Outworld

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18/20
Nom du groupe Outworld
Nom de l'album Outworld
Type Album
Date de parution 2006
Style MusicalHeavy Progressif
Membres possèdant cet album36

Tracklist

1. Raise Hell 06:14
2. Riders 05:36
3. Warcry 06:15
4. Outworld 06:09
5. The Never 06:37
6. City of the Dead 07:11
7. Prelude to Madness 01:30
8. The Grey Tide 09:16
9. I Thanatos 08:53
Bonustrack (Japanese release)
10. Polar 07:54
Total playing time 57:41

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Outworld


Chronique @ Julien

16 Novembre 2006
J’avoue que lorsque j’ai vu que Rusty Cooley allait évoluer dans un jeune groupe du nom de Outworld je n’ai pas caché ma joie. Pour ce qui ne connaisse pas ce virtuose de la guitare je vous conseille d’aller voir son site, sa démonstration à la gratte huit cordes est très impressionnante même si c’est de la grosse frime. Son album solo est plutôt de qualité mais le test grandeur nature c’est l’épreuve du vrai groupe. Le prodige américain a choisi un registre plutôt heavy/prog’ pour faire ses grands débuts. Alors véritable disque ou véritable bouse ??????

Il ne me faudra guère que quelques secondes pour me faire un avis ferme et définitif. Ce disque est l’une des grosses sorties du genre pour cette année 2006. Le groupe a réussi à prendre le meilleur de deux registres afin de nous offrir un album éponyme de toute beauté. Sans jamais tomber dans le Dream Theater pompeux, le groupe nous offre des titres résolument différents. Oscillant entre Judas Priest et Porcupine Tree, le groupe joue sur un effet de surprise permanent. D’un titre à l’autre mais également d’un passage à un autre les changements de style et de rythme sont marquant. Pour vous donner quelques exemples le disque comme sur un gros riff bien heavy, bien puissant pour enchaîner avec un passage prog’ mais qui ne manque pas de caractère. Si je dis cela c’est que beaucoup de personne voit d’un mauvais œil le coté prog’ en prétextant que c’est rasoir. Ici que nenni, je dirais plutôt que c’est de la musique de musiciens pour musiciens. La recherche de chaque harmonie est très travaillée et les passages posés sont captivants à souhait. Si vous vous ennuyer ne couper pas un passage péchu ne tardera pas à faire son apparition, notre ami Rusty n’était pas d’une nature très calme, il lui faut sa dose d’avoine par titre. Mais attention ce n’est pas de l’avoine de guitar héros qui ne sert à rien, de la rythmique au solo tout est très travaillé et chaque note trouve sa place. Ca n’a rien à voir avec son projet solo. Le clavier joue pour une part importante dans l’ambiance qui se dégage de cet album. Aussi bien en nappe qu’en solo, il ne sert qu’a œuvrer pour le bien le bien du disque qlors qu’il aurait très bine pu totalement le pourrir. Vraiment la classe…….
Ce qui participe également à la grande diversité c’est la capacité vocale du chanteur brésilien. Si je parlais de Judas Priest en début de chronique c’est parce qu’il peut aussi bien monter dans les aigues à la Rob Halford que chanter dans avec un chant heavy classique que de chanter avec un voix plus grave. Généralement ce qui se passe derrière suit ses performances vocales ce qui donne un bloque compacte et homogène.
Le tout est bien entendu servi par un son d’une excellente qualité. Bien puissant, légèrement sec mais maîtrisé, il n’en fallait pas moins pour finir de me convaincre.

Un disque d’un grande classe qui prouve que l’on peut être un guitar héros et mais en même temps être capable de se fondre dans la masse. Un vrai bon album éclectique qui ravira les amateurs de bonne musique.

Dans le top 5 des disques de prog’ de cette année !!!!!!!!

1 Commentaire

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Eternalis - 13 Décembre 2008: Très bonne chronique mais ce n'est pas le chanteur brésilien sur cet album mais Kelly Carpenter (ex Beyond Twilight). Le brésilien est arrivé après et chantera probablement sur le second opus!
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Chronique @ Eternalis

13 Décembre 2008
Sortir un album de métal progressif à l’heure actuelle demande non seulement un bagage technique irréprochable mais également une grosse paire de couilles. Tant de choses ont été faites que proposer un disque intéressant dans ce créneau est devenu une véritable épreuve de titan. Alors, lorsque je vois débarquer ce premier opus de Outworld lors des ultimes jours de 2006, je me dis que je devrais peut-être terminer cette année sur une note perfectionniste, rien n’étant souvent laissé au hasard dans ce genre de disque.

