Rostrot

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
17/20
Nom du groupe Eisregen
Nom de l'album Rostrot
Type Album
Date de parution 09 Décembre 2011
Enregistré à Klangschmiede Studio E
Style MusicalDark Metal
Membres possèdant cet album13

Tracklist

1. Erlösung
2. Bewegliche Ziele
3. Wechselbalg
4. Blutvater
5. Ich Sah den Teufel
6. Rostrot
7. Fahles Roß
8. Madenreich
9. Schakal : Ode an die Streubombe
10. Kathi das Kuchenschwein
Bonustrack
11. Herzblut

Acheter cet album

 $17.47  23,94 €  21,77 €  £10.99  $21.39  16,32 €  21,69 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Eisregen


Chronique @ GandhiEgo

16 Mai 2012

Un album qui devrait rester confiné en Allemagne...

2011 fut une belle année avec son lot de surprises et de découvertes. Parmi les plus marquantes, la sortie du tout premier album de Marienbad, concept band allemand alliant la puissance du Heavy Metal, la beauté fragile du Goth et l’extrémisme du Black Metal le tout sous couvert d’une étiquette Doom pas volée.

Après la rédaction de la chronique de Werk 1 Nachtfall, un commentaire m’avait alerté sur la ressemblance avec le groupe Eisregen pour finalement me rendre compte que Marienbad n’était qu’un side-project de ce groupe même si très talentueux. Autant dire que lorsque l’occasion de chroniquer le tout dernier né d’Eisregen, Rostrot, s'est présentée j’étais dans les meilleures dispositions pour l’accueillir à bras ouverts.

C’est avec surprise que je découvrais un nouveau groupe et son… onzième album ! Officiant dans la langue de Goethe, le groupe propose un Dark Metal relativement moderne assez loin de l’idée que l’on peut s’en faire avec des groupes comme notamment Benighted In Sodom ou leurs compatriotes de Bethlehem . Et c’est aussi une grande déception personnelle.

Certes on retrouve intacts les talents du vocaliste Michael Roth mais musicalement on est à des années-lumière de ce que Marienbad avait de si intéressant à proposer. Rostrot enchaine les titres faciles mêlant claviers pompeux à des riffs tout aussi faciles qui font penser à cette scène germano-allemande cantonée dans son propres pays et dont les chansons font figure d’hymnes pour taverne bavaroise. Pas que le résultat final soit franchement laxatif mais le niveau est clairement moindre que dans ledit side-project et l’abus de plans « gothiques » façon Antichrist Superstar en encore plus racoleur ne sont guère du gout de mes oreilles.

On assiste donc à une parodie du Metal où les meilleurs moments semblent taillés pour être appréciés par des adolescentes allemandes blondes à forte poitrine enivrées par cette musique trop facile et quelques litres de mauvaise bière. Niveau racolage, on n’est pas loin de la vulgarité d’un Tokyo Hotel dans le fond même si la forme est sensiblement différente.

Comme je l’évoquais donc ailleurs, la déception est assez grande et le fossé qui séparent Eisregen de son alter ego Marienbad ressemble à s’y méprendre à la fosse des Mariannes. Reste un avantage conséquent, au-delà de la cruelle désillusion, je ne me sentirais donc pas forcé de vouloir écouter, ou pire acquérir, le reste d'une discographie qui m'apparait désormais comme étant inutilement longue.

2 Commentaires

4 J'aime

Partager
exelkorto - 22 Avril 2017: Je ne sais pas pas trop si les blondes allemandes à forte poitrine sont davantage enivrées par la musique d'Eisregen ou par les litres de bières. Quoi qu'il en soit, je consens à prendre de mon temps pour leur faire découvrir ce qu'est la bonne musique. Je suis même disposé - et on peut voir en cela une volonté de rapprochement entre les peuples - à me laisser convaincre en leur compagnie par l'enivrante musique teutonne.
.
SilverClimber - 17 Mai 2020:

Bien bonne chronique, je me demandais si je devais me pencher sur ce groupe dont j'ai croisé un des méfaits chez mon disquaire habituel...je vais peut-être me raviser ou au moins écouter avant !

    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire