Rage of Fire

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14/20
Nom du groupe Redkey
Nom de l'album Rage of Fire
Type Album
Date de parution 2006
Labels Dockyard 1
Enregistré à Gate Studios
Style MusicalPower Metal
Membres possèdant cet album7

Tracklist

1. Intro
2. Rage of Fire
3. Be My Guide
4. Gone Too Far
5. Rebellion
6. Peace and War
7. Easy Way Out
8. Obsession
9. Metal Head
10. Respectable
11. The Fortune

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Redkey


Chronique @ dark_omens

03 Juillet 2013

Sans l’immense talent de Thomas Rettke, et de Sascha Paeth, nul doute cet œuvre serait plus négligeable encore...

Parfois les mystères les plus inextricables s’imposent à nous avec la force fracassante de l’incontestable injustice dont ils sont le résultat. Comment, en effet, expliquer que certaines œuvres essentielles expirent sans cesse, de manière inique, et finissent même par avoir raison de leurs auteurs ? Peut-être parce que les vérités évidente et universelle n’ont aucunes valeur lorsqu’il s’agit d’analyser, d’exprimer et d’expliquer un ressenti face à une œuvre artistique. Ce qui touche les uns en laissera d’autres, forcement indifférent. Ainsi Planet E. (1996) et Menergy (1999), deux édifices magistraux, ne suscitera, de la part d’un auditoire égaré face à tous les changements d’une scène en pleine mutation et en plein renouveau, qu’une cruelle indifférence. Ciselant sur la stèle chaque caractère d’une regrettable épitaphe remarquable, d’un Heavens Gate à l’agonie après plus de quinze années dévouées au Heavy Metal, ces deux albums scelleront définitivement le sort inéluctable de ces allemands. Face à ce qui restera ses deux monuments ultime les plus superbes, les plus inspirés, mais aussi les plus incompris, seul l’amertume d’une déception immense pouvaient nous étreindre. Si certains membres du défunt connurent leurs heures de gloire en d’autres lieux, les aptitudes exceptionnelles de chanteur de Thomas Rettke ne furent que discrétion et parcimonie perdus dans les profondeurs abyssales du chœur de quelques unes des œuvres contemporaines les plus prestigieuses (Edguy, Rhapsody Of Fire…).

Puis vint Redkey, le projet par lequel l’artiste repris son destin en main.

Lorsqu’en 2006 sort ce premier effort, intitulé Rage of Fire, seul les plus inconditionnels se souviennent encore de qui fut l’homme. Dans un désintéressement qui n’a guère changé, Redkey, défendu par, donc, Thomas Rettke mais aussi Sascha Paeth, tente d’imposer sa vision d’une musique Heavy/Power Metal moderne aux riffs de guitares fortement thrashy. Nul doute que les similitudes évidentes avec, toutes proportions gardées, le Judas Priest de Painkiller ne manqueront pas de frapper l’auditeur. Mais ne nous y trompons pas, cette filiation, même incontestable, en reste une parmi d’autres. A ce titre, il est curieux et amusant de noter que Redkey reprends l’histoire là où Heavens Gate avait cessé la sienne, plongeant au cœur de cet époque révolu. Cet anachronisme pourrait, très certainement, condamner ce groupe. Pourtant si l’ensemble de l’œuvre nous offre une musique plaisante où les six cordes distillent délicieusement cette atmosphère nerveuse inhérente au Thrash conjugué au Heavy, dans une vision passéiste, à l’anglaise, proche de celle de K.K Downing et des siens, il nous propose aussi une musique plus actuelle, un Heavy/Power parent éloigné de Nevermore ou Brainstorm. Tiraillé entre ces visages distincts, Redkey compose néanmoins un mélange relativement plaisant. Sans révolution, il s’inscrit donc dans une certaine continuité du présent. Cette sensation, certes, pas nouvelle, mais intéressante, l’est d’autant plus que le véritable suc divin de cet opus nous est proposé par un Thomas Rettke époustouflant. De cette voix polyvalente et rugueuse, mais qui ne daigne pas s’élever admirablement vers de superbes aigus célestes, il réussi superbement à nous convaincre, à défaut de réellement nous bouleverser.

Dans cette océan uniforme seul le trop classiquement Heavy Metal, The Fortune, épuré de la fébrilité de ces riffs thrashy, au préambule interminable, et ou Tobias Sammet vient prêter main forte à Thomas ; apparait comme hautement dispensable.

Ce Rage of Fire propose donc la démarche, pas réellement novatrice, ni même, soyons franc, totalement captivante, de tenter de réconcilier un passé pas si lointain à un présent plus moderne. De manière quelque peu suranné, il unie, pourtant de manière attrayantes, ces influences les plus antiques à d’autres plus actuelles. Néanmoins sans l’immense talent de Thomas Rettke, et de Sascha Paeth, nul doute que cet œuvre n’en serait que plus négligeable encore.

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Commentaire @ Julien

20 Septembre 2006
Décidément les amis de Luca Turilli sont très productifs en ce moment. Après son chanteur, c’est son bassiste/guitariste, Sascha Paeth qui nous revient avec un tout nouveau projet du nom de Redkey. Il se retrouve associé à Thomas Rettke, le chanteur de Heavens Gate. Pas mal, pas mal. Mais de bons musiciens ne font pas forcément un excellent disque. Si j’émets cette réserve c’est que le disque m’a un peu déçu, mais pas forcement dans le sens ou vous l’entendez.

Je vais commencer par ce qui m’a déçu sur ce disque. C’est la production, le son qui n’est vraiment pas à la hauteur de ce que l’on pouvait attendre d’un groupe qui n’a rien d’amateurs. Il n’est pas épouvantable mais il n’est pas au top. On entendant clairement le chant et c’est tant mieux car en la personne de Thomas Rettke, Redkey possède un excellent chanteur mais c’est au niveau des guitares que coince. Je ne sais pas si c’est Sascha ou Ace mais l’un des deux est clairement sous mixé. Et c’est le lead c’est un ennuyeux. La frustration a été quasi immédiate lors du premier ou les harmoniques sifflées lointaines m’ont fait mal. Quelle impacte aurait pu avoir la deuxième gratte si nous avion eu tout le loisir de l’apprécier. De plus les solos sont totalement audibles alors pour quoi ce choix (enfin je doute que ce soit un choix, mais c’est personnel). J’opte pour l’erreur de mixage car le son dans globalité s’avère être assez étouffé, dommage. Avec un son digne de ce nom ce disque aurait tout déboîté.
Le pire c’est que malgré ce gros désavantage, les compos de Redkey se révèlent être puissantes et bien pensées. Les riffs sont entraînants et très musicaux, c’est vraiment dommage que le son ne soit pas à la hauteur. Chaque titre présente un cractère unique et l’on se prend a headbanger assez facilement. Le chant est bien entendu impeccable, notre ami Thomas ayant depuis longtemps fait ses preuves au sein de Heavens Gate. Un ensemble homogène mais malheureusement on ne perçoit pas tout.

Un déception donc car le groupe possède le potentiel nécessaire pour faire de l’excellent. Je ne me fait pas soucis ça sera pour le prochain album. Allez ne soyez pas trop dur avec ce disque qui est quand même intéressant dans son registre power/heavy.




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