Running Games

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18/20
Nom du groupe Joël Hoekstra's 13
Nom de l'album Running Games
Type Album
Date de parution 12 Fevrier 2021
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album7

Tracklist

1.
 Finish Line
 04:54
2.
 I'm Gonna Lose It
 04:56
3.
 Hard to Say Goodbye
 04:44
4.
 How Do You
 04:44
5.
 Heart Attack
 04:41
6.
 Fantasy
 04:48
7.
 Lonely Days
 04:42
8.
 Reach the Sky
 04:42
9.
 Cried Enough for You
 04:43
10.
 Take What's Mine
 05:47
11.
 Running Games
 04:06

Bonus
12.
 Lay Down Your Love
 04:45

Durée totale : 57:32

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Joël Hoekstra's 13


Chronique @ frozenheart

15 Fevrier 2021

Un deuxième et excellent monument de Hard Rock classieux au caractère affirmé et aux mélodies imparables.

Le guitariste américain Joël Hoekstra, dont la carrière a commencé en 2001 avec trois opus solos Undefined, The Moon is Falling et 13 acoustic songs (tous instrumentaux), se fait très vite remarquer par le groupe Hard FM Night Ranger, avec qui il enregistrera deux albums dont un très bon Somewhere in California et le moyen High Road paru entre 2011 et 2015.

Des états de service qui le conduiront cette même année à se faire remarquer par David Coverdale, alors à la recherche d'un nouveau guitariste en remplacement de Doug Aldrich sur The Purple Album de Whitesnake. Dans la foulée, le guitariste américain publie Dying to Live, un tout premier et excellent album solo sous le nom de Joel Hoekstra's 13 en compagnie de musiciens aguerris du circuit Hard Rock, Heavy, dont deux de ses meilleurs chanteurs les inégalables Jeff Scott Soto et Russell Allen.

C'est donc après un excellent Flesh & Blood paru en 2019, et une tournée de trois mois avec le groupe Whitesnake, que Joel Hoekstra's 13 nous revient en ce début d'année 2021 avec un nouveau recueil de Hard Rock intitulé Running Games.

Afin de mener à bien l'enregistrement de ce deuxième méfait studio, le guitariste compositeur fera appel à la même équipe que sur Dying to Live (le précédent opus), à savoir le bûcheron Vinny Appice (Kill Devil Hill, ex-Black Sabbath, ex-Dio, Heaven & Hell) à la batterie, Tony Franklin (Unruly Child, ex-The Firm, ex-Blue Murder) à la basse, Derek Sherinian (Sons of Apollo, ex-Yngwie Malmsteen, ex-Billy Idol) aux claviers. Quant au chant, il sera uniquement interprété par Russell Allen, laissant Jeff Scott Soto s'exprimer uniquement sur les chœurs.

Outre le fait de gérer toutes les parties de guitare, Joel Hoekstra aura la lourde tâche de prendre en charge la production et les arrangements. Il dotera l'album d'un son plus percutant et très homogène ce qui lui permettra de s'exprimer avec son groupe sur différents styles, tels que le Heavy mélodique façon Dio, avec l'introductif "Finish Line", en passant au Hard Rock classieux, limite Hard FM, où plane souvent l'ombre du Whitesnake des années 80. Le mélodieux "Cried Enough for You" paré de légères notes bluesy en sera le meilleur des exemples.

Ce nouvel album s'avère incontestablement plus inspiré et ancré vers un Hard Rock mélodieux estampillé années 70 et 80, que ce soit par exemple sur "Hard to Say Goodbye", le rampant "Fantasy", paré d'un riff carnassier et délicats leads de guitares aux touches orientales, ou sur le percutant "Heart Attack" au riff et solo de guitare claviers imparables. Plus dynamique aussi, avec le très Heavy "Take What's Mine", l'entrainant "I'm Gonna Lose It" et son refrain addictif qui ne vous quitte plus, "Reach the Sky" qui lui se distinguera par un duel de guitare claviers où plane l'ombre du grand Deep Purple.

Dans un registre plus mélodieux, n'omettons pas l’envoûtant "How Do You", rehaussé d'un solo de guitare à la fois lumineux et rageur, le mid tempo "Lonely Days" aux refrains et chœurs imparables, ainsi que la ballade "Running Games" qui nous dévoilera un chant de Russell Allen, plus sensible et à fleur de peau, nous démontrant ainsi quel talentueux et polyvalent vocaliste il est.

Empreint d'une formidable richesse, ce deuxième opus solo explore avec aisance et classe les vastes territoires d'une musique authentique chaude et colorée, plutôt Hard Rock mélodique, tantôt Blues, parfois FM, mais puisant souvent dans un Hard Rock racé et classieux, qui fit la gloire des groupes des géants des années 70 et 80 (Whitesnake, Deep Purple et Rainbow en tête). Tout cela pour un contenu qui nous révélera une fois de plus l'immense talent de son leader et de ses collaborateurs.

Alors, même s'il comporte un peu moins de titres d'obédience Heavy que son illustre prédécesseur, (le groupe préférant cette fois-ci mettre l'accent sur son côté le plus mélodieux), ce Running Games s'avère être une franche réussite. Les amateurs de Hard Rock classieux aux belles envolées de guitares y trouveront facilement leur compte.

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