Over My Dead Body

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13/20
Nom du groupe Tony Mills
Nom de l'album Over My Dead Body
Type Album
Date de parution 23 Fevrier 2015
Style MusicalHard FM
Membres possèdant cet album2

Tracklist

1. Time Won't Wait
2. 4 in the Morning
3. 28 Flights
4. We Should Be on by Now
5. No Love Lost
6. La Mort
7. Gate 21
8. Bitter Suite
9. Northern Star
10. Free Spirits

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Tony Mills


Chronique @ dark_omens

20 Juillet 2016

A défaut de vous faire passer un moment inoubliable, ce disque ne vous décevra pas...

Débutons donc cette introspection par un terrible aveu. Lorsque j'ai découvert la voix très particulière de Tony Mills au sein de Siam, en un premier album, The Language of Menace (que je ne saurais que trop vous conseiller soit dit en passant), alors que pourtant, musicalement, objectivement, ce disque avait toutes les qualités pour me séduire, ces chants m'empêchèrent d'être convaincu. Ces aigus "fragiles" et "fluets" (à tous les acariâtres patentés, d'abord, je ferais remarquer ces guillemets qui indiquent que je n'ai pas trouvé meilleurs adjectifs pour les définir et j'ajouterais, ensuite, qu'ils n'ont rien de péjoratif sous ma plume), ceux-là même que l'on retrouve aussi dans la voix de Geoff Tate, avaient tendance à me laisser de marbre. Voire pire. Lorsque l'artiste finit par rejoindre les Norvégiens de TNT, alors que j'étais, et que je suis toujours encore d'ailleurs, l'un des plus fervents défenseurs du talent, et accessoirement de la gentillesse et de l'accessibilité d'un Tony Harnell à qui je resterai indéfectiblement reconnaissant de nous avoir offert ce sublime Realized Fantasies (que je ne saurais que trop vous conseiller aussi soit dit en passant encore), c'en fut trop pour moi. Un piètre Atlantis me donna raison.

Et puis...
Et puis le temps passa.
Avec lui l'aigreur et la déception. Et ce d'autant plus que ce A Farewell to Arms de 2010 me rassura plutôt. Et ce d'autant plus qu'enfin, il n'est jamais trop tard pour être raisonnable et bien faire, The Language of Menace trouva un écho positif en moi. Dès lors mon nouvel ami Tony fut l'objet de toutes mes attentions (enfin de certaines d'entre elles tout au moins) et lorsqu'il décida de sortir, après son éviction de TNT, en cette année 2015, un nouvel opus baptisé Over My Dead Body, je répondis présent.

Alors qu'il s'agira pour moi de vous éclairer quelque peu sur le style pratiqué sur cet effort, la difficulté ne sera pas de mise puisque, dans l'ensemble, on pourra surtout y entendre les volutes d'un Hard FM très caractéristique de ce genre (Time Won't Wait, No Love Lost, Northern Stars...) auquel seront ajoutées, par instant, ça et là, quelques touches plus "radicales" d'un Hard Rock mélodique (Gate 21...). On trouvera aussi ici, en de brefs instants, subrepticement, de cette grandiloquence propre aux Queen et autres Meat Loaf (ne vous emballez pas j'ai dit "en de brefs instants" et "subrepticement"). Une emphase mise aussi en exergue par ces éléments Symphonique (We Should Be on By Now ou le court Bitter Suite).

Bien évidemment qui dit Hard FM dit ballades avec un "s". Notons qu'il n'y en aura "que" trois (certains nous ayant habitué à bien davantage. Suivez mon regard qui se dirige discrètement et doucement du côté du New Jersey). En outre, elles seront suffisamment espacées les unes des autres et ne créeront donc pas une de ces terres désolées roses bonbons infranchissables au milieu de ce disque (une coutume dont certains usent et abusent. Suivez mon regard qui se dirige...).

Pour évoquer quelques points moins glorieux de ce disque, hormis le côté sans véritable surprise d'une telle expression dans, à savoir dans la droite lignée des Frontline et du Crown Of Thorns de Jean Beauvoir, parlons de ce 28 Flights qui est une piste...heu...comment dire... étrange...voire embarrassante. Alors que tous s'accordent pour nous donner une vision plutôt homogène d'un titre plutôt agressif pour le genre, les pianos, en dehors de certains de ces rares passages où l'on n'entendra qu'eux, semblent, en effet, être ailleurs, détourés et ne pas jouer avec les autres. Une sensation très désagréable accentuée, sans aucun doute, par l'empilement et l'enchevêtrement de tous les instruments présents sur cette chanson. Il y a, de plus, dans cette piste, un enchainement de séquences dont on ne saisit pas vraiment toujours la cohérence. Une cacophonie organisée dont on ne retient pas grand chose à vrai dire.

Au final, fort de ce Hard FM qui n'aura plus vraiment aujourd'hui de public massivement acquis à sa cause sur le vieux continent (mais en avait-il un autrefois? Franchement j'en doute), une mouvance qui, de surcroît, n'aura jamais vraiment su évoluer, et fort de ces accents Hard Rock et de cette grandiloquence succincte, ce Over My Dead Body de Tony Mills sera plutôt agréable à écouter. Et à défaut de vous faire passer un moment inoubliable, il ne vous décevra pas vraiment.

2 Commentaires

1 J'aime

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frozenheart - 21 Juillet 2016: Tout à fait d'accord avec ta chronique darko! Cependant, je préfère largement le travail de Tony Mills, sur les albums de Shy, voir plus récemment Serpentine.
dark_omens - 21 Juillet 2016: Depuis le temps, faudrait quand même que je me décide à me mettre à Shy...

Serpentine, je ne connais pas. Je note. Merci à toi.
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