Après moult péripéties et une sortie sans cesse repoussée, voila qu’arrive dans nos bacs le second album de
Dornfall. Si vous lisez ma chronique du premier opus vous aurez compris que je n’avais pas franchement été emballé. Mais après quelques concerts et d’autres écoutes, ce disque avait fini par me livrer ses secrets. Je sais maintenant comment aborder un album de
Dornfall et ça tombe bien car ils en ont encore plein de
Précieux Secrets à nous livrer
Premier constat le groupe a gardé son univers unique.
Pas de compromis, nous continuons avec un chant français qui m’avait tant dérouté de prime abord. Sauf que cette fois, enfin a mon sens, les textes sont plus faciles à assimiler.
Plus délié, chaque mot prend sa pleine mesure et c’est tant mieux. Il vous sera donc plus facile de rentrer dans ce nouvel opus. Mais il n’y a pas que le chant qui se soit rendu plus accessible. La musique en elle-même est plus abordable et pourtant ce n’est qu’un leurre. Car si il y bien quelque chose que peut revendiquer
Dornfall, c’est son coté technique. La mise en place est assez phénoménal et rien que pour ça on en redemande. Les atmosphères venues d’un autre temps sont excellentes et le concept visant une période bien éloignée dans notre histoire mérite d’être creusé. L’histoire commence en Egypte pour se finir au début de l’ère chrétienne.
Ce qui m’a le plus convaincu c’est l’aspect vraiment plus pro de ce disque. Sur l’album éponyme on pouvait décelé de petites imperfections, mais, sur
Précieux Secret, que nenni.
Pas une seule fois la voix ne failli et le son tout en gardant se coté personnel, a pris une bonne dose de vitamine. On se surprend à avoir quelque chose de véritablement heavy sur un titre « Bastet » par exemple.
Car la musique de
Dornfall c’est ça, c’est un hybride en constante évolution. On peut tomber dans quelque chose de véritablement progressif ou encore se prendre un riff digne des plus grand groupe de thrash. On voit l’étendu des influences du groupe et le mélange est plus qu’intéressant.
Même si certains vont être rebutés par le chant en français, ce disque est bien supérieur au prédécesseur et il trouvera preneur auprès d’un publique plus large.
Un valeur montante du prog’ français.
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