Oral exhaustion

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9/20
Nom du groupe Menstrual Divider
Nom de l'album Oral exhaustion
Type Demo
Date de parution 2009
Style MusicalDeath Brutal
Membres possèdant cet album0

Tracklist

1. Cyber Zombie
2. A Cruel Dentist Torments the Patient
3. Coprophilian Orgy
4. Pic Upers
5. Hot Dead Dances

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Menstrual Divider


Chronique @ uberallescalifornia

20 Mars 2009
Nom et nationalité du patient : Menstrual divider, Russie

Symptomes et état général : Pratique un « slamming brutal death » à la Abominable putridity, les sommités russes en la matière. Pas d’antécédents connus, il s’agirait de leur tout premier méfait. Comporte cinq membres, dont deux, dois-je appeler cela des chanteurs, difficile à dire. Tous semblent novices, en tout cas ne sont répertoriés nulle part pour de précédents traitements. Cela ne les empêche pourtant pas de maîtriser leur sujet : un death top brutal, top primaire, dans la plus pure veine slam. Les deux « chanteurs » se contentent de grouiker et présentent tout les symptomes du « pig squeal », une approche fort à la mode chez les jeunes groupes de « brutal death metal », et mêlent cette technique à divers borborygmes que l’on croirait sorti tout droit du valeureux groupe tchèque Dead infection lorsque celui comptait parmi ses membres l’immense Jaro, un des organes les plus effrayants du circuit.

Cinq morceaux et dix minutes pour ce ep auto produit, on ne peut certes pas dire que l’échantillon soit très conséquent, il est donc probable que nous devrons demander un examen complémentaire pour ce patient. Il semble cependant évident que les symptômes de « slamming brutal death » sont bien là. Guitare au son ultra-lourd se confondant avec celui de la basse (que l’on parvient cependant à discerner, chose notable et étonnante), et aux riffs très, très répétitifs que c’en serait pénible si les morceaux n’en venaient jamais à dépasser les deux minutes. Rythmique alternant ladite lourdeur et blasts insensés à la Devourment, qui est sans doute leur plus grosse influence. La faute à un niveau technique défaillant ou à un vrai goût pour le genre, un feeling bien hardcore/grind des plus primaires affleure de temps à autre. Un morceau comme « coprophilian orgy » (miam !) en est bien représentatif, avec ses riffs H/C et sa rythmique saccadée. Enfin, vous l’aurez compris, le malade ne connaît pas les solos, introductions, breaks et autres subtilités pouvant nuire à la cradeur et à la puissance de l’ensemble. D’ailleurs, les morceaux se terminent en général par la technique de « la queue de poisson », jusqu’ici fort prisée par tous les membre de la comunauté H/C / Grind.

Diagnostic et precriptions : bien que présentant de graves symptômes de slamming aigüe, le patient semble avoir une bonne maîtrise de son sujet. Souffrant encore de quelques défauts que l’on peut assimiler à de l’acné juvénile (n’oublions pas qu’il s’agit d’une première réalisation), comme une légère tendance à la batterie qui fait tac-poum avec un son un poil creux, Menstrual divider présente certaines qualités, et notamment celles de savoir composer des morceaux qui vous donnent envie de vous dévisser la tête des épaules, comme le terrible « a cruel dentist torments the patient » (slurp). Il leur reste donc à travailler sans relâche pour approfondir ce qui est l’essentiel même quand on joue du brutal death primaire et sans concessions : la qualité des compos. Mais le potentiel est semble t-il là. Pour cette raison, nous ne prescrirons pas d’arrêt maladie, ni d’antibiotiques malgré la lourdeur des symptômes, mais plutôt une bonne dose d’encouragement.

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