Reality Divine

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14/20
Nom du groupe Fool's Game
Nom de l'album Reality Divine
Type Album
Date de parution 2009
Style MusicalHeavy Metal
Membres possèdant cet album8

Tracklist

1. Mass Pyschosis
2. When the Beginning Meets the End
3. Sowing Dead Seeds
4. As the Field of Dreams Was Abandoned
5. The Conqueror Worm
6. Prelude to the Fair
7. She Moved Through the Fair
8. The Wild Swans at Coole
9. On Endless Planes of Ignorance

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Fool's Game


Chronique @ Chacal

31 Janvier 2010
Fool's Game est un tout nouveau projet qui pourrait ressembler à une sorte de réunion « all stars », vu que tous les musiciens participent encore où ont œuvré dans quelques groupes renommés comme Pharaoh (Matt Johnsen), Redemption (Nick van Dyk), Ark, Malmsteen (John Macaluso) ou Manticora (Lars F. Larsen). Bien que l'histoire nous ait appris qu'il fallait parfois se méfier de ces rencontres très « people », il faut bien admettre que l'on en attend toujours beaucoup. Et bien ce coup-ci, il semblerait que se soit une bonne pioche !
 
Hormis le fait d'être un expert dans ce style musical, il faudra plusieurs écoutes minutieuses pour apprécier les neufs titres power/progressif de ce « Reality Divine ». Sans tomber dans l'excès d'un Dream Theater ou autre Darkwater, les compositions de cinq/six minutes sont travaillées et fournies en ambiances, breaks et parties instrumentales. Les arrangements sont minutieux et pas mal de bonnes idées fleurissent de-ci de-là mais pas de refrains facilement assimilables ni de mélodies entêtantes : l'ensemble est bien cohérent mais compact et plutôt complexe.
 
Bien évidemment, il serait ardu de ne pas faire un parallèle avec Manticora, vu que Lars F. Larsen est également le front-man de ce groupe et qu'en plus, ce combo œuvre quasiment dans le même style musical, en proposant lui aussi un power un poil moins progressif, mais un poil plus péchu.
La voix et le chant si particuliers de Lars peuvent être soit un atout, soit un inconvénient. Je ne pense pas qu'il y ait de juste milieu : on aime ou on ne supporte pas. Il m'a fallu un grand nombre d'écoutes pour finalement l'apprécier dans Manticora ; vu qu'il chante exactement de la même façon au sein de Fool's Game, cela ne m'a posé aucun souci, au contraire même, j'ai ressenti un certain plaisir à le retrouver. Le power et les refrains épiques lui conviennent parfaitement et son petit côté Hansi Kürsch (Blind Guardian) est toujours appréciable ! En plus, ce coup-ci, un homme à la grosse voix et une chanteuse viennent lui prêter main forte sur quelques couplets et pas mal de refrains et le rendu est bien sympathique (« As the field of dreams », « The conqueror worm », « She moved through the fair », ...)
 
Les autres musiciens ne sont pas tombés de la dernière pluie non plus et assument eux aussi gravement leur devoir : John Macaluso frappe ces fûts comme un maître et trouve toujours une bonne excuse pour placer une accélération à la double ou un petit rouleau histoire de ne pas laisser l'engourdissement le gagner ; les Matt (Crooks et Johnsen) se partagent les parties de guitare et de basse. Même si les morceaux restent conventionnels, leur niveau technique est largement mis à l'épreuve tout comme leur intelligence : vu le style, il paraît évident que les envolées musicales soient légions et certainement très rapides : le premier point s'avère vrai, par contre, le second pas vraiment : les solos et breaks sont pour la plupart sans frime, seulement raffinés et mélodiques comme l'on pourrait en trouver dans Maiden (« On endless planes of ignorance »). J'irais même jusqu'à dire qu'il manquerait presque un excès de fougue !
Nick Van Dick se charge des parties clavier/piano, plutôt à bon escient sans trop s'imposer ni trop devenir envahissant (même si quelque fois il n'en faudrait pas plus). Il arrive qu'il s'enflamme d'un coup en tenant tête aux guitares sur certains solos (« The conqueror worm »), mais il est tout excusé !
 
Aidé d'une production matte qui amplifie le côté lourd du groupe et dont le seul reproche serait d'avoir mixé les guitares un poil trop en retrait par rapport au chant, « Reality Divine » possède assez d'arguments pour que les fans du style laissent trainer une oreille sur leur MySpace. Ceux qui connaissent et apprécient Manticora devraient adhérer sans souci ; pour les autres, il faudra déjà passer le cap Lars F. Larsen avant de tenter une introspection plus poussée des compositions !

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