Our Cursed Rapture

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17/20
Nom du groupe Enfold Darkness
Nom de l'album Our Cursed Rapture
Type Album
Date de parution 24 Novembre 2009
Membres possèdant cet album27

Tracklist

1. The Rise of the Greatest Fornicator 00:58
2. In the Galleries of the Utmost Evil 03:01
3. Our Cursed Rapture 03:45
4. The Benefits of Your Demise 05:48
5. Exaltations (Pt.I: The Entrance of Hecate) 03:57
6. Exaltations (Pt.II: The Epitome of Grief) 03:16
7. Dead in the Brine 05:41
8. Altars of Perdition 01:59
9. The Sanctuaries 08:30
Total playing time 36:55

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Enfold Darkness


Chronique @ Arachnid

24 Novembre 2009

Une jolie surprise pour cette fin d’année.

Et l’inconnu vainquit! Venus de nulle part, les Américains de Enfold Darkness viennent tout fracasser sur leur passage avec un premier album monstrueusement dépotant. Pour l’info, ces jeunes gars du Tennessee ont galéré dans leur coin, sorti un premier EP très prometteur proche des meilleurs méfaits de Arch Enemy (la touche Black Metal en plus) et à la production très professionnelle et ont ainsi fait parlé d’eux ici et là. Jusqu’à ce que Michael Keene de The Faceless, avec qui ils avaient fait la première partie d’un concert, les repère et les pistonne chez Sumerian Records. Et puis soudain, ils signent chez le gros label qui grossit encore ses rangs en enregistrant la jeune formation. Leur debut album est ainsi annoncé depuis plus d’un an et beaucoup, comme moi, attendent ce qui avait mis l’eau à la bouche sur leur page myspace.

Une pochette somptueuse signée Pär Olofsson (The Faceless, Winds Of Plague, Spawn Of Possession), un titre des plus accrocheur, Sumerian Records… Il ne m’en fallait pas plus pour me ruer dessus ; et la déception n’a pas sa place chez Enfold Darkness ! Un son des plus pro, enregistré proprement, avec un souci du détail alarmant ainsi qu’une structure et une durée d’écoute exemplaire : rien à redire, tout est nickel.

Le style de E.D. est assez varié : généralement, ils offrent un death mélodique bien rentre-dedans (les fans de The Black Dahlia Murder vont être ravis), avec ce petit plus bien technique rappelant les prouesses de Psycroptic ou encore Martyr. Car techniques, ils le sont et c'est ça qui fait la différence avec Our Cursed Rapture, employant une dextérité édifiante. C’est du lourd et aucune fausse note ne vient gâcher ce plaisir. Ensuite, on peut noter cette touche Black Metal nordique sur certains morceaux, pareillement sur cette voix que je qualifierai de purement démoniaque tant elle reflète parfaitement le genre. On peut certes y trouver un côté Trevor Strnad pour le débit voire Dani Filth pour cette ressemblance de timbre quasi-identique, la monotonie en moins. L’aigu est donc de main mise sur l’intégralité de l’album, certains growls bien gras venant le parsemer de-ci de-là.

Niveau musique en elle-même, ça bastonne à grands coups d’allers-retours ultra-rapides, pondant des mélodies dantesques, de somptueux soli et des sweepings de haut niveau, le tout accompagné comme il se doit de blasts frénétiques et d’une double-pédale effrénée. On retiendra surtout de ces 9 titres cette intro trompeuse, bourrine à souhait, amorçant un des morceaux les plus excellents du CD, le bien nommé "In The Galliers of the Utmost Evil". Pour les sceptiques qui voudraient écouter un titre pour se faire une idée, tendez l’oreille vers ce titre démontrant toute la puissance du groupe. Viennent ensuite des chansons toutes aussi monstrueuses, comme "The Benefits of Your Demise" ou encore "Dead in the Brine", présent sur la précédente démo.

