Return to the Void

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15/20
Nom du groupe Execration (NOR)
Nom de l'album Return to the Void
Type Album
Date de parution 14 Juillet 2017
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album15

Tracklist

1. Eternal Recurrence
2. Hammers of Vulcan
3. Nekrocosm
4. Cephalic Transmissions
5. Blood Moon Eclipse
6. Unicursal Horrorscope
7. Through the Oculus
8. Return to the Void
9. Det Uransakelige Dyp

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Execration (NOR)


Chronique @ growler

22 Décembre 2017

Execration accouche d’un « Return To The Void » tout juste moyen

N’étant pourtant pas un perdreau de l’année, puisqu’actif depuis 2006, les norvégiens d’Execration souffre d’un gros déficit de notoriété. Le groupe peut néanmoins se targuer d’avoir un line-up stable et peut se vanter de l’obtention d’un Grammy Award norvégien pour l’album « Morbid Dimensions ». Fort d’une signature chez Metal Blade Records et d’un artwork signé de Zbigniew Bilak (Vader, Watain, Mayhem), il semblait qu’Execration avait mis les petits plats dans les grands, et pourtant....

Tuons le suspens de suite, « Return to the Void » ne pourra aucunement prétendre au titre d’album de la semaine car ce dernier est bardé de longueurs, ce qui rend l’écoute de cette dernière livraison assez pénible, les bâillements sont légions et l’envie de zapper, forte, écoutez donc « Cephalic Transmission », « Unicursal Horroscope », « Hammers Of Vulcan » ou le pont du morceau éponyme et le break de « Nekrocosm ». Aussi, certaines parties génériques ou quelconques (« Cephalic Transmission », « Nekrocosm » ou « Det Uransakelige Dyp ») viendront ternir le tableau, sans compter le chant clair peu approprié sur « Cephalic Transmission » (encore ce titre) et « Det Uransakelige Dyp » ainsi que les claviers mal intégrés sur « Unicursal Horrorscope ». Pour finir, même si le propos d’Execration est très ancré dans le death old-school initié par Entombed et consorts, le quatuor a souhaité y ajouter de la modernité au travers de dissonances et de certains passages « aériens » tirant vers le post-black afin de montrer sans doute qu’il vit avec son temps. Le problème est que ces deux aspects sont en opposition et non complémentaires sur « Return to the Void », ce qui laisse à penser que la formation a le postérieur bien enfoncé et coincé entre deux chaises.

Cependant, les norvégiens évitent le naufrage total car il faut bien reconnaître que cette source vieille école titille les cages à miel du vieux deathters que votre serviteur est, la corde nostalgique sera donc touchée et cela produira son petit effet. Aussi, il émane de cet opus, une ambiance assez morbide, putride, voir malsaine grâce notamment à la reverb appliquée sur les vocaux. Il est à souligner quelques parties bien senties comme les accélérations blastées souvent efficaces qui émaillent la galette, une influence thrash 80’s (« Eternal Recurrence » ou « Return to the Void ») qui dynamise l’ensemble, quelques passages et riffs lourds et massifs (contrairement aux solos qui sont tous à la rue). La production très « rustique » met en valeur cet esprit 80’s mais annihile toutes velléités de modernisme, accentuant cette dualité non compatible.

Après un plutôt bon « Morbid Dimensions », Execration accouche d’un « Return to the Void » tout juste moyen dont la lassitude et la monotonie seront les atouts majeurs. Même si après dix années de carrière Execration ne bénéficie que d’une porte à peine ouverte sur la notoriété, ce n’est pas avec son dernier méfait qu’elle risque de s’ouvrir plus, bien au contraire. Dommage, car le potentiel est bel et bien présent.

8 Commentaires

3 J'aime

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Endtyme - 23 Décembre 2017:

Pas vraiment d'accord non plus... C'est un album riche et exigeant rempli de petites subtilités qui merite qu'on lui laisse du temps. Pas comme certains albums de Death "Fastfood" vite appreciés puis vite oubliés... En tout cas c'est mon avis... Merci pour la chro!

LeMoustre - 23 Décembre 2017:

Tant mieux si la contradiction attire les deathsters propres à se forger leur propre opinion. pour ma part, je l'ai trouvé en occase à Gibert (avec l'ami Antoine), preuve qu'un gus n'avait pas apprécié non plus. Déjà, j'adore encore une fois ce son profond mais distinct, couplé à une basse audible et apportant beaucoup de lignes de lecture auditive à l'album, comme le souligne Endytime.

Les compositions me transportent, et finalement, même s'il y a des rapprochements avec telle ou telle scène, ça reste assez classique et les adeptes de swedeath comme de death mélo (Edge Of Sanity) voire les trucs plus typés à la Macabra pourront se laisser entraîner vers les rythmiques entraînantes et diversifiées de "Hammers of Vulcan", par exemple sur YT.

 

growler - 23 Décembre 2017:

Comme quoi, les goûts et les couleurs...

Je suis d'accord avec Endytime, ce disque est exigeant et croit, moi, je lui ai laissé le temps, je l'ai même laissé de côté pour y revenir mais mon sentiment n'a pas changé....

tormentor - 23 Décembre 2017:

Après une écoute youtube je le trouve pas mal à approffondir. Mais je copmprends ton resstenti Jerome, c'est un album qui doit un peu lasser à force. Mais si je le trouve à un prix résonnable je me laisserai bien tenté.

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