Rage Against the Machine

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18/20
Nom du groupe Rage Against The Machine
Nom de l'album Rage Against the Machine
Type Album
Date de parution 03 Novembre 1992
Labels Epic Records
Enregistré à Sound City Studios
Style MusicalFusion
Membres possèdant cet album990

Tracklist

1.
 Bombtrack
 04:05
2.
 Killing in the Name
 05:15
3.
 Take the Power Back
 05:38
4.
 Settle for Nothing
 04:49
5.
 Bullet in the Head
 05:10
6.
 Know Your Enemy
 04:56
7.
 Wake Up
 06:05
8.
 Fistful of Steel
 05:32
9.
 Township Rebellion
 05:25
10.
 Freedom
 06:07

Durée totale : 53:02

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Rage Against The Machine


Chronique @ supercheche

31 Mars 2007
Comment ça ?? Aucune chronique pour ce monument ?? Il est temps d'y remédier.

Pas le temps de chercher à comprendre ce qui nous arrive : Bomb Track décalque dès le début avec l'arrivée sublime, construite, précise, puissante, entrainante de la basse avec au manche Tim Commerford. Le groove funky est bien là.
Puis la guitare explose et la voix de Zach De La Rocha vient nous percer les tympans. Agressive, teinté de source rap, mais harmonisée parfaitement avec la basse et la guitare qui suivent toutes deux la même ligne mélodique.

Car la recette de RATM est là : des couplets appuyés par une rythmique et une mélodie linéaire et des refrains explosifs, qui nous montre que Zach de La Rocha sait aussi très bien beugler... Bien plus qu’un groupe phare des années 90, les RATM sont mondialement connus pour leurs forts messages politiques que Zach utilise pour fonder ses lyrics ( contre le racisme, le capitalisme et la mondialisation ).


Puis vient la légendaire Killing in the Name Of...
Les nuances de tempo sont parfaitement maitrisées... Morello utilise le son de guitare qui a fait sa réputation : saturé mais précis, et surtout qui ne suit aucun tracé harmonique précis, dans un but cacophonique mais terriblement efficace.


Settle For Nothing et Fistfull Of Steel sont très typées et peuvent mettre mal à l'aise : les refrains gueulés sont puissants et les riffs gigantesques, mais on retrouve ce côté cacophonique des lignes de guitare/basse. Dans les couplets, seul la voix de La Rocha et la batterie de Brad Wilk offre la teinte RATM. Le solo de guitare de Fisrfull Of Steel est un excellent exemple du son torturé de la guitare de Morello...

Dès Know Your Enemy, prenez votre souffle, car vous ne le reprendrez pas avant la fin de Wake Up...
2 chef d'oeuvre à la suite, c'est plus que ce que peut supporter un être humain !!! Know Your Enemy est probablement mon titre préféré tout confondu... Les nuances rythmiques confondent le tempo dans notre tête et toutes nos émotions sont aux services de la musique. Une maitrise parfaite des mélodies, et surtout, surtout, le riff de guitare du refrain tout simplement LEGENDAIRE...

Wake Up a été reprise pour Matrix... Puissante du début à la fin, on perçoit un côté plus Trash aux riffs. La musique agresse, violente mais balance !! Nom de dieu ça groove !


Cette galette est un monument d'anthologie. J'ai mis 20/20...
Je pouvais pas mettre moins. Le meilleur de RATM est sur ce CD, le meilleur du Funk/Trash/Métal est sur ce CD, le meilleur de 4 musiciens de légende est sur ce CD...

28 Commentaires

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Game_system - 04 Mai 2016:

Un classique qui mérite de loin son appellation. Un album dont la créativité n'a décidément pas de limite. Excellent jeu de guitare de la part de Tom Morello, un style unique, un son propre juste inimitable, des riffs terribles et des solos invraisemblables. Sans oublier le profond engagement et les paroles recherchés de Zack, avec une hargne dans son rap unique, ainsi que le son de basse funky qui apporte beaucoup de rythme.

Un condensé de génie musical, que des classiques dans cet album, rien n'est à jeter. Définitivement l'un des plus grands disques de l'histoire du rock. FREDOOOOOOM !!!

