«
Rampton » est le premier disque d’un projet mené par Lee Dorian (
Cathedral) ainsi que des inconditionnels de stoner.
Teeth Of Lions Rule The Divine tel est le nom de ce groupe ovni de la scène. D’un côté, c’est du doom, de l’autre, c’est l’un des disque des plus givré jamais fait à ce jour. C’est d’une lenteur névrotique et l’aspect général est complètement flingué. Commençant par presque dix minutes du solo de batterie le plus grotesque jamais entendu, mené par une voix rageuse, certes, mais semblant à côté de la plaque, des guitares burlesques et un flux musical faisant presque penser à un avion en train d’atterrir (écoutez la fin du premier titre, vous verrez).
L’album mérite bien son nom (
Rampton étant un célèbre asile anglais), on se demande ce qu’il faut interner, le groupe ou l’album ?? Jamais je n’ai écouté un tel magma insalubre et d’une atmosphère névrotique délirante. Ce disque est réellement l’un des disques des plus dingue jamais enregistré. Difficile d’imaginer, comment on peut aller au-dessus de ce… Truc.
Cet album est une pièce curieuse, mais aussi indigeste au possible. Il faut être sacrément cramponné (ou taré) pour écouter ce disque (surtout en entier) tellement que l’ensemble est flingué. Attention aux maux de tête suite à l’écoute de ce disque. Inutile de dire qu’un disque pareil s’écoute rarement, durant les grandes occasions (noël, paques, anniversaires, non, je déconne). Il faut choisir son moment. Personnellement, je n’ai écouté ce disque que quatre fois en l’espace de deux ans. Barré, mais aussi fascinant. On sent que le groupe a voulu passer un cap dans le registre de la folie et le défi est largement rempli. Et quand l’album passe bien (très rare) on se rend compte que cet album possède un cachet indéfinissable mais inédit qui se transforme plutôt en mérite pour un album aussi étranger à toute logique. Néanmoins, je préfère le troisième titre contenant des passages d’une amplitude catatoniques crus.
Alors, ce disque ?
Du jamais vu. On aime ou l’on déteste, l’entre-deux n’existe pas pour un tel disque.
À consommer avec modération, bien sûr, si vous ne voulez pas terminer vos jours à
Rampton.
"She smiles then disappears... Her face haunts your fear..."
Pareil, je peux me l'ecouter plusieurs fois dans la journée sans aucun problème.... 19/20 pour moiu !
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