Infinite Defilement est l’œuvre d’un seul homme, une pauvre âme torturée du nom de Jacob Smith. Le bougre en a marre d’éclater à coups de fusil des kangourou sur sa terre natale, l’Australie, et comme il n’y a pas beaucoup d’habitants au km² sur ce continent, c’est pas forcément facile de trouver des p’tits copains pour monter un groupe de death…
Jacob décide donc de prendre le taureau par les cornes et de former son one man’s band,
Infinite Defilement. Une boite à rythme, une guitare, une basse, une voix en mode gruîîîk, et c’est partie pour une démo, «
Perpetual Desecration of Being ». C’est gras, gluant, ça parle de maladie, de dégénérescence mentale, notre homme n’a pas la conscience tranquille et se fait un devoir de nous retranscrire en musique les plus abjectes de ses pulsions. Les 11 minutes 30 de cette démo ne renferment absolument aucunes mélodies, ici les riffs basiques et les mid tempo sont rois, et il faut reconnaître que cette mixture à la fois primaire et bien torchée se montre au final quelque peu jouissive. Car même si le son de la batterie reste assez "cheap", la programmation et la mise en place sont impeccables, ce qui me fait regretter que
Infinite Defilement ne soit pas une formation à part entière. Mais bon, tout comme le reconnu Putride Pile, le but de ces compositions est d’assouvir les fantasme solitaires d’un seul compositeur, et il est fort peu probable que le groupe se dote un jour de musiciens supplémentaires pour se produire sur scène.
Bien que sympathiques, les 4 titres de cette démo s’oublient aussi vite qu’ils s’écoutent, car la recherche musicale est proche du néant et les riffs sont clichèsques à souhait. Finalement, pour un one man’s band, cette démo manque cruellement de folie…
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