Bellocco est vraiment superbe. C’est d’ailleurs elle qui était déjà à l’origine de celui de l’opus précédent, Dark Legacy. Bien en rapport avec le titre de l’album, dans les tons rouge, orange et jaune, représentant le feu, avec tous les attributs du Power Metal mis en avant (dragons, marteau, magiciens), il peut sans problème faire partie du top 5 des pochettes de l’année dans le genre.

Chez The Storyteller, on aime les cavalcades à la Maiden (Sacred Fire) mais on apprécie aussi Helloween (Sacred Fire, Sons of the North, Let Your Spirit Fly), Rhapsody (As I Die, Ferryman), Running Wild (Serpent Eyes, The Army of Southerfell), Blind Guardian (In Search of Treasures, Stones and Gold, Coming Home, God of War) ou Manowar (Ferryman). Le groupe alterne le Speed, le Power et le Heavy avec conviction, et ce à l’intérieur même des titres, ce qui évite une linéarité à cet opus qui lui aurait été fatal d’entrée de jeu.

Un travail poussé au niveau des choeurs donne un coté guerrier voir épique à l’ensemble qui colle plutôt bien à la musique de The Storyteller. Ce qui n’est pas sans nous rappeler un Rhapsody ou un Blind Guardian qui n’aurait plus les (énormes) moyens de ses ambitions mais qui s’en tire vraiment très bien quand même. Et c’est ce qui va différencier ce Sacred Fire de ses confrères d’un poil de torse. Niveau voix, L.G. Persson assure avec quelques montées dans les aigus correctes mais pas exceptionnelles non plus. Il a l’organe puissant dans les tonalités plus graves et devrait essayer de développer encore un peu plus son travail de ce coté là.
Pour ce qui est des textes, là aussi pas de doutes, on use et abuse du vocabulaire du style. Army, God, Spirit, War, North, Treasures et consorts seront vos amis fidèles lors de l’écoute de cet album.

Il n’y a pas grand chose à dire niveau instrumentistes. Pas que ceux ci soient mauvais, ils sont même très, très bons mais rien qui ne sorte de l’ordinaire ou qui n’ai pas déjà été entendu une paire de fois, voir plus. Les solis sont techniques, les mélodies sur les rythmiques très bien trouvées mais le style est tellement encombré qu’on a du mal à trouver quoi ressortir de particulier. On pourra quand même se tourner du coté de Coming Home pour son coté acoustique sur la première partie du morceau ou la voix colle parfaitement à la tonalité utilisée. Mais n’est quand même pas Blind Guardian qui veut au niveau de la composition même si...

Sacred Fire passera inaperçu pour la plupart des fans de Metal et de Heavy/Power en particulier. On ne peux pas dire qu’il n’apporte rien de plus car il est plutôt de bonne facture, mais le nombre de sorties du genre, en grande majorité quelconques ou inintéressantes au niveau du contenu, fait qu’il restera malheureusement noyé dans la masse. Nul doute qu’avec un chouia plus de moyens au niveau des orchestrations, The Storyteller pourrait aisément rivaliser, voir même surpasser certains cadors du style.

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