PhuckingPhiphi - 31 Mai 2017:

J’ose à peine l’avouer, mais j’ai longtemps détesté RATM et cet album en particulier à cause de tout ce qu’ils représentaient pour moi à l’époque : la mort de mon bon vieux Métal en cuir clouté, avec ses dragons, ses diables et ses batailles épiques, au profit de gamins à casquettes et à dreadlocks qui braillaient des thèmes rebelles à quat’sous (« Whouais, le capitalisme c’est pas bien, Fuck quoi ! ») sur des rythmes plus proches du Rap que du Hard Rock et du Heavy chers à mon cœur. Et puis cet effet de mode, quelle horreur… Ça faisait des années qu’on pleurait de ne jamais voir notre musique accéder aux grands médias, et quand enfin radios et télés lui ouvraient leurs ondes, c’était pour privilégier cette forme (selon moi) complètement abâtardie, mélange de tout et n’importe quoi juste pour faire d’jeuns… Nan, vraiment, la Fusion/Groove/Nu/Funk/Grunge/Bidule-truc, c’était vraiment pas pour moi.

C’est finalement avec vingt ans de retard que j’ai acheté cet album (en 2012 donc), me disant que j’avais quand même peut-être raté quelque chose.

Bon, ben je le reconnais : c’est quand même pas mal.

En fait, c’est même très bon.

Mais ça manque de dragons.

Merci pour la kro ! :)

MCGRE - 22 Juin 2019:

Comme Necromantix je suis un inconditionnel des années 80 et du thrash, mais putain je me rappelle le jour où j'ai entendu killing in the name pour la première fois, ben c'est simple je m'en suis tjrs pas remis hé hé, rien à jeter sur cet album , le matin dans la caisse et la journée par en tempête.

DIO41 - 14 Août 2020:

Je n'ai jamais été un fan non plus de RATM, en fait j'aime pas quand la politique s'invite dans le métal, je préfère aussi les diables, les dragons, les démons et les épéesdevil ou dans un autre style les motos, la bière et les potes laugh

et puis à part Killing In the Name of .........

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Chronique @ Panzerfrost666

29 Mai 2017

En 1992, le Metal est en crise, personne n'arrive plus a faire quelque chose de nouveau. On a donc commencé non plus à créer de nouveaux genres, mais à les mélanger, et à peine découvrait-on une fusion inventive avec Faith No More que paf! une guérilla éclata. Rage Against the Machine (RATM) s'en alla -t- en guerre contre le music business et le gouvernement américain.

La première écoute de ce premier album, c'est comme un gros poing dans ta gueule, un peu à l' image du Vulgar Display Of Power de Pantera sorti la même année. Dès le premier riff ouvrant "Bombtrack" , on sait déjà que l' essence du groupe a quelque chose de spécial, une aura combinant l'efficacité du Metal au groove du Rap et de la Funk. On tient là également, stylistiquement et scéniquement parlant, un précurseur du Néo ou Rap Metal, mais sans le côté pompeux et commercial (Coucou à Limp Bizkit!).

La première face de l' album renferme en premier lieu et avant tout un morceau cultissime que tous connaissent, placé en seconde piste: "Killing in the Name". Tout dans cette chanson justifie le statut culte de RATM du riff de guitare au début, au légendaire "Fuck you, I won't do what you tell me!" hurlé par un Zach De La Rocha à la face de la police américaine, que toute la jeunesse engagée des 90's reprendra à gorge déployée, sans oublier cette batterie qui cogne dur et cette basse groovy à souhait et slappée à fort volume. Arrive peu après "Settle For Nothing". Désespéré comme le timbre et le texte de Zach De La Rocha, ce morceau propose une atmosphère vraiment à part dans cet album, complètement jazzy mais aussi très sombre... Qui contraste fortement avec la suite. Et BAM! Déboule "Know Your Enemy" et son riff énergique rappelant dans son côté direct et fun à la fois le "Cowboys From Hell" de Pantera. Assurément mon morceau préféré de RATM. Il ne pourrait en être autrement avec, en plus, ce solo dantesque et génial made by Tom Morello, qui compose ici quelques unes des plus belles pages de la guitare électrique! Suit un autre morceau légendaire en "Wake Up", avec son riff d' ouverture incontestablement Heavy qui rappelle le "Kashmir" de Led Zeppelin, et son solo inventif bourré d' effets et de style, encore inédit pour l' époque. Les deux titre qui clôturent ce chef-d' oeuvre ("Township Rebellion" et "Freedom") forment un diptyque dantesque animé par un esprit libertaire et révolutionnaire qui caractérise les textes de Zach De La Rocha, très engagés.

Pour conclure, tous les éléments musicaux et textuels pré-cités font de Rage Against the Machine un album culte et un chef-d'oeuvre intemporel.
Ma note pour ce monstre de puissance: 19/20.

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samolice - 05 Juin 2017: Merci pour la chro d'un album intéressant et qui vieillit plutôt bien à mon goût.
Je n'irai pas jusqu'à dire que Tom Morello a composé ici quelques unes des plus belles pages de la guitare électrique mais il est vrai que sa patte est très "originale" et personnelle, un peu comme pour un Daron Malakian je trouve.
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