Un album que beaucoup présentent comme un chef d’œuvre, pour lequel tous les médias sont élogieux au possible, ce n’est pas ce qu’il y a de plus simple à aborder, surtout… quand on n’aime pas! Pour poser le décors,
Crowpath balance une sorte de post-hardcore, avec des éléments grind ou noise, extrêmement torturé et déstructuré. Il faut imaginer une version encore plus barge de
Soilent Green, encore plus dissonante, encore plus barré, que surnagent des vocaux criards. Alors d’accord, le batteur a un jeu terrible, il fait des trucs de malades avec ses cymbales ; d’accord aussi pour dire que ça sonne moderne, que le son est massif, et sert à merveille la musique du groupe ; ok pour dire que ce qu’on se bouffe en pleine tronche fait appel à nos émotions plus qu’à notre sens de la mélodie, et que de ce coté là,
Crowpath provoquent, font mal, défoncent, déchirent ; reste que je n’arrive pas à trouver un point auquel m’accrocher, c’est pour moi comme vouloir rester debout pendant un séisme, alors que tout s’effondre alentours. C’est du bordel organisé, ça aucun doute, les musiciens doivent en chier pour mettre ça en place, mais pour moi, ça reste du bordel.
Pas mon trip du tout, et ce malgré plusieurs tentatives, pendant lesquelles je suis passé de l’incompréhension au raz le bol complet. Je le répète, ce n’est sans doute pas mal fait, mais ça n’a réussi qu’à me foutre un mal de crane terrible. Désolé, c’est le genre de musique que je n’arrive pas à comprendre… Pour les barges, ça sera un régal… mais prévoyez l’aspirine, à tout hasard ! !
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