The End: Machine ?
Un nom qui ne vous dit surement rien, mais qui cache en son sein trois musiciens issu de la sphère
Hard Rock qui devraient vous parler. À la guitare et la basse les ex-
Dokken,
George Lynch et Jeff Pilson, au chant Robert
Mason, qu'on a entendu vocaliser avec
Lynch Mob, puis
Warrant, et quelques apparitions sur les albums d'
Avantasia, Liberty 'N'
Justice entre autres. Et enfin à la batterie, Steve Brown en remplacement de son frère Mick, le cogneur historique du groupe
Dokken, qui apparait sur le premier album du combo américain paru en 2019.
Un premier album assez réussi certes, mais qui s'aventurait un peu trop à mon goût vers le
Hard Rock que pratiquaient nos trois compères au sein de
Dokken, voire le
Lynch Mob période Robert
Mason. Deux ans plus tard,
The End: Machine revient avec un nouvel album intitulé Phase 2, qui s’inscrit plus ou moins dans la continuité de l'éponyme.
Malgrès ses flagrantes références au groupe
Dokken, Phase 2, s'inscrit dans une veine
Hard Rock dynamique et mélodique, porté par les guitares incendiaires de
George Lynch et le chant nuancé de Robert
Mason. Les titres "Prison Or
Paradise" et "
Destiny" aux riffs entêtants et refrains qui font mouche étant sans nul doute les meilleurs exemples. Par ailleurs, l'accent a été mis sur les passages les plus mélodieux et accrocheurs, sans perdre la moindre efficacité surtout au niveau des guitares de maitre
Lynch, toujours aussi tranchantes et Heavy.
Et comme je le précisais plus haut, certains morceaux sentent
Dokken par tous les pores, à commencer par "Shine Your Light" aux faux airs du "
Kiss of Death" de L'album Back for the
Attack de 1987, ainsi que "
Destiny" et son refrain efficace ! Mais le quatuor américain sait aussi se montrer plus groovy, comme l'atteste le chaloupé "
Dark Divine", ainsi que les dynamiques "Prison or
Paradise", et "
Blood and
Money" tous deux bâtis autour d'une rythmique puissante, le tout renforcé par des leads de guitares et solo incandescent signé
George Lynch.
Hormis ces morceaux d'obédience
Hard Rock US d'excellentes facture, le quatuor américain nous gratifiera de quelques titres aux sonorités Blues Rock bienvenues, "
Devil’s Playground" et son refrain qui fait mouche, ou le lent "Scars" qui verra une fois encore le maestro
Lynch nous délivrer un solo lumineux et très inspiré dont lui seul a le secret. Enfin n'omettons pas non plus les mélodieux "Plastic Heroes" aux exquises harmonies vocales et chœurs entrainants ainsi que "
Born of
Fire" qui se distinguera par un chant chatoyant et solo de guitare gorgé de feeling.
Finalement Il n’y a donc pas grand-chose de révolutionnaire chez nos vétérans. Néanmoins, il convient de reconnaître que ce second opus de
The End: Machine a plus d'impact que son éponyme prédécesseur. Même si la plupart de ses titres semblent assez formatés
Hard Rock Us des eighties, ceux parés de notes groovy et bluesy, le savoir-faire des musiciens et talent de leur chanteur y sont pour beaucoup. Phase 2, est un bel album aux qualités certaines, qui aurait mérité une plus grande prise de risques pour devenir un incontournable du genre et de cette année 2021.
Merci pour ta chronique dans laquelle je me retrouve totalement. Le côté "années 80" ne me chagrine pas, bien au contraire. Tous les musiciens assurent, mais je suis surtout impressionné par Steve Brown à la batterie dont la carrière m'est inconnue. Je suis nettement plus enthousiasmé par le dynamisme de cet album que la molesse de DIRTY SHIRLEY.
Bien meilleur que le premier. Excellent disque qui en plus groove. Mais en matière de hard, le Smith/Kotzen est à tomber. Et hors-catégorie le nouveau Greta Van Fleet. Plus mature et plus personnel, ce nouvel album est MONUMENTAL. Deux albums encore bien meilleur que celui-ci! Même si Lynch est toujours étincelant...
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