J’achète le disque et tandis que beaucoup s’extasient sur le fait qu’il s’agisse du groupe de Rusty Cooley, le guitariste (pour ma part inconnu au bataillon mais ayant suscité l’admiration de John Petrucci et Jeff Loomis, ce qui ne peut laisser présager que du talent !), je fais pour ma part attention au chanteur de cette galette. Mais c’est Kelly Carpenter ! Le vocaliste m’ayant collé des frissons indéfinissables et dérangeants sur l’exceptionnel "Section X" de Beyond Twilight. Je suis d’emblée rassuré, posséder un tel chanteur et un gratteux imposant le respect au guitariste de Dream Theater ne peut amener à produire un album mauvais.

La musique se situera d’ailleurs pas mal entre celle de DT, avec une grosse louche de Symphony X et une pincée de Judas Priest. Voilà notre potion magique ! Un métal power/trash progressif d’une puissance dévastatrice et d’une technique impressionnante sans être rebutante.
En effet, si Rusty est un très grand guitariste, jouant avec ses notes comme peu sont capables de le faire, il faut avouer que nous avons tellement vu de choses ses dernières années que, l’effet de surprise passée, ça nous bouleverse beaucoup moins. Mais heureusement, le quintette a composé de vrais morceaux ne misant pas forcement tout sur la technique, donnant donc au disque une espérance de vie bien plus longue que la moyenne des sorties du genre.

Un titre comme le phénoménal "Grey Tide" montre un groupe utilisant avec une grande intelligence la technique et le groove, afin de créer un morceau cohérent de neuf minutes sans une seule seconde de lassitude. Le solo parvient à se défaire d’une superficialité encore quelque peu présente en étant très mélodique, beau et presque drôle (ne me demander pas pourquoi mais il me fait sourire) tandis que le magnifique et puissant refrain se cale dans notre tête pour ne plus en sortir de si tôt. Les claviers sont utilisés avec parcimonie que ce soit pour les notes ou les solos, de telle sorte que l’on n’a jamais l’impression qu’il y en ai trop.

Kelly Carpenter est simplement magistral, conférant une agressivité extraordinaire à l’ensemble, et digne d’un Rob Halford. Sur "War Cry" notamment, où il explose plusieurs octaves sans aucun problème de son chant tétanisant sachant se faire plus rauque sur le refrain ou plus mélancolique quand l’atmosphère le demande ("Outworld"). Une grande performance, même si elle reste très loin et différente de l’excellence de tous les instants présents sur Section X, un chant plus métallique et moins unique, c’est comme cela que je le qualifierais sur cet album.
Les morceaux sont pour la plupart très rapides, comme le démontre le titre d’ouverture "Raise Hell" débutant sur une mélodie de clavier éclair et un "beat" de batterie donnant de suite la couleur. Sur "The Never", la première chose nous venant à l’esprit est "Tiens, voilà le nouveau Symphony X" (qui était tant attendu au moment de la sortie de ce disque !) tant l’intro composée de ces claviers tranchants et d’une combinaison guitare-roulement batterie rappellent les américains.

Le tout s’écoute et se réécoute avec grand plaisir mais, s'il est très bien produit (le son est très lourd et confère encore plus d’agressivité à l’ensemble), très bien composé et interprété (on sent que tout a été pensé dans les moindre détails), il manque une certaine fraicheur, où un petit quelque chose d’indéfinissable qui ferait toute la différence.
De plus, certaines parties solos n’évitent pas le piège de la démonstration, comme sur "Riders", où Cooley en fait vraiment trop, ce qui déçoit à la longue. En revanche, et c’est étrange, l’intermède instrumental "Prelude to Madness" passe admirablement bien, grâce à la présence du piano donnant un léger air nostalgique et au son de guitare inhabituel et trafiqué.
Alors sans se montrer incroyablement transcendant et novateur, Outworld délivre un album de haute voltige dans un genre saturé et exigeant. La suite, sans Kelly Carpenter au micro (un brésilien inconnu du nom de Carlos Zema l’a depuis remplacé) s’annonce difficile mais le talent de composition démontre une réelle capacité à pouvoir progresser. Une chose est sûre, rien ne sera plus jamais comme sur ce premier album…

2 Commentaires

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LeLoupArctique - 26 Août 2013: Un album et un groupe passés complètement inaperçus (mais pas sur SoM), ça intrigue ...

Et après écoute, et beh je reste figé. Quelle chant !!!

J'ai hâte du coup de voir ce que Kelly Carpenter fera sur le prochain Zierler ...
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