Revolution

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16/20
Nom du groupe Nightqueen
Nom de l'album Revolution
Type Album
Date de parution 25 Avril 2014
Style MusicalPower Symphonique
Membres possèdant cet album9

Tracklist

1. The Hunter 06:12
2. Love after Life 03:19
3. Revolution 04:52
4. Rain of Blood and Fear 05:17
5. Beyond the Gates of Heaven 04:35
6. Scream in the Night 05:48
7. Demoncracy 05:57
8. The Watcher 04:10
9. Queen of the Night 10:32
Total playing time 50:42

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Nightqueen


Chronique @ Kita666

30 Mai 2014

Nightqueen procède-t-il à une révolution ? Pas exactement.

Que connaissons-nous des belges de nos jours ? Si nous faisons abstraction de leur goût pour la bière, les frites et les clichés, il ne faut pas oublier que comme tout le monde, les belges aiment également la musique. Ainsi, en 2004, Rex Zeco, guitariste de formation, fonde Nightqueen, équipe belge menée par la voix de Keely Larreina.
Après deux EPs plutôt discrets, la bande sort, en 2012, "For Queen and Metal", premier opus de l'équipe, pas foncièrement mauvais mais perfectible.
Et c'est en ce mois d'avril 2014 que Nightqueen nous livre leur nouvelle création : "Revolution".
Une question se pose alors : Est-ce vraiment une révolution ?

C'est avec "The Hunter" que les hostilités commencent : des riffs plutôt lourds, un effet épique assuré par les claviers, une cadence et un rythme dirigés par la batterie. En somme, du prometteur. Cependant, c'est lors du l'arrivée du chant que les choses se gâtent. En effet, sans être mauvais, le chant de Keely a de gros défauts au niveau de la justesse. Elle force inutilement dessus ce qui a pour résultat de transformer sa voix éraillée et particulière en une sorte de prestation lyrique ratée. Ce qui est étrange, c'est que malgré cette impression de forcing, elle semble cependant avoir une certaine maîtrise de sa voix dans le sens où elle est tout à fait capable de tenir et ce, sans déraper, certaines notes comme lors de la fin de "The Hunter" ou comme lors du bridge de "Love After Life".

Si l'on reste sur le domaine de la voix, notons la présence d'une voix narrative sous forme de growl d'outre-tombe qui vient épauler Keely à quelques endroits de l'album. Cette "voix-off" n'est pas sans rappeler la voix qui accompagnait Tarja, ex-chanteuse de Nightwish, à l'époque de "Angels Fall First", premier album du groupe finlandais.

Le titre éponyme de l'album est, à n'en pas douter, construit pour être un titre joué en live. En effet, il possède les caractéristiques de ce genre de morceaux taillées sur mesure pour le live : une intro marquante qui pose une ambiance (orchestrée ici par cette voix-off qui nous narre une histoire), un refrain façonné de telle manière que le groupe peut demander l'appui du public pour les accompagner. Bref, une bombe en soi.

Comme tout groupe qui se respecte, cet opus dispose d'un titre assumant le rôle de "balade" de l'album. Ici, c'est "Beyond The Gates Of Heaven" qui s'y colle. Sans pour autant sombrer dans une balade fade et lancinante, le groupe en a fait un morceau plutôt épique, sans grandes orchestrations. Les chœurs accompagnant Keely sont justement placés et dosés et cela donne pas mal de cachet au titre. Cependant, le problème de la justesse dans la voix de Keely vient ici, encore une fois, nous vriller les oreilles.
?
Keely met beaucoup d'émotions dans sa voix, particulièrement sur ce titre mais sa voix déraille trop souvent pour être réellement appréciable.
Attardons nous un instant sur "Scream In The Night", un des titres les plus prometteurs à mon sens. Les chœurs en background, à l'effet très "Era-esque", assurent l'intro du morceau avant d'être relayés, tambours battant par l'instrumental très speed/heavy. Le solo de la guitare qui nous est servi sur le plaisir est un véritable plaisir : maîtrisé, speed, puissant. Un régal.

Dans le même acabit que "Scream In The Night", retrouvons "The Watcher". Ce dernier morceau possède deux qualités : d'une part, il donne une irrépressible envie de se lancer dans une folle partie de headbang lors de son écoute et d'autre part, il réunit les caractéristiques d'un titre construit pour le live, comme énoncé plus haut. Il y a fort à parier que le public sera enchanté de clamer le refrain de la chanson afin d'accompagner le groupe en live. Petit aparté, la "voix-off" refait ici un retour rapide mais le timbre sombre qu'elle emploi donne une ambiance démonique au bridge où elle intervient.
"Scream In The Night" et "The Watcher" font partie de ces titres qui doivent être écouté lors de la découverte d'un groupe. Ces titres peuvent parfaitement assumer le rôle de fer de lance du groupe.

En résumé, Nightqueen procède-t-il à une révolution ? Pas exactement. Sans révolutionner le genre, l'instrumentation reste cependant maîtrisée et les morceaux sont bien structurés dans l'ensemble. Le point noir reste la voix de Keely. Malgré le fait qu'elle s'applique à donner de l'émotion à cette dernière, l'ensemble n'est pas juste et déraille trop souvent et ce sur l'ensemble de l'album et c'est dommage. Un des points majeurs à travailler pour la suite afin de pouvoir continuer à évoluer.

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