Overture to Madness

ajouter les paroles de l'album
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
9/20
Nom du groupe Axemaster
Nom de l'album Overture to Madness
Type Album
Date de parution 06 Mars 2015
Style MusicalHeavy Metal
Membres possèdant cet album2

Tracklist

1. Entering Madness
2. Sanity's Requiem
3. Forsaken
4. Dream or Nightmare
5. Thirty Pieces of Silver
6. Crimson Haze
7. Peeling Skin
8. Sinister
9. Statute of Liberty
10. Ashes
11. Chylde
12. Dark Souls
13. Epic

Acheter cet album

 $22.00  14,00 €  10,90 €  £13.00  $40.00  11,99 €  11,99 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Axemaster


Chronique @ LeMoustre

18 Fevrier 2015

Fermeture To Axemaster

Obscur groupe Américain, Axemaster a eu comme principal fait d'armes un album sorti en 1987 ("Blessing in the Skies") et a peu à peu sombré dans l'oubli depuis, malgré quelques productions confidentielles ("Death Before Dishonor" en 1990). Récemment reformé, Axemaster sort son "Overture to Madness" chez le label allemand Pure Steel Records, avec un nouveau chanteur, Geoff McGraw, comptant bien rattraper le temps perdu, et capitaliser sur le statut "culte underground" dont bénéficie le groupe chez les rares initiés.

La pochette, qui n'est pas sans rappeler celle du premier album de nos Franchies de Sanctuaire, mais en noir et blanc, est assez réussie. Dès les premiers instants ("Sanity's Requiem", ses soli introductifs et son riff de cheval au galop, meilleur titre du disque), l'auditeur se retrouvera ainsi plongé dans un espace temps où les noms de Cirith Ungol ou Liege Lord ne nécessitaient pas de recherche Google (ça n'existait pas, non mais). Plutôt orientées powermetal, les compositions de Overture to Madness sont mid tempo majoritairement, et axées sur la mélodie, Joe Sims, le guitariste, ne se privant pas de disséminer ça et là nombre d'interventions que n'aurait pas renié un vieux Iced Earth, par exemple, dans un style assez similaire. A cela s'ajoutent les vocalises en grande partie réussies et adaptées du nouveau chanteur, qui officie dans un registre haut perché et malgré tout puissant (la semi-ballade "Dream Or Nightmare"), ne dénaturant pas le propos général par rapport aux premières productions du groupe.

Malgré ces atouts, les compositions ne décollent pas vraiment ("Thirty Pièces Of Silver", poussif même après le break central), souvent constituées de riffs revus et ordinaires. Seuls les soli de Joe Sims maintiennent l'attention tout au long de ces treize morceaux, dont votre serviteur sauvera néanmoins quelques passages (la semi-ballade "Peeling Skin" - qui fera penser à Depressive Age, voire au Sanctuary des débuts, "Statue Of Liberty" et ses soli, ou l'entraînant "Chylde"). Tout cela ne fait pas lever au plafond, et le final "Epic", s'il termine convenablement le disque avec une composition bien construite et variée, prouve que Axemaster aurait bien fait de prendre le temps de mieux travailler ses morceaux.

Pas grand chose donc à se mettre sous la dent tout au long d'un album convenu et poussif. Dommage, tant le talent de McGraw aurait pu être mieux utilisé. On le sent capable de bonnes choses, amenant une conviction certaine sur certains passages (les couplets de "Forsaken"). Les morceaux sonnent très datés et peu dynamiques. Les tentatives ratées d'aller sur les terres du heavy-doom avec "Ashes" sont quelconques et, si elles auraient pu faire illusion en 1985, ne souffrent d'aucune indulgence aujourd'hui, surtout depuis l'avènement de groupes majeurs dans ce style. A réserver donc aux inconditionnels de ce style pas trop regardants sur la qualité ou aux fans du groupe. N'est pas Manilla Road qui veut.

Note : 9/20

0 Commentaire

5 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire