Revolucia

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15/20
Nom du groupe Corpus Diavolis
Nom de l'album Revolucia
Type Album
Date de parution 12 Avril 2010
Style MusicalBlack Death
Membres possèdant cet album28

Tracklist

1.
 Anteros Antigod
Ecouter04:52
2.
 Lilith
Ecouter05:18
3.
 Daemonic Black Scepter
Ecouter04:49
4.
 The Year Is One
Ecouter04:26
5.
 Horns of the Black Goat
Ecouter05:23
6.
 Revolucia
Ecouter03:31
7.
 Sveti Razvrat
Ecouter06:54
8.
 Nightsky Orgia
Ecouter04:04

Durée totale : 39:17

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Corpus Diavolis



Chronique @ BEERGRINDER

07 Juillet 2010
Jeune combo de Black Metal marseillais fondé en 2008, Corpus Diavolis laissait déjà entrevoir un potentiel intéressant sur le mini Nightsky Orgia, c’est donc fort logiquement que le quintette passe désormais le cap du full lenght avec Revolucia (2010). Cette auto production a récemment tapé dans l’œil du label Hassweg Productions qui a décidé de prendre le combo sous son aile afin de lui assurer une distribution honorable.
Malgré une pochette noire et blanc très « norvégienne » avec le chanteur de la formation Daemonicreator posant en corpsepaint, la musique de Corpus Diavolis lorgne plutôt du côté des voisins suédois, avec d’entrée un Anteros Antigod véhément et rapide, et des riffs carrés et puissants évoquant tout à tour des formations comme Setherial, Marduk ou Naglfar. Dark Funeral est aussi un nom qui vient à l’esprit à l’écoute du morceau Lilith.

Sur The Year is One, on peut même aller jusqu’à déceler des influences Death Metal avec de la double pédale en abondance et des riffs à headbang du meilleur effet. Corpus Diavolis ne fait pas dans la dentelle c’est certain, mais la brutalité développée sur Revolucia est loin d’être stérile, au delà des blast-beat du performant King Had, du chant hargneux de Daemonicrator et des guitares agressives de la paire Sermeoth / Doctor, l’énergie et la conviction est palpable, ce qui est primordial dans le Black Metal.
Du côté des défauts (la perfection n’est pas de ce monde) le son de la double aurait peut-être mérité un son moins sec et mécanique, mais rien de rédhibitoire non plus. D’ailleurs aucune information n’est disponible sur le disque concernant sur le lieu d’enregistrement, dommage le bon travail d’ensemble pourrait intéresser d’autres groupes.

Alors vous allez me dire : Corpus Diavolis joue tout simplement du Black brutal à la suédoise… Et bien oui et non, certes comme dans le style suédois, l’ensemble est construit sur une production solide, une batterie véloce et des guitares alternant riffs incisifs et linéaires Black marquants, mais les compositeurs ont plus d’une corde à leur arc. La fin de l’album montre d’autres facettes du combo, Sveti Razvrat et ses narrations vocales apportent notamment une ambiance très spéciale au morceau, et Nightsky Orgia dérive même dans des contrées qu’on qualifiera de Black brutal semi symphonique : un ultime morceau haineux et puissant dans tous les cas.

Au final le résultat est assez impressionnant pour un groupe si récent, mais si on y regarde de près, certains membres ont déjà pas mal de bouteille, avec notamment Doctor ayant effectué une pige chez les redoutables Imperial Sodomy, ceci expliquant cela…
Mine de rien ce style de Black Metal n’est pas très répandu dans l’hexagone et Corpus Diabolis apporte une pierre très respectable à l’édifice. Peut-être lui reste-t-il à approfondir sa personnalité et se démarquer des influences suédoises trop encombrantes, mais le potentiel est là et Revolucia s’avère être une excellente surprise en cette année 2010.

BG

14 Commentaires

11 J'aime

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BEERGRINDER - 09 Juillet 2010: Tu as raison, elle est nulle.
daemonicreator - 10 Juillet 2010: c un groupe de merde LOL
BEERGRINDER - 10 Juillet 2010: Clair, surtout le chanteur en fait ha ha ha...
Ma2x - 09 Janvier 2012: Il est écrit sur le disque que c'est enregistré au "Daemonicreation Studio" et mixé par Had et Daemonicreator...
donc j'aurais tendance à penser, vu que c'est le nom du chanteur, que cet album a été enregistré en home-studio, et si c'est le cas, c'est très réussi.
La production me fait pas mal penser au premier Dark Funeral, sur les sonorités de la batterie (en particulier sur les accents de la cymbale ride) et un peu aussi sur ces distorsions cristallines de guitare.
Pour le reste, d'accord avec la chronique, un album de bon niveau et qu'on écoute avec plaisir.
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