Paradise Theatre

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17/20
Nom du groupe Styx
Nom de l'album Paradise Theatre
Type Album
Date de parution 19 Janvier 1981
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album74

Tracklist

1. A.D. 1928 01:07
2. Rockin' the Paradise 03:34
3. Too Much Time on My Hands 04:33
4. Nothing Ever Goes As Planned 04:47
5. The Best of Times 04:21
6. Lonely People 05:25
7. She Cares 04:21
8. Snowblind 04:59
9. Half-Penny, Two-Penny 05:58
10. A.D. 1958 01:06
11. State Street Sadie 00:26
Total playing time 40:37

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Styx


Chronique @ Silent_Flight

14 Mars 2011

Le Rock sous son plus beau jour.

Y a-t-il tant d'albums que ça qui vous prennent aux tripes dès la première seconde? Nan parce que lorsqu'on y réfléchit, une bonne oeuvre est censée se composer de la même manière qu'un article qui lui est dédié par exemple: une accroche, une consistance telle qu'il ne faut pas dérouter le public en y incorporant des éléments originaux mais qui doivent bien entendu tenir la route, de l'émotion et un final qui répond au point de vue initial.

Si la tendance musicale actuelle est d'essayer d'innover en négligeant l'émotion ou de plagier un groupe pionnier d'un genre avec un son le plus bidouillé possible, on ne peut pas en dire autant de la bonne vieille école, celle qui pondait des hymnes intemporels à chaque sortie d'album. Mais ce qui nous intéresse vraiment ici est un bijou du rock tout genre confondu, une galette qui s'avère être toujours aussi parfaite trente ans après sa parution, voici donc le monument Paradise Theatre des illinoisans de Styx, premier gros succès de ces derniers.

A la rigueur, il serait plus judicieux de conseiller au lecteur de l'écouter sans trop se poser de question, parce que tenter une quelconque approche de cet album-concept tient éperdument de l'inconscient. Mais c'est parfois grâce à l'inconscient que l'émotion prend place et offre à l'intéressé une dose de sensations inattendues à la limite du jouissif qui peuvent ainsi lui permettre de s'exprimer. Deux voix sublimes, celle du claviériste-fondateur Dennis DeYoung et celle de Tommy Shaw, un opéra-rock qui n'est pas sans rappeler les meilleures heures de Queen (A Night at the Opera/A Day at the Races) et une qualité technique assez proche de leurs homologues de Kansas, c'est donc ce qui a permis à la bande de réaliser cet exquis Paradise Theatre, l'un des derniers albums marquants du rock progressif avec Moving Pictures de Rush.

Le nom de l'album vient du fait que le groupe souhaitait défendre à l'époque un vieux théâtre qui lui tenait à coeur dans un quartier de Chicago. Et, en ce qui concerne les morceaux, ils sont tous extras, mais ce n'est qu'une mince alternative de ce qui a été avancé plus haut. Puisque nous sommes contraints de présenter quelques titres en guise d'arguments, il en va de citer les plus célèbres: «Rockin The Paradise» , qui est une des rares chansons écrites par les deux guitaristes en plus de DeYoung, la ballade pleine de sensualité «The Best of Times» qui récupère la courte minute du magnifique morceau d'introduction et la popisante «Too Much Time on My Hands», écrite par Tommy Shaw et menée par la basse synthétique de Chuck Panozzo.

Pourquoi résister, pourquoi s'imposer des limites, Paradise Theatre ne fait pas partie de ces albums que l'on peut se permettre de cataloguer, parce que même si dans la forme, l'auditeur à affaire à du prog', dans le fond il serait odieux d'entendre «ça ne m'intéresse pas, le prog', c'est pas mon truc». Soyons un peu sérieux, une chose pareille, ça ne se contourne pas, cet album a été imposé à la face du monde afin de prouver (à qui, d'ailleurs...) que l'espèce humaine n'est pas que bonne à faire la guerre, et que la musique peut être la réponse fatidique à la question «Vivra-t-on en harmonie un jour?» tant elle est sujet à l'intérêt collectif. Majestueux.

SF.

16 Commentaires

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ZazPanzer - 14 Mars 2011: "Et Mars Volta c'est assez inclassable en fait."
Lol tu m'étonnes, le groupe de fous ! Je n'ai jamais réussi à aller au bout d'un album, mais j'ai un copain fan qui m'a fait écouter des trucs sublimes dont une balade qui m'évoquait beaucoup "Since I've been loving you".
Silent_Flight - 14 Mars 2011: J'ai trop de mal avec la voix du mec de Mars Volta, et puis je suis toujours frustré de la séparation d'At the Drive-In en 2000.
choahardoc - 07 Novembre 2014: Acheté sur la foi de ta chro. Le texte est vraiment bon et il est vrai que l'album est simplement sublime. Une oeuvre majeure qu'il me fallait enfin découvrir. Grace à toi et Jocelyn (pour le Grand Illusion), je rentre dans un truc énorme!
darwinwild - 19 Octobre 2017:

Album plutôt intéressant de Styx mais selon moi moins inspiré que le cultissime "the grand illusion".

Il marque aussi la fin d'une grande air musicale tant pour le groupe que pour toute cette mouvance de rock mélodique et quelque peu grandiloquent parfois, qui laissera place à l'arena rock et à la FM.

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