Si j’en crois SOM, ce disque est le 10ème d’un groupe qui existe depuis 1987 ! Dire que je n’avais jamais entendu parler d’eux, ni même croisé un de leurs skeuds jusqu’à il y a quelques mois.
Si j’en crois toujours SOM, nous ne sommes que deux membres à l’avoir dans notre collection. C’est au moins un de trop.
Ce hard rock aux touches bluesy assez marquées (« Make good », « Somebody look at me ») et auquel le son de l’orgue Hammond appuie un côté 70’s pas désagréable («
Haze of wonder », « I am who i am », « I’m all about me »), ne m’a en effet guère convaincu. Le principal problème, c’est que les compos sont mollassonnes comme pas possible. Faut vraiment penser à prendre votre viagra les pépères. Le chanteur n’ayant pas une véritable signature vocale, ce n’est pas lui qui va emporter le bazar. D’ailleurs, dés que ça accélère un poil, c’est déjà plus convaincant à mes oreilles (« The shame lingers on », « Tell me who you wanna be »). Le dernier titre « The bet » est surprenant, avec une alternance entre flute et guitare.
La surprise arrive après cette dernière piste. Alors que la pochette annonce seulement 10 titres, déboulent finalement encore 1, 2, 3, 4 … 10 titres supplémentaires ! Tous des instrumentaux ! Comme je suis un peu juste au niveau cérébral, je n’ai pigé le truc qu’au 2eme morceau : c’est l’album en intégralité sans le chant. Ben vous savez quoi ? Je me demande si je ne préfère pas me mettre ce disque sans le chant en fait.
Sur la pochette, on peut voir un dé avec 3 faces indiquant « oui », « non » ou « peut être ». Si je dois vous conseiller sur l’achat de ce disque, je pense tricher - comme d’hab’ quand je joue à un jeu - et faire rouler le dé vers le « non ». Mais ça me plairait bien de connaître un disque plus ancien du groupe pour voir ce que ça donnait lorsqu’ils étaient jeunes.
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