Revealed in Profane Splendour

Liste des groupes Black Death Symphonique Sidious Revealed in Profane Splendour
ajouter les paroles de l'album
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
16/20
Nom du groupe Sidious
Nom de l'album Revealed in Profane Splendour
Type Album
Date de parution 03 Novembre 2014
Membres possèdant cet album21

Tracklist

1. Sacrilegious Majesty 04:59
2. Inexorable Revelation 03:59
3. Reveled in Profane Splendour 06:27
4. Annihilation ov Abhorrent Crescent 05:42
5. Obscenity ov Old 03:11
6. Infernal Reign 05:54
7. O Paragon, Bringer ov Light 05:50
Total playing time 36:02

Acheter cet album

 $12.78  27,62 €  39,60 €  £24.69  $24.16  39,29 €  27,62 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Sidious


Chronique @ Matai

01 Novembre 2014

Inexorable Révélation

Ceux qui avaient été scotchés par l’EP « Ascension to the Throne Ov Self » l’attendent impatiemment. « Revealed in Profane Splendour » arrive bientôt dans les bacs toujours sous la houlette du label frenchie Kaotoxin Records (Ad Patres, We All Die (Laughing), Colosus…). Sidious est un des groupes londoniens les plus remarqués du moment, de part son énergie mais aussi sa brutalité, en studio comme en live. Le quintet de l’époque l’avait prouvé sur son tout premier EP qui a fait bien des adeptes, et pour cause : son black/death symphonique influencé par les scènes norvégiennes et polonaises sortait des sentiers battus, contrairement aux autres sorties qui tendent à toutes se ressembler (à quelques exceptions prêt).

Sidious ne s’en est, toutefois, pas sorti indemne puisque le line-up n’est plus le même. Toujours composé de deux membres d’Eye Of Solitude (Indomitus à la guitare et Baalrath à la basse), il change de chanteur et accueille dans ses rangs le batteur Krhudd, qui a fait ses preuves tout récemment dans Colosus. Reste à savoir si ces petits changements influent sur la musique des Anglais.

Eh bien, pas vraiment, puisque Sidious garde son identité destructrice, et ce dès le départ avec « Sacrilegious Majesty », qui porte bien son nom. Une brutalité majestueuse se dégage de ce morceau, débutant avec des accents black symphonique norvégiens type Dimmu Borgir ou Old Man’s Chlild, pour enchaîner sur un death brutal ravageur et sans concessions. La production massive de Russ Russell (Dimmu Borgir, Napalm Death) y joue beaucoup, mais il faut dire que Sidious possède du savoir-faire, que ce soit dans les riffs, tantôt mélodiques, tantôt ultra agressifs, dans le jeu de batterie, assez technique, et dans les arrangements orchestraux. Le chant parait moins charismatique toutefois, même s’il est bien maîtrisé. Le growl tirant sur les cris, que l’on retrouve parfois dans le deathcore, n’est pas le plus adapté à la musique de Sidious.

On peut malgré tout se laisser prendre au jeu sur un « Inexorable Revelation » dosant bien la mélodie et l’agressivité. Le sympho arrive à tirer son épingle du jeu entre deux parties techniques, entre deux moments death et black, pour nous jouer une mélodie sur une gamme quasi orientale. On regrettera sans doute le fait que le morceau se termine trop tôt, trop net, alors que l’on aurait pu profiter davantage de ce moment majestueux.

Sur « Annihilation of Abhorrent Credence », Sidious mélange astucieusement le côté malsain du black metal, la puissance de son death metal et le côté majestueux de son sympho pour un résultat particulièrement époustouflant. Les influences Dimmu Borgir se font de nouveau ressentir dans les claviers mais aussi les vocaux, en particulier un chant clair style Vortex arrivant au milieu de nulle part mais apportant de l’émotion. Chant clair qui repointe le bout de son nez sur le plutôt moyen « Obscenity ov Old », titre qui n’apporte rien de plus malgré la puissance des chœurs en arrière plan.

L’album perd son intensité et son côté dramatique sur la fin avec des morceaux comme « Infernal Reign » ou « O Paragon, Bringer ov Light », loin d’être mauvais mais plus éloignés de ce qui était proposé en début d’album. L’un propose une brutalité technique proche d’un Fleshgod Apocalypse, l’autre fait dominer le black metal, avec un côté quasi incantatoire sur lequel n’aurait pas craché Saille, même si les touches death (brutales de nouveau) sont bien présentes. Les orchestrations n’ont pas leur mot à dire ici, puisqu’elles y sont presque absentes.

Même s’il y a quelques pistes en dessous de certaines, ce « Revealed in Profane Splendour » est un album de haute volée qui, malgré sa production en béton armée, ne sonne pas trop clinique pour autant. Sidious revient donc en très bonne forme avec son black/death symphonique brutal, mélangeant un death à la Behemoth ou Hate à un black symphonique à la Dimmu Borgir, sans oublier les plans majestueux type Emperor, et la brutalité apocalyptique à la Fleshgod Apocalypse. On ne s’ennuie pas et on passe un sacré moment.

2 Commentaires

11 J'aime

Partager
growler - 01 Novembre 2014: Va falloir que j'écoute ça!!!
Eaque - 11 Novembre 2015: La cover m'avais bien tapé dans l'œil je dois dire (rien musicalement) mais quand les choses sont faites de manière professionnelles c'est en général assez révélateur de bon signe et a en croire cette chronique de la jeune Matai, il doit être assez savoureux ^^ Merci pour cette chronique
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire