John 5 à commencé sa carrière solo juste après la sortie du décevant et décadent « The Golden Age of
Grotesque » de
Marilyn Manson, sorti en 2003.
John 5 en avait produit presque la moitié dont la composition du single « mObscene » tout seul et il avait composé en compagnie de Tim
Skold « This Is The New
Shit » et surtout « (S)aint… après avoir sorti en 2004 son premier opus de métal instrumental «
Vertigo » et enchainé avec les remarqués «
The Devil Knows My Name » en 2007 et deux ans avant, «
Songs for Sanity ». Entre temps, John avait rejoint le groupe de métal indus éponyme de
Rob Zombie, en 2006. Ce dernier lui laissa carte blanche pour « Educated Horses » où le soliste pu laisser libre cours à des influences folk et gothico-industrielles sur 90% du disque. En 2008, le blondinet sort son quatrième album, «
Requiem »
Dans cet opus, on peut déjà se rendre compte de la place que tient le folk-rock dans la musique que
John 5 compose. L’intro de « The Judas Cradle », titre à l’atmosphère glauque et malsaine ou carrément les morceaux « Pity Belt » et « Pear of Anquish » ; très 50’s dans leurs productions ; sont les preuves que le guitariste cherche à diversifier sa musique et débute un tournant folk dont on aura confirmation dans son nouveau disque «
The Art of Malice », disque vraiment varié car alternant entre indus puissante mais bien moins froide qu’avant et folk beaucoup plus présent.
Tout de suite mes annotations de «
Requiem »…
« Sounds of Impalment », morceau qui ouvre le bal, est le titre de métal indus par excellence car répétitif sans en être enervant et cadencé par les baguettes de Tommy Clufetos, très bon à son poste d’animateur rythmique. Les solos de
John 5 sont tous vraiment bien exécutés, techniques mais jamais méprisants et ne débordant jamais de confiture sonore comme les solos de certains groupes de power métal que je ne citerais pas. De même pour « Herectic’s Fork » et « Noisemaker Fife », qui partage le même « refrain » musical et qui pourtant profitent, chacun leur tour, de solos guitaristiques assez différent. Je regrette cependant que John nous fasse le même coup pour «
The Lead Sprinkler » et « The
Scavenger’s Daughter » car en commettant cette juvénile erreur, le musicien américain glisse vers la facilité…et ce n’est pas la flopée de solos séparant les deux « refrains musicaux » similaires qui me feront changer d’avis !
Les temps forts de «
Requiem », attendez voir…on les retrouve :
A l’écoute de l’indus glaciale de « Herectic’s Fork » et «
The Lead Sprinkler »…
…du folk-rock enregistré (je pense) en low-fi de « Pear Of Anquish » et « The Pity Belt »…
…et du métal gothico-industriel ; lugubre et sombre ; de « The Judas Cradle » et «
Requiem », épilogue éponyme où seule une instru très froide s’impose à nous, sans guitares ni basse ni batterie.
Mission, disons, plutôt réussie pour John Lowery alias
John 5, sa guitare Fender sur l’épaule et ses idées pleins la tête. Car oui,
John 5 n’est pas que l’ex-guitariste (soliste sur un seul titre. Un seul !!! l’excellent « Astonishing Panorama Of Endtimes ») de
Marilyn Manson et il n’est pas eulement un blondinet classe au look indus goth, c’est surtout un bon compositeur de métal indus et un soliste de très, très grand talent ! Et il a encore beaucoup à nous offrir !
Industrial Runs Emo’s Dickheads
Bj
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