On retiendra de nombreuses influences, bien exploitées mais jamais imitées, de groupes comme Dissection, Iniquity (surtout sur "The Sanctuaries" pour celui-ci), At The Gates ou encore Dark Funeral. Des influences discrètes mais pourtant perceptibles, qui font de la plateforme sonore un mélange cohérent de genres proches, transformant le tout en un style homogène, bien compact et très accrocheur, bien que l’originalité ne soit pas forcément de mise pour un premier album. Mais avouons-le, innover est tellement rare de nos jours : contentons-nous déjà de cette palette de brutalité mélodique honnêtement bien efficace.

Bien structuré, avec sa fausse-intro (plus proche d'un titre court mais intense que d'une bonne grosse compo), son diptyque "Exaltations" au milieu et cette interlude se situant à la fin, on peut dire qu'on ne s'ennuie pas, le CD tournant bizarrement en boucle dans ma platine...

Au final, Our Cursed Rapture est un excellent premier opus, début d’un parcours que je souhaite prospère tant le niveau, la qualité et le professionnalisme sont bien présents. Un excellent album tout court aussi et une jolie surprise pour cette fin d’année.

4 Commentaires

3 J'aime

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Deathpair - 27 Novembre 2009: C'est vrai la pochette est mgnifique. Et la voix ressemble énormément à Dani Filth. Mais étrangement, ça colle parfaitement à l'album, et est carrément original pour le genre. Un bien bon album sinon, très diversifié, brutal, bien death, des fois lorgnant deathcore, avec des touches trash et black, le tout mélodique à souhait.
Discipleofthelie - 29 Novembre 2009: Je l'ai précommandé ya un moment mais toujours pas reçu! je l'attend avec impatience
Rorow - 30 Novembre 2009: Personnellement je trouve que c'est un bon album .

Bon niveau technique de la part des musiciens les morceaux sont riches d'influences , mais pour moi c'est trop propre beaucoup trop propre sa bave pas d'un poil Je trouve que sa manque donc d'un peu d'authenticité au niveau sonore .
Sinon : bonne chronique merci
mrbungle - 30 Mars 2010: Pour un 1er album, c'est une vrais réusssite; vivement le suivant surtout si il est du même tonneau que celui-ci.
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Commentaire @ Necromantix

10 Mars 2010
Cette chronique sera plus un commentaire qu'une chronique à part entière étant donné que je partage le même avis très positif que celui qu'Arachnid expose dans sa chronique à propos de ce premier album des ricains.

Me voila de retour pour vous faire découvrir du groupe qui décape, et quand je dis décaper, avec Enfold Darkness, c'est carrément tout détruire. Fiers d'avoir un talent incroyable et une dextérité enviable, les petits ricains nous pondent un premier album véritablement incroyable.

J'ai découvert ce groupe, comme beaucoup, par les nombreuses vidéos covers du bassiste. Sa spécialité ? Le barbare, Cannibal Corpse et Blotted Science ne lui font pas peur, et il joue ça pépère. Et là on peut se dire qu'il en a sous la pédale le gamin.

Et cet élan créateur, prodigieux, est présent chez les trois gratteux. Le batteur, lui, matraque ses futs sans grande virtuosité et le chant est classique, un faux air de Dani Filth, en moins monotone. Les mélodies envoutantes et très Speed s'enchainent, ainsi que les soli d'outre tombe, de quoi retourner un mort. Les sweepings sont justes parfaits, contrairement à l'intro un peu trop lourde pour amorcer "In The Galliers of the Utmost Evil", fléau de rapidité et d'efficacité, mais surtout le meilleur titre à mon avis. Si des curieux veulent se forger une idée concrète du groupe, il faut écouter ce morceau même si les autres se valent.

Niveau production, le son est propre, très propre, on est loin du Death Suédois crade et inaudible. Le soucis du détail est poussé à l'extrême, un son de pro. Niveau influences notables mais néanmoins subtiles, je dirais Dark Funeral et Dissection. Un mélange de genres très compact et très organisé qui en fait un régal d'écoute, des morceaux superbement structurés et un coup de maitre pour un premier album. Puis cette pochette, remarquable parmi des centaines dans un rayon de cd, grâce à son style si particulier.

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