Paramnesia

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15/20
Nom du groupe Altars (AUS)
Nom de l'album Paramnesia
Type Album
Date de parution 06 Septembre 2013
Enregistré à Capitalsound Studios
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album25

Tracklist

1. Mare 05:43
2. Terse 01:26
3. Khaz'neh 07:49
4. Solar Barge 08:07
5. Husk 03:43
6. Descent (Paramnesia, Pt. I) 04:32
7. Gibbous (Paramnesia, Pt. II) 01:13
8. Ouroboros (Paramnesia, Pt. III) 10:05
Total playing time 42:38

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Altars (AUS)


Chronique @ 8AZERTY8

13 Juin 2014

l’avenir de Altars semble radieux, au vu des énormes et nombreuses qualités de ce premier album

L’Océanie. Quand on évoque ce continent concernant le metal, ces derniers temps on pense tout de suite entre autres à Ulcerate ou Portal. Mais avec cet album, Atars n’a pas à rougir face à la concurrence régionale, au contraire ce groupe confirme ( mais y’en avait-il vraiment besoin ?) tout le bien qu’on peut penser de ce coin en matière de metal.

Tout d’abord visuellement c’est du tout bon ; une pochette sombre et morbide intitulée « The Philosopher and the Devil Aphyroneus » et réalisée par D.F.Kostromitin, (c’est ce qui est marqué) laissant discerner des formes pas très engageantes, entre têtes tranchées et cierges poussiéreux(?). On sait, en théorie, où l’on met les pieds. Et si surprise il y a, c’est dans le bon sens, la musique étant totalement raccord avec la pochette ; un death très sombre, dissonant, tortueux, crasseux,… Ce disque est un vrai petit monument de noirceur, bourré de petits détails qui en font plus qu’un bon album de death « de cave » supplémentaire. L’étrange septième qui sonne dans le riff à la fin de « Solar Barge » teinte le passage d’une coloration des plus particulières, le mid-tempo sombrissime de « Husk » est une perle de dissonance maîtrisée,… Bref, on tient là une des grandes qualités de cet album ; la personnalité et l’unicité de chaque titre. Certains, en plus, étant agrémentés de soli très bien sentis, toujours là pour enrichir l’atmosphère, agissant comme des rayons de lumière se frayant un chemin entre deux lattes d’un plancher poussiéreux et pourri sous lequel on moisirait, dans l’obscurité d’une cave humide.

Sur le plan technique, la prod’ est excellente, permettant d’entendre distinctement tous les instruments, elle est un très bon compromis entre clarté et authenticité et est relativement propre et sèche. La batterie claque superbement bien, s’accordant quelques moments seuls, et alternant blasts et de nombreux mid tempi. Le jeu de gratte quant à lui rappelle par moments inévitablement Morbid Angel ( l’intro de « Khaz’neh »). Le riffing est varié et les progressions et transitions sont très efficaces, permettant à l’auditeur de s’enfoncer petit à petit dans les compos tortueuses du groupe. Le côté dissonant étant très présent, certains passages font même penser a Gorguts, comme le mid tempo vers 2 minutes sur « Ouroboros », ainsi que tout un tas d’arpèges qui frottent l’oreille pour le plus grand bonheur des fans de quintes diminuées. La basse vrombit de temps en temps, mais elle aurait gagné à être mise plus en avant, étant vraiment efficace lorsqu'elle "prend des initiatives", comme dans "Husk", encore une fois, où elle crée un vrai plus harmonique, ou sur "Mare" où elle se permet notamment un petit écart du plus bel effet sur le break. Le chant lui, est un growl bien exécuté, tirant par moment sur le criard, et arrivant réellement à conserver une puissance et un charisme appréciables, malgré le peu de modulation.

On tient là à mon sens l’un des meilleurs albums de death de 2013, et l’avenir d'Altars semble radieux, au vu des énormes et nombreuses qualités de ce premier album, qui ne souffre d'aucun défaut important, entre une composition de très grande qualité, et une interprétation qui lui fait honneur, toujours avec cette subtilité dans la brutalité. Le résultat est une œuvre variée, homogène, cohérente, et absolument pas austère ou rébarbative, malgré le genre joué, ce qui est un tour de force, encore plus pour un premier disque. Pour terminer, j’ai cité plus haut quelques grands noms auxquels on pense par moment en écoutant la galette, mais Altars parvient tout de même à s’affranchir de ces influences et réussit à créer quelque chose d’assez personnel pour être vraiment intéressant. Un grand album.

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