Arsonist Lodge est un groupe de Black
Metal Finlandais formé en 2003. Après une démo sortie la même année, le groupe sortira un 7’ "Lihaa Pedolle" en 2004, pour se surpasser trois années plus tard avec leur EP «
Perkele, Antikristus ja Väärä Profeetta » Une véritable baffe me concernant !
Arsonist lodge est surement ce que j’ai entendu de meilleur en Finlande, avec ce fameux EP «
Perkele, Antikristus ja Väärä Profeetta ». Bien sur, je ne fais pas l’impasse sur les perles que la scène finnoise nous offrent, comme l’excellentissime
Vitsaus (véritable
Satanic Warmaster like) qui ne manque cependant pas d’originalité (tout sauf l’album), ou encore
Prevalent Resistance, qui vaut son pesant d'or, rien que pour leur premier album. Bref, une scène prolifique qui ne manque pas de couilles.
Pour en revenir à
Arsonist Lodge, c’est un groupe qui se démarque clairement de ses comparses, avec une évolution entre ses deux dernières sorties, très plaisantes : le 7’ "Lihaa Pedolle" était déjà doté d’une aura bien particulière, assez raw, une production 100% Finnoise pour être clair, avec ici et là des riffs qui font mouche d’emblée.
Après 3 ans d’absence, le groupe nous revient avec une véritable bombe artisanale d’une bonne vingtaine minutes. Un disque, beaucoup plus propre que son prédécesseur, mais surtout beaucoup plus abouti ! Le groupe trouve pleinement son identité, et s’y réfugie sans la moindre concession. Dès le premier morceau «
The Beast Awakens », qui est majoritairement en mid tempo, un de ces riff qui fait mouche à la premier écoute nous arrive en pleine gueule, décuplé à la puissance 1000 ! Un riff super oppressant, mêlée d’une énergie redoutable qui vous extirpe les boyaux à la hache. Dément ! Ce qui suit est à la hauteur, avec «
Gegen Kristus », beaucoup plus traditionnel, jouant d’avantage sur une violence "bulldozer", pour une efficacité maximum, par conséquent, du blast et une verve hallucinante. Le dernier titre « The Deathking », qui alterne mid tempo et blast déchainé, est encore dans un registre différent de ces deux petits frères. En effet, l’entité nous pond un morceau aux relents clairement épiques sur le refrain. Sur la dernière partie de la chanson, un riff qui pourrait aisément appartenir à Bestcraft, période "Baptised in
Blood and Goatsemen " fait son apparition. Un dernier titre qui est une totale réussite !
La force que cet EP, et d’
Arsonist Lodge, c’est d’aborder trois titres sur des registres différents, pour trois réussites, tout en conservant leur identité. Des riffs travaillés, et évoluant à mesure, et ce, sur n'importe quel titres, une diversité vraiment plaisante, qui n'est pas l'apanage du black metal, en règle général. Le groupe réussit une belle performance, surtout après seulement une demo, et un 7’. Cela fait bien plaisir de voir un groupe qui se bouge le cul durant ses années d’absence, contrairement à VISAUS et leur premier album. Au final, un bloc bétonné par la haine, la violence, pour une efficacité redoutable. La raison pour laquelle il est une de mes plus grosses claques finlandaise !
D'ailleurs qui te dis que pour la prochaine sorti le groupe ne sonnera pas encore une fois différemment ? Bref c'est con.
"La force que cet EP, et d’Arsonist Lodge, c’est d’aborder trois titres sur des registres différents, pour trois réussites, tout en conservant leur identité".
Pareil, je ne comprends pas trop cette phrase. Un "Gegen Kristus" est plus rapide et rentre-dedans certes, mais le registre reste similaire au deux compos qui l'entourent avec une atmosphère toujours équivalente, le tempo change mais pas l'esprit.
"Des riffs travaillés, et évoluant à mesure, et ce, sur n'importe quel titres, une diversité vraiment plaisante, qui n'est pas l'apanage du black metal, en règle général."
Faudrait que tu définisses le sens du mot "travaillé" pour toi parce que bon ce ne sont pas les breaks surprenant et rafraîchissant qui pullulent ici. Au contraire, dès le premier titre "The Beast Awakens", Arsonist Lodge montrent qu'ils tirent une grande force de ces mid-tempos poignant et répétitifs, comme c'était le cas sur "Lihaa Pedolle" avec par exemple le superbe "In the Lodge of the Arsonist". Puis je ne vois pas non plus en quoi la répétition et un certain manque de diversité seraient un mal en soi pour le Black Metal, ce que tu sembles regretter en disant "une diversité vraiment plaisante, qui n'est pas l'apanage du black metal".
Pour finir il aurait été bien vu de décrire l'atmosphère de l'album et, quit à faire du 100% subjectif comme tu l'a fait, de la décrire par tes propres mots en disant comment tu la vivais, là le lecteur ne saurait pas se la représenter et l'atmosphère dans AL elle est bien là.
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