Redemption Denied

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17/20
Nom du groupe Steel Seal
Nom de l'album Redemption Denied
Type Album
Date de parution 2010
Style MusicalPower Metal
Membres possèdant cet album4

Tracklist

1. Burn the Sky
2. Time Stood Still
3. Crown of Thorns
4. Holy Thursday
5. Victory in Black
6. Nevermore
7. Call to Roll
8. Lord of the Flies
9. Evening Star
10. As Darkness Falls
11. Afterlude in D

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Steel Seal


Chronique @ dark_omens

11 Avril 2014

Un opus très convaincant...

Evitons donc les palabres incessants concernant les faits historiques de cette incommensurable déflagration artistiques, dont le souffle fut ressentis en tout point d'un monde ébahis, dont l'épicentre fut l'Italie et qui n'est plus désormais qu'un vague souvenir pour tous ceux qui ne la vécurent pas. Eludons aussi la narration de l'hécatombe qui s'en suivit, alors que les brumes sur ces paysages créatifs bouleversés se dissipèrent et ne nous laissèrent de cette révolution que l'éclat terne d'une exagération, pour certains, et pour d'autres quelques groupes, et quelques œuvres, dont la simple évocation suffit à donner des frissons de plaisirs justifiés à tous ceux qui comprirent l'enjeu de ce qui changea alors profondément. Faisons abstraction de cet aspect historique parce que, in fine, ce compte-rendu n'intéressera que peu de monde. Oublions donc ces heures passées et venons en au sujet qui nous préoccupe aujourd'hui, c'est-à-dire Steel Seals. Originaire, lui aussi, de ces terres transalpines tant convoitées, ce groupe fondé en 2003 sous l'impulsion du guitariste Marco Valerio Zangan nous propose ici de découvrir son second véritable album intitulé Redemption Denied sortis grâce au label Underground Symphony dont certains pensent qu'il n'est pas exempt d'une certaine responsabilité quant au déclin de la scène italienne tant il inonda le marché de groupe, parfois, médiocrement convaincant. Mais ceci est une autre histoire. Quoique.

Si le premier effort du groupe, intitulé By the Power of Thunder (2006), fut le résultat, attachant mais pas inoubliable, d'un amalgame entre un Power Metal classique et un Hard Rock énergique dans lequel les touches Neo Classique étaient fortement présentes, ce n'est, en réalité, pas pour ces raisons qu'il connut, ou qu'il aurait dû connaître, un certain retentissement. Conscient d'une certaine incapacité créative à s'extraire d'un milieu dans lequel il naît tant de groupes séduisants à tout instant et en tous lieux (même les plus improbables), Marco Valerio Zangan fit, en effet, le choix de s'entourer, sur ce premier manifeste, de quelques musiciens dont l'illustre renommé devait être un formidable écho à son travail. Et plus particulièrement d'un chanteur, D.C. Cooper (Silent Force, Royal Hunt, D.C. Copper, Amaran's Plight, mais aussi, par exemple, quelques apparitions sur les œuvres de Shadow's Gallery, Edenbridge, ou encore aux côtés de Garry Hughes), dont le cursus et le talent ne sont pas totalement inconnu de quiconque s'intéressent, un tant soit peu, au genre.

Pour ce second opus, le guitariste aura opté pour un autre vocaliste puisque c'est à Thomas Vikström qu'il incombera la lourde tâche de succéder à D.C. Cooper. Ce nouveau venu n'est pas, lui non plus, un illustre inconnu puisqu'il aura officié au sein de formation aussi prestigieuse que Therion, Stormwind, ou encore, par exemple, Candlemass. Autant dire que l'artiste a du talent. Et d'ailleurs, il transcende ce disque de cette voix puissante et médium aigu dont certaines intonations nous rappellent Joey Tempest (Europe).

S'agissant de l'œuvre en elle même, le propos est ici l'expression d'une osmose entre un Heavy mélodique, au liens de parenté évidentes avec celui qu'Europe nous proposa au début de sa carrière, et entre un Hard Rock aux claviers, désormais, d'inspiration quelquefois seventies proche de ceux du grand John Lord (Deep Purple) et quelquefois plus eighties dans l'ombre de ceux de Mic Michaeli (Europe). Des passages aux synthés donnant à cet opus une saveur délicieusement particulière (les merveilleux et vifs Burn the Sky, Crown of Thorns, Call to Roll, ou encore, par exemple, les plus lents, mais non moins superbes, Lord of the Flies et Holy Thursday). Les desseins Neo Classique, tant au niveau des guitares que des synthés, sont, quant à eux, plus succincts que jamais. Et outre de certaines rares démonstrations digestes, seul Afterlude in D vient perturber cet équilibre avec sa technicité sans grand intérêt.

Au-delà de l'excellence de ces pistes aux parfums délicieusement passéiste, d'autres viennent, elles aussi, s'ajouter à cette liste magnifiquement plaisante. Citons donc le pesant et tourmenté Time Stood Still aux parfums divinement arabisant, le preste Victory in Black, mais aussi, par exemple, le prompt Evening Star.

Quoi qu'il en soit ce Redemption Denied, deuxième opus des transalpins de Steel Seals, est un album fort convaincant qui donnera du plaisir à tous ceux qui, comme votre humble serviteur, goûtent avec délice l'expression artistique d'une osmose Heavy mélodique, Hard Rock, aux effluves superbement rétro.

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