Phenomena II - Dream Runner

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Nom du groupe Phenomena
Nom de l'album Phenomena II - Dream Runner
Type Album
Date de parution 1987
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album36

Tracklist

Bonustracks (Re-Issue 1993)
1.
 Re-Issue in by Parachute Music with 1 bonustracks
 
2.
 Stop 04:49
 
3.
 Surrender 03:28
 
4.
 Did It All for Love 05:04
 
5.
 Hearts on Fire 04:00
 
6.
 Jukebox 05:03
 
7.
 Double 6, 55, Double 4 04:13
 
8.
 No Retreat, No Surrender 04:24
 
9.
 Move - You Lose! 03:42
 
10.
 Emotion Mama 03:46
 
11.
 It Must Be Love
 04:50
12.
 Did It All for Love (Special Mix) 06:30
 

Durée totale : 04:50

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Phenomena


Chronique @ frozenheart

25 Novembre 2019

Un éblouissant manifeste de Hard FM, pour amateurs de belles voix !

Pour ceux qui n'étaient pas encore nés en 1985, Phenomena est le projet solo des frères Galley, Tom (producteur et compositeur de l'opus) et Mel Galley compositeur et guitariste, connu pour son travail sur les albums du groupe Funk Rock Trapeze, et l'album "Slide it In" de Whitesnake entre autres.
Afin de mener à bien leur projet notre duo s'adressera directement à sa liste d'amis issue du gratin du Hard Rock et Rock britannique de l'époque tels que: Glenn Hughes (ex-Deep Purple, ex-Black Sabbath, ex-Gary Moore) au chant, Cozy Powell (ex-Rainbow ex-MSG) et Ted MacKenna à la batterie (ex MSG, ex- Sensational Alex Harvey Band) , Neil Murray (ex-Whitesnake, Gary Moore etc.) à la basse, et John Thomas (ex-Budgie), à la deuxième guitare et en support à Mel Galley. De cette association, naîtra un premier et excellent album éponyme.

Deux ans plus tard le duo récidive avec un deuxième volume, le très FM, Dream Runner, d'où ressortiront 11 titres d'excellente facture dont un single, "Did It All for Love", avec au micro un certain John Wetton.
Vous l'aurez deviné, hormis Glenn Hughes, Neil Murray et John Thomas, nous aurons droit à un casting encore plus imposant, à commencer par John Wetton (Asia, Uk, King Crimson), Max Bacon (ex-Bronz, ex GTR) et Ray Gillen (future Badland) au chant, Scott Gorham (Thin Lizzy), Kyoji Yamamoto (Vow Wow, Bow Wow), aux guitares, Michael Sturgis et Toshihiro Niimi (Vow Wow) à la batterie et Leif Johanson (ex A-Ha)aux claviers et en tant que coproducteur de l'opus.

Autant dire que le son est à l'image de la musique proposée, c'est-à-dire plus clair et sophistiqué qui mettra en avant le chant et les claviers, ne laissant les guitares s'exprimer que lors des solos très lumineux et inventifs certes, mais à la puissance de feu assez réduite !
Dès "Stop" (le titre d'ouverture), le ton est donné. En effet, ce mid-tempo à l'introduction de claviers efficaces mettra en évidence le chant puissant et harmonieux de Ray Gillen, mais aussi un flamboyant solo de guitare signé Kyoji Yamamoto. Parmi les autres morceaux dignes d'intérêt interprétés par Ray et Kyoji, nous aurons droit au tubesque et entraînant, "No Retreat, No Surrender", qui se distinguera par sa mélodie et refrain aux chœurs soutenus, le tout paré de leads guitares hurlantes et soli inspirés du maestro nippon.

Concernant les mélodieux "Emotion Mama" et "Jukebox" (admirablement chantés par Max Bacon) de par leurs côtés plus accessibles et malgré des refrains dynamiques et séduisantes interventions de guitares, seront à ranger parmi les titres les plus faibles de l'opus. Un Max Bacon en très grande forme vocale, que l'on retrouvera sur la lente et émouvante "It Must Be Love" au chant puissant montant crescendo, qui clôture admirablement ce magnifique et excellent opus!

Passons directement à la prestation de Glenn Hughes, alias the Voice of Rock. Le chanteur viendra poser sa voix sur 3 titres faits sur mesure, les deux premiers étant les mélodieux "Surrender" et "Hearts on Fire" aux mélodies et refrains très entraînants. Le troisième n'est autre que l'énergique, "Double 6, 55, Double 4", (mon titre préféré) qui sera mis en valeur par un chant et jeu de guitare des plus dynamiques.

Quant au chanteur britannique John Wetton, il s'illustrera sur le tube "Did It All for Love" où plane l'ombre d'Asia et qui sera mis en valeur par un puissant chorus soutenu par une ligne de basse Fretless au groove certain, ainsi qu'un solo de guitare des plus subtils signé Scott Gorham.

Sans apporter beaucoup d'évolution à son prédécesseur, sauf au niveau de la variété de ses intervenants et ses références AOR, Dream Runner, n'en est pas moins une superbe confirmation de la nouvelle identité du projet des frères Galley et de leurs qualités en tant que songwriters et musiciens aguerris. Tout comme son prédécesseur, il réussit la gageure de se faire accrocheur dès la première piste, tout en laissant découvrir tous ces trésors au fur et à mesure des écoutes.
On apportera aussi, une attention particulière à la magnifique pochette et son artwork à mettre à l'actif de l'illustrateur de couverture de livre d'héroic-fantasy britannique Tim Eloch qui reprend ici le thème de l'affiche du film fantastique Phenomena, réalisé en 1985 par l'italien Dario Argentos.

Bien qu'il ne bénéficia pas du soutien logistique et commercial qu’il aurait mérité, Dream Runner (remastérisé depuis 2018), n'en reste pas moins un excellent et éblouissant manifeste de Hard FM, se devant de figurer dans toute discothèque du genre digne de ce nom. Il n’est jamais trop tard pour lui rendre justice.

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