Le prix de l’énergie ou de l’alimentation augmente, celui des carburants explose, l’inflation croit, et les salaires –pour ceux qui en ont- stagnent ou rétrécissent comme peau de chagrin. Il en résulte une perte conséquente du pouvoir d’achat et bon nombre de concitoyens dans des situations précaires souhaitent un coup de pouce conséquent de l’état. Hors, le temps étant de l’argent, et désirant, si ce n’est vous en faire gagner au moins vous en faire économiser ; je ne peux que vous conseiller dans votre intérêt, de passer directement à ma conclusion quant à ce
Pagano. Maintenant, si vous êtes nantis, oisifs, ou tout simplement curieux…
« Quinton de Puerto Rico formé en 2002, le line up est constitué de deux guitaristes, Joel Carrasquillo et Dennis Torres, d’un bassiste Ramon De Jesus, d’un batteur Wampa, et du chanteur (…) Erico La
Bestia. Ayant œuvré avec des pointures du style
Judas Priest,
Exciter ou
Riot, la sortie de leur premier album 11 titres en 2006 «
De la Mano de la Muerte », de l’obscure épic métal, les envoie à des festivals allemands comme « Keep it true » et «
Doom shall rise ». Une signature plus tard sur le label « Cruz del sur music » et parait ce second opus aux compositions structurelles complexes et puisant foncièrement dans les racines du hard rock et du heavy des années 1970. La voix d’opéra distinctive de « La
Bestia » délivre des lyrics en espagnol faisant référence à des évènements historiques, mythologiques et païens, et des personnages comme Beowulf, Anibal …
Notez que les titres « I came from hell » et « Gethsemane » (interprétation personnelle de « Jesus Christ’s superstar » de
Ian Gillan) ne seront que sur la version
Europe, en bonus donc (Quelle chance …).
Voilà, ne roulant pas non plus sur l’or personnellement, j’arrête les frais en épargnant mon temps consacré à la Review de cet opus d’un combo pompeusement annoncé par le label comme le meilleur de Puerto Rico.
Le son est plat, les dédales de structures des compositions ne sont qu’un immense vide désespérant, les pseudos mélodies doomesque sans un soupçon d’intérêt …
La liste est non exhaustive, point s’en faut ; mais le clou, la palme, le bouquet est sans conteste le chant qui tient d’un ersatz de sous Pavarotti enroué, déchiré et se gargarisant en espagnol. On croit lors de la première audition à une mauvaise plaisanterie. Mais au bout d’un mois de tentative d’audition, je préfère en rester là … avant de devenir détestable.
A éviter absolument, ce serait gaspiller votre pouvoir d’achat.
Nota : La note tient compte de l’artwork cover original de Jowita Kaminska (
Exodus,
Manilla Road…)
04/20 METALPSYCHOKILLER
Tu peut ne pas aimer le chant mais ne pas être objectif est un vrai problème lorsque l'on chronique un album. En l’occurrence ici donner 4/20 à un groupe qui propose quelque chose de relativement novateur avec ce chant proche du Messiah de la grande époque ; ces intonations à la Petrozza de temps à autre et ce duo de guitariste de talent, pour ma part j'espère au contraire qu'ils continueront encore longtemps dans cette vois. A une prochaine ;).
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