Runway to the Gods

Liste des groupes Hard Rock Zeno Runway to the Gods
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19/20
Nom du groupe Zeno
Nom de l'album Runway to the Gods
Type Album
Date de parution 20 Octobre 2006
Labels MTM Music
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album16

Tracklist

1. Fanfares of Love 05:23
2. Climb the Sky 04:46
3. Land of Illusion 04:45
4. Shades of Blue 05:08
5. Runway to the Gods 06:04
6. Sogno di Angelo (Mascagni Arr. Zeno) (Instrumental) 02:34
7. Refugees (Longing for Paradise) 06:01
8. I Feel / I Live 05:04
9. Purify (Pilgrims of Remembrance) 05:26
10. Do You Feel the Time 04:35
11. Sunset Birds Flying Home (Celestial Touchdown) (Instrumental) 04:05
Total playing time 53:51

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Zeno


Chronique @ tinytimruedebonn

03 Mars 2010
Huit ans!!! C'est le temps qu'il aura fallut à notre cher Zeno pour peaufiner ce pur chef-d'œuvre de hardrock mélodique!

Zeno est, pour ceux qui ne le savent pas encore, le petit frère du grand Uli Jon Roth ex-guitariste de Scorpions, virtuose de la six-cordes, inventeur de la Sky-guitar et père de la Sky-Academy. Tout comme son frère, Zeno est maitre en son domaine avec ses riffs acérés et ses envolées hendrixiennes aux solos tueurs! Mais moins prolifique que celui-ci, il n'a à ce jour que cinq albums à son compteur et ceci en vingt ans de carrière!

Zeno a fait ses premières armes au sein de divers groupes méconnus, en tout cas en France, tels que Black Angel et Karthago (excellent groupe de rock progressif anglais). Le grand public, quant à lui, n'a découvert ce prodige qu'en 1986 avec son premier album sobrement intitulé Zeno qui n'a de sobre que son nom: hard FM à outrance, tignasses ultra-permanentées, tenues on ne peut plus flashy... S'en sont suivis trois albums dans la même veine avec toujours ce chanteur, lui aussi allemand, à la voix sur-aigüe et parfaitement maitrisée: Michael Flexig hormis sur Zenology où c'est Tommy Heart, futur Fair Warning, qui prend le micro.

Après 1998 et la sortie de Zenologie II regroupant divers enregistrements de plusieurs années différentes, Zeno s'est consacré à ce qu'il voulait comme son chef-d'œuvre, un album sur lequel il ferait lui-même toutes les pistes instrumentales (ou presque), léché à souhait et avec le professionnalisme et le perfectionnisme qui ont fait sa réputation, on ne pouvait en attendre moins de sa part: le résultat est magnifique, grandiose!!! (sans exagérer!) Bien sûr, les fans de Michael Flexig peuvent regretter son absence car Zeno a choisi de ne pas lui faire appel cette fois et lui a préféré un chanteur plus en vogue mais non moins expérimenté: Michael Bormann de Jaded Heart, Charade, Bonfire ou encore J.R. Blackmore Group entre autres. Sa voix est plus commune, plus "railleuse", sûrement plus vendeuse mais tout aussi maitrisée et colle parfaitement à l'atmosphère dégagée par l'album (avis personnel).

Dès les premières notes du premier morceau, on entre en transe, tout est parfait, le son, le rythme soutenu, les arrangements riches et cette guitare!!! Zeno, déjà virtuose dans les années 80, a évolué et progressé pour atteindre un niveau de maitrise et de technique que ne renieraient pas les plus grands shreddeurs des temps modernes!!! Et ceci dans tous les instruments: la batterie dont il joue sur la majeure partie de l'album est parfaite, la basse est peu présente mais impeccable, le clavier enchanteur sans trop se faire sentir, on retiendra surtout le court mais efficace solo du premier morceau "Fanfares of Love"! Et même au chant qui n'est pourtant pas son fort, le sieur Zeno a progressé! Il garde ce timbre si particulier que l'on retrouve chez son frère mais sur ce morceau de la fin de l'album "Do you feel the time" ou Zeno et Bormann chantent l'un sur le couplet, l'autre sur le refrain, il est tout simplement parfait! On aime ou on n'aime pas mais ici, pas de demi-mesure, les fans des premiers jours auront certainement du mal à se faire à ce nouveau son, les nouveaux seront enchantés!!!

Les merveilles s'enchainent sur cet album, notons la magnifique ballade qu'est le morceau éponyme, les hymnes que sont "Climb the sky" et "Shades of blue" avec son introduction si magique, l'instrumental "Sogno Di Angelo", reprise d'un compositeur classique italien (qui sert surtout à nous reposer car l'ensemble, par sa richesse et son intensité, peut passer pour quelque peu indigeste mais tellement jouissif!) et ce final! Un pur chef-d'œuvre! Bref, les maître mots, ici, sont la magie, la perfection, le professionalime poussé à son paroxysme!

Petit bémol, et pas des moindres: comment jouer ces morceaux au nombre de pistes incalculables, et toutes aussi prodigieuses en live? C'est surement pour cette raison que Zeno ne s'est pas montré ou très peu et seulement au Japon mais on peut espérer que le prochain album soit de la même trempe... En espérant qu'il ne mette pas huit ans à arriver!

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