Ce groupe de death metal suédois a été formé en fin d'année 1991 et se place donc dans la vague des suiveurs marchant bien gentiment sur les traces des aînés.
Vermin a sorti sa première démo en mars 1992. Sur celle-ci, le groupe jouait alors un death metal assez glauque fortement influencé par les premières démos de Grave avec notamment un chant d'outre tombe très proche de celui d'Ola Lindgren.
En 1992, on est en plein âge d'or du death metal suédois et cette première démo de
Vermin est tout de suite applaudie dans le monde souterrain. Un des titres va être d'ailleurs utilisé pour une compilation appelé
Requiem -
Morbid Symphonies Of
Death.
Leur seconde démo "
Life Is Pain" sort en fin d'année 1992 et là aussi un titre sera utilisé pour une compilation sortie par le mag' suédois
Close-Up Magazine intitulé
Extreme Close-Up Vol 1. Mais c'est surtout avec leur troisième démo,
Scum of the Earth sortie en septembre 1993, que le groupe va percer dans l'underground puisqu'il va en vendre 1000 copies.
Début
1994,
Vermin va signer sur un label suédois naissant, Chaos Record, qui va d'abord sortir une compilation des trois démos du groupe, intitulé
Obedience to Insanity. Etant satisfait des retours, le label décide de produire le premier album du groupe.
Vermin entre au Sunlight Studio à l'automne
1994. C'est Fred Estby de
Dismember assisté de Tomas Skogsberg qui se retrouvent derrière les manettes. C'est donc sans réelle surprise que le groupe se retrouve avec un son à la
Dismember.
Par contre, musicalement, on note déjà une évolution par rapport aux démos avec un
Vermin qui s'éloigne de l'influence de Grave pour se rapprocher de celle d'
Entombed. Même si on n'est pas encore dans le death'n'roll de
Millenium Ride,
Plunge into Oblivion restant un pur produit death metal, on sent néanmoins déjà un petit feeling rock'n'roll chez
Vermin au niveau de l'intensité. Ici, on n'est plus dans le putride et le glauque,
Plunge into Oblivion étant plutôt le genre d'album qui fait headbanger, avec des moments carrément rock'n'roll, notamment le solo de guitare de "Slave". Sinon, dans l'ensemble, je dirais que cet album se place plutôt dans l'esprit d'un
Clandestine d'
Entombed.
Bien entendu, on est dans la division inférieure mais tout en restant dans la bonne qualité. Chez les fans de bon vieux death metal suédois à la
Entombed,
Vermin ça passe tout seul. La réédition toute récente de cet album sur le label italien
Punishment 18 Records est une bonne occasion de découvrir ou redécouvrir cet album.
Ah ben voilà. Une chronique de Vermin ! Bien vu, c'est complètement ça, du early-Grave. Merci pour ce papier, poto. Le repress du premier album va figurer en bonne place de mes prochains achats.
Belle chro qui enfonce le clou pour découvrir ce groupe qui m'a l'air fort intéressant.
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