Rise to Supremacy

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12/20
Nom du groupe Anialator
Nom de l'album Rise to Supremacy
Type EP
Date de parution 07 Fevrier 2018
Labels Xtreem Music
Style MusicalThrash Metal
Membres possèdant cet album1

Tracklist

1.
 Embrace the Chaos
 03:43
2.
 All Systems Down
 02:58
3.
 Rise Again
 04:48
4.
 Thick Skinned
 04:09
5.
 Black
 03:28

Durée totale : 19:06

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Anialator


Chronique @ LeMoustre

29 Janvier 2018

Vulgar Power

Anialator n'a certes pas gagné la palme du patronyme le plus inventif, ni celle du plus réussi, encore moins du plus original. Néanmoins, ces Texans, apparus dans la seconde moitié des années 80 avec deux démos ont pu décrocher une signature chez Wild Rags Records pour deux E.P. récemment réédités par Xtreem Records dans un CD (Mission of Death) reprenant la courte discographie de la formation plus quelques inédits, comme c'est actuellement la tendance. Recommandons, au passage, les box d'Aftermath, d'Armoros, Hallow's Eve ou celle de Messina, parmi tant d'autres remises au goût du jour dans le même style. La liste est longue comme le bras, certains labels ne cessant de déterrer les formations les plus obscures, parfois fort à propos (allez jeter un œil chez Divebomb), parfois de manière moins judicieuse. Les groupes en profitent pour se faire une petite cure de jouvence, et retrouvent (ou pas) l'inspiration pour tenter un come-back artistique avec de nouveaux morceaux et une nouvelle sortie, voire quelques passages remarqués (en bien ou en mal) dans les festivals d'été.

Anialator (qui n'a jamais bénéficié d'une grande notoriété jadis) pouvait être rapproché avec ses enregistrements d'époque de groupes comme Recipients of Death, soit un thrash plutôt brutal, jamais génial mais honnête. La formation de Corpus Christi propose 5 nouveaux titres, histoire de tâter le terrain, et verse dans un thrash plutôt rêche, porté par un organe vocal âpre, monocorde, et des rythmiques saccadées, voire mécaniques. Surprise par rapport à la première mouture du groupe dans les 80's : Les cinq titres de ce E.P. plutôt rapides, dégagent aussi en parallèle un groove certain inédit ("Thick Skinned" et son flow plutôt entraînant en est un bon exemple) au gré des passages ou des morceaux. Assez étonnant pour qui a pu poser une oreille sur les premiers enregistrements d'Anialator. Il conviendra plus de chercher du côté de Sufferance les nouvelles racines de cette reformation (groupe power/thrash formé au début ds 90's et auteur d'un album - Existing Anger - suite au split d'Anialator).

Un côté Pantera/Sufferance sur les bords fait osciller Anialator dorénavant entre les deux écoles pour un résultat un peu bancal. D'une part un aspect thrash relativement traditionnel, à bas de passages thrash typiques et de breaks pour éviter la linéarité, et de l'autre un côté groovy qui prend le dessus avec un son directement puisé dans la scène power U.S. (Machine Head) sans en atteindre l'intensité. On ne retient d'ailleurs pas grand chose d'une mise en place certes agressive et sans défaut avéré, mais sans remarquer tel ou tel passage tout au long des écoutes ("Embrace the Chaos", avec sa rythmique véloce et son côté rageur qui ouvre le disque de manière virulente restant le meilleur moment de la galette avec "Thick Skinned" déjà cité ci-dessus).

Entre deux chaises, et sans dégager l'intensité et la fraîcheur requise pour ce type de power/thrash en 2018, Anialator aura du mal à convaincre. Les compositions, avec des textes convenus et sans étincelle particulière, pourront faire illusion dans un pit, l'énergie étant présente, mais ce E.P. qui a le mérite d'être court, ne préfigure guère un succès autre que d'estime chez les fans de la première partie du groupe, sans doute désorientés sans gagner au change par l'orientation power du groupe, ici vulgarisée et peu remarquable. Un peu à la manière d'Assassin et son dernier album insipide, le changement c'est mieux quand il n'y en a pas